@Sadala @ocata
Effectivement les formules du genre "y a pas de quoi fouetter un chat" me semblent vraiment déplacées...
Selon moi ce n'est pas l'acte en lui-même qui est violent, c'est tout le contexte derrière.
Exemple : avec un groupe militant pacifique, on décide de "troubler" un conseil régional pour dénoncer une situation de cumul des mandats du président du région. On fait ça aussi sous une forme en apparence "sympa", du genre un gâteau avec 50 bougies à souffler représentant les 50 ans de mandats cumulés. Mais le but est de dénoncer une situation anormale, et de choisir ce type de mode d'action pour faire parler de cette situation tout en restant assez pacifique. Je ne pense pas qu'on puisse appeler ça une agression ou qu'il faille être choqué par l'évènement, parce que la personne visée est dans un cadre ultra sécurisé, c'est un élu et un cadre important d'un parti politique, il n'y a pas de campagne de harcèlement en cours contre lui sur les réseaux sociaux. De plus, le groupe en question n'est clairement pas connu pour sa violence, et il est mixte (des femmes, des hommes, et autres).
Ici, on parle d'une femme, seule, sans parti politique ni cadre étatique pour la soutenir (même si heureusement apparemment elle a une protection), victime de harcèlement à cause de ses propos féministes et de son orientation sexuelle, de la part de groupes masculinistes notamment qui ne sont pas connus pour leur grand pacifisme.
Alors on peut effectivement dire qu'on est biaisé, parce que d'un côté on soutient Alice Coffin et on ne soutiendrait pas l'élu que j'ai pris en exemple, mais il y a des différences de contexte qu'il faut prendre en compte.