ECM II Féministe

[Neverland90]

@Eclaireur

Parce que je suis surtout dans une logique de comparaison . Mon problème n'est pas tant le vocabulaire inclusif, c'est la façon dont les institutions tentent de le mettre en oeuvre.
J'ai l'impression que ce vocabulaire est utilisé dans tous les services ou espaces qui sont destinées aux femmes (comme l'article de Slate le mentionne, la maternité et la gynécologie).
Si c'était aussi le cas pour les services et espaces masculins, je n'y trouverai rien à redire. or je n'ai pas l'impression que ce soit le cas ? Parce que j'ai beau cherché, je trouve rien concernant les hommes.

L'inclusivité, ça devrait concerner tout le monde. Dans, ce cas, que le monde médical fasse un choix une fois pour toute au lieu de mettre un vocabulaire inclusif dans un service (comme par hasard majoritairement destiné aux femmes) et pas dans un autre.

Le patriarcat s'est fait une joie d'effacer les femmes de l'espace publique, de faire disparaître des tels que "autrice"... ça a eu un très gros impact. C'est seulement récemment qu'on réussi à se réapproprier une certaine visibilité donc j'aimerai que ce ne soit pas pour rien.

 

[Aesma]

@Neverland90 Je suis militante au MFPF et on s'est pris une grosse shitstorm suite à ce post, ainsi qu'un article par Valeurs Actuelles pour avoir eu l'audace (!!) de ne pas mentionner le mot femme pour parler de menstruations.

http://instagr.am/p/CJQchO2g0mf/

 

[Neverland90]

@Aesma

Peut-être, mais dans l'article que j'ai posté de Slate, ce sont des institutions officielles (hôpitaux, administrations médicales) qui décident de ne pas mentionner le mot femme dans certains services médicaux.
Peut-être que leur choix a été critiqué en Australie, j'en sais rien.
Ce que je retiens, c'est qu'on a une institution officielle qui ne mentionne pas le mot "femme" dans certains de ses services mais qui apparemment n'a pas de problème pour conserver le mot "homme" pour le reste de ses services.

 

[Margay]

Dans, ce cas, que le monde médical fasse un choix une fois pour toute au lieu de mettre un vocabulaire inclusif dans un service (comme par hasard majoritairement destiné aux femmes) et pas dans un autre.

Après, est-ce que dans le milieu médical, il n'y a pas plus de service relié aux fonctions biologiques "femelles" justement? La grossesse est tout ce qui y est lié par exemple, il n'existe pas à ma connaissance d'équivalent masculin? Et autre exemple, il y aurait 5300 gynécologue en France contre 1400 andrologues

 

[Neverland90]

@Margay @Eclaireur

Sans doute qu'il y a plus de service s'agissant grossesse et maternité mais pour moi, c'est juste plus logique d'appliquer ce vocabulaire à tous les services.
Après, je ne m'étonne pas qu'il y en ait qui aient l'impression que le but est l'effacement des femmes vu qu'on dirait qu'il n'y a que les services qui leur sont destinés ou l'on met en place l'inclusivité.

D'ailleurs, ce n'est pas une mauvaise idée de généraliser vu que pour certaines autres pathologie comme le cancer de la prostate ou le cancer du sein, ce n'est pas forcément une "maladie d'homme" ou de "femme". Pas mal de monde ont des croyances erronées la-dessus et je suppose que ça doit impacter les dépistages (ou pas... c'est récemment que je me renseigne la-dessus mais je me fais pas d'illusion ).

 

[Aesma]

@Neverland90 Je suis d'accord que c'est idiot de supprimer la mention de "femme" tout en conservant la mention "homme", pour moi il faudrait tout remplacer par "personne" vu qu'en soi la notion de genre est complètement indépendante de trucs comme la grossesse ou le cancer de la prostate. C'est pas un truc d'hommes ou de femmes, t'es pas moins une femme parce que tu n'as jamais vécu de grossesse ou parce que tu ne peux pas mener de grossesse (outre la transidentité c'est un constat qui se rapporte aussi entre autre à l'infertilité)

Et je donnais l'exemple de Valeurs Actuelles parce que pour moi c'est un truc de vieux réac de se rappeler qu'on est féministe que lorsque l'on essaie d'ouvrir des droits à des personnes encore + opprimées (Le fameux "Et nos SDF ?" des mecs qui veulent pas d'immigré·es sans papiers mais qui sont aussi les premiers à faire des manifs quand on essaie d'ouvrir un centre d'hébergement près de chez elleux.)

 

[Polynie]

Dans le formulaire administratif pour test Covid, à côté du "nom de naissance", il est précisé, "nom de jeune fille" entre parenthèses. Je ne suis pas mariée, mon nom est mon nom de naissance, pas mon nom de "jeune fille" (oh wait, à presque trente ans sans mari, je suis peut-être une vieille fille...). Comme si les deux étaient équivalents... Ça m'agace ! L' expression "nom de naissance" n'est-elle pas assez claire ? Surtout quand après il y a un champ pour mettre le "nom d'usage" et entre parenthèses encore, est donné l'équivalent "nom marital". Pour le coup, je trouve que ce "nom marital" est moins aisé à comprendre pour des personnes qui maîtrisent mal le français que l'expression "nom de naissance". Entre la mention "nom de jeune fille" et la mention "nom marital", le poids du mariage dans la société se fait encore sentir...Les concepteurs n'ont pas mis "Mlle" /"Mme" mais c'est du même ordre...
J'avais déjà fait la remarque il y a quelques années dans un laboratoire quand on m'avait demandé après que m'être présentée mon nom d'épouse...C'est certain qu'il ne me serait venu à l'idée que de donner un seul de mes noms... Et si la personne veut être certaine de bien identifier l'interlocuteur, il y a une autre manière de s'enquérir de la précision...("Est-ce votre seul nom ?").
Je vais militer pour l'emploi des termes "nom de naissance" et "nom d'usage". Bien plus neutres, pas associés explicitement à l'institution du mariage ou à un genre.

Dites, je m'agace pour rien ou pas ?

 

[Songi songi]

En gros, je suis une formation en cours du soir et hier il s'est produit un ensemble d'évènements que je n'ai pas apprécié. Alors autant j'ai réagit, autant j'aurai bien aimé avoir des avis extérieurs pour savoir comment réagir maintenant.
Donc voici l'histoire (siorry en fait c'est assez long je résume pas bien et j'ai beaucoup de ciitations...)

Les mecs et leur égo fragile

Spoiler: Long Story Short

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Spoiler: Part One : l'approche

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Spoiler: Part Two : la transition

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Spoiler: Part Three : l'élément déclancheur

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Spoiler: Part Four : l'explosion

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[bébé tigre]

@Songi songi

Spoiler: je crois que

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[Trémazane]

Dites, je m'agace pour rien ou pas ?

Je suis prof dans le privé depuis septembre dernier et mon inscription a été bien folklorique!
J'ai dû remplir des papiers pour le rectorat (partie "public") et d'autres pour la DDEC (partie "privé").
Dans les premiers, j'ai un nom de naissance qui est aussi mon nom d'usage, et je vis en concubinage.
Dans les seconds, j'ai un nom de jeune fille et, vu qu'avec mon conjoint nous ne sommes ni pacsés ni mariés, je suis considérée comme célibataire. On adore.
Donc non, tu ne t'agaces pas pour rien. L'administration a encore du chemin à faire.

 

[Lily Lou]

@Songi songi

Spoiler

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[Polynie]

@Trémazane Pfff ça craint. Mais le fait que tu sois considérée comme célibataire par le privé ne risquerait pas de poser pb pour une mutation par exemple (rapprochement de conjoint) ? Je suppose que ce sont les déclarations au public qui priment (et j'imagine que tu dois faire les mêmes pour l'administration type impôts) mais ça pourrait être source de problèmes non ? Car je suppose que tu fais la demande de mutation auprès de la DDEC...Est-ce qu'un homme en concubinage serait étiquetté "célibataire" par la DDEC ? Ou seulement les femmes ?