@Rocksteady : J'avoue, j'ai été surprise, d'habitude il se lance dans des explications détaillées dans ces cas là mais c'est la première fois que je l'ai vu sortir une punchline aussi pertinente ! Je suis si fière de lui 
Bonjour à tout le monde !
J'arrive un peu comme une fleur au milieu d'un débat, je sous-marine sur ce topic et les autres VP depuis un looong moment (avec mon ancien compte, je viens d'en changer), mais là j'ai besoin d'aide assez rapidement, sans quoi j'aurais fait les choses différemment
Si je tombe mal dites le moi et je supprimerai.
Un prof à l'Université Grenoble Alpes est coupable de faits répétés s'apparentant à du harcèlement sexuel envers des dizaine de personnes, dont ma meilleure amie. Une liste complète de ce qu'il a fait ou dit serait trop longues, à titre d'exemple il commençait toujours ses cours en L1 par "on est tous majeurs on peut tous coucher ensemble si on veut". Ca pose le ton. C'était aussi des remarques sexualisantes en plein cours devant d'autres étudiants ("tu ne veux pas que je sois ton amant") ou en privé dans son bureau qu'il prenait bien soin de fermer ("tu as un copain ?", "tu sais que la taille de la bite ne compte pas car seuls les premiers cm du vagin comptent"...). Ce n'est vraiment qu'un échantillon de tout ce qu'il a pu dire/faire pendant des années.
Des étudiants ont en 2016 lancé une action contre ce prof qui a aboutit, après des mois de procédure et une douzaine de témoignages, à une sanction prise à son encontre par la commission disciplinaire de l'université. C'était vraiment une bonne nouvelle vu la rareté des condamnations dans ces cas-là.
Mais ce prof est très procédurier et il a lancé une procédure d'appel au CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) qui l'a... complètement relaxé de tout ce qui lui était reproché
. Ils ont déclaré « que les enseignements de Monsieur XXX correspondent à un thème de la sociologie en lien avec le domaine sexuel ; que même si le déféré a abordé parfois crûment son cours, ses propos et le ton employés n'ont pas excédé les limites de la liberté académique (...) », ce qui est tellement éloigné des témoignages envoyés que c'en est presque risible. Les personnes ayant témoigné au départ n'ont même pas été tenues au courant ou été invitées à témoigner de nouveau.
Bref, tout ça pour dire qu'il y a une pétition qui tourne maintenant ici pour faire pression sur le président de l'université pour qu'il fasse appel de la décision du CNESER. C'est le seul capable de faire ça, et il a jusqu'au 10 septembre pour le faire :
Si vous pouvez prendre un petit moment pour la signer ce serait super utile, et je peux préciser si je n'ai pas été très claire.
Désolée du pavé, mais j'ai essayé de rendre ça compréhensible, je suis tellement enragée avec cette histoire que c'est parfois dur pour moi !
J'arrive un peu comme une fleur au milieu d'un débat, je sous-marine sur ce topic et les autres VP depuis un looong moment (avec mon ancien compte, je viens d'en changer), mais là j'ai besoin d'aide assez rapidement, sans quoi j'aurais fait les choses différemment
Si je tombe mal dites le moi et je supprimerai.Un prof à l'Université Grenoble Alpes est coupable de faits répétés s'apparentant à du harcèlement sexuel envers des dizaine de personnes, dont ma meilleure amie. Une liste complète de ce qu'il a fait ou dit serait trop longues, à titre d'exemple il commençait toujours ses cours en L1 par "on est tous majeurs on peut tous coucher ensemble si on veut". Ca pose le ton. C'était aussi des remarques sexualisantes en plein cours devant d'autres étudiants ("tu ne veux pas que je sois ton amant") ou en privé dans son bureau qu'il prenait bien soin de fermer ("tu as un copain ?", "tu sais que la taille de la bite ne compte pas car seuls les premiers cm du vagin comptent"...). Ce n'est vraiment qu'un échantillon de tout ce qu'il a pu dire/faire pendant des années.
Des étudiants ont en 2016 lancé une action contre ce prof qui a aboutit, après des mois de procédure et une douzaine de témoignages, à une sanction prise à son encontre par la commission disciplinaire de l'université. C'était vraiment une bonne nouvelle vu la rareté des condamnations dans ces cas-là.
Mais ce prof est très procédurier et il a lancé une procédure d'appel au CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) qui l'a... complètement relaxé de tout ce qui lui était reproché
. Ils ont déclaré « que les enseignements de Monsieur XXX correspondent à un thème de la sociologie en lien avec le domaine sexuel ; que même si le déféré a abordé parfois crûment son cours, ses propos et le ton employés n'ont pas excédé les limites de la liberté académique (...) », ce qui est tellement éloigné des témoignages envoyés que c'en est presque risible. Les personnes ayant témoigné au départ n'ont même pas été tenues au courant ou été invitées à témoigner de nouveau.Bref, tout ça pour dire qu'il y a une pétition qui tourne maintenant ici pour faire pression sur le président de l'université pour qu'il fasse appel de la décision du CNESER. C'est le seul capable de faire ça, et il a jusqu'au 10 septembre pour le faire :
Si vous pouvez prendre un petit moment pour la signer ce serait super utile, et je peux préciser si je n'ai pas été très claire.
Désolée du pavé, mais j'ai essayé de rendre ça compréhensible, je suis tellement enragée avec cette histoire que c'est parfois dur pour moi !
C'est ouf, mais en voyant ton post, j'ai totalement cru que c'était un de mes anciens profs des Beaux-Arts. Du coup en lisant la pétition j'ai bien vu que non, mais n'empêche, c'est dingue que ce genre de comportements soit si commun que j'ai réussi à le reconnaître totalement dans le prof en question dans ton message. Des mots super similaires, des actes semblables...
Ce type est un artiste reconnu et ne sera probablement jamais inquiété pour ses propos (Edit 2 : Sans compter le fait qu'en plus du harcèlement sexuel il y avait du harcèlement moral vis à vis des élèves. Le gars faisait des paris sur le nombre de personnes qu'il allait faire pleurer pour nos crédits...) . Et pour rajouter une couche à la tartine qu'il se traîne déjà, ce gars piquait aussi des idées d’œuvres aux élèves pour ses performances (edit : je précise qu'il faisait aussi partie de l'académie de Grenoble)...
Dernière édition :
@Fetch Je sous- marine aussi parfois ce topic, j' ai signé ta pétition et je voulais te dire que je trouve génial que les étudiant.e.s se soient mobilisé.e.s contre ça. Dans la fac où j' étudie un enseignant a harcelé sexuellement des centaines d' étudiantes pendant des années, tout le monde le savait y compris professeur.e.s et direction mais rien n' a jamais été fait, vous avez donc tout mon soutien.
Oui je crois que malheureusement c'est un exemple tristement banal... Et cette impunité qu'il y a autour d'eux pour peu qu'ils aient, comme tu dis, du pouvoir et des relations. Ces gens sont vraiment révoltants, et j'espère qu'ils le paieront d'une façon ou d'une autre mais parfois j'ai des doutes.
et @Rheanna je suis désolée pour ce qui s'est passé dans ton université aussi. Il n'y a eu aucune suite ? Ici c'est un peu la même chose, quand les étudiants concernés ont commencé à en parlé tout le monde disait qu'ils n'étaient pas étonnés du tout mais aucun de ceux qui ont du pouvoir ne se sont bougé. Et il faut voir le combat qu'ils ont du mener pour avoir cette commission disciplinaire c'était des heures de bataille !
De même.
J'espère qu'ils le paieront, mais étant de nature assez pessimiste, j'ai des gros doutes quant à ça... le type dont je parle, comme je l'ai dit est un artiste très reconnu, donc premièrement c'est prestigieux pour l'école de l'avoir, mais ensuite grâce à sa notoriété c'est difficile de l'inculper. ( Je précise mais si il faut balancer des noms moi je m'en tape complet). On avait eu des actions contre le harcèlement sexuel dans le milieu des Beaux-Arts, mais visiblement lui était pas concerné
Après, je pense [Edit : "J'aime à penser" serait plus exact] que même si la personne est pas confrontée de manière législative pour ses actes, elle le sera par tribunal populaire.C'est ce qui me donne un vague espoir.
Ceci dit je parle que pour mon prof à moi. Si le gars dont tu parles arrive devant un tribunal, ce serait un grand pas en avant !
@Fetch En fait il a exercé pendant des années impunément alors que tout le monde savait, sauf que pendant les dernières années il y a eu des problèmes de harcèlement et d' agressions sexuelles avec d' autres professeurs ce qui a créé quelques problèmes au doyen. Du coup le prof dont je parlais était contractuel et pas titularisé je crois, donc le doyen avec toutes les affaires qu'il y a eu pour ne pas avoir de problèmes lui a demandé de partir cette année seulement.
( Si ça avait été un prof agrégé titularisé ça aurait été beaucoup plus complexe cf la procédure engagée dans ta fac ). Bref la direction se fout de nous car il a fallu qu 'un des scandales de harcèlement sexuel soit médiatisé ( au JT ) par un syndicat étudiant pour qu 'iels aient peur pour la réputation de la fac, alors que les filles agressées iels n' en avaient rien à faire.
( Si ça avait été un prof agrégé titularisé ça aurait été beaucoup plus complexe cf la procédure engagée dans ta fac ). Bref la direction se fout de nous car il a fallu qu 'un des scandales de harcèlement sexuel soit médiatisé ( au JT ) par un syndicat étudiant pour qu 'iels aient peur pour la réputation de la fac, alors que les filles agressées iels n' en avaient rien à faire.
Malheureusement ce genre de comportement à la fac est hyper courant. Le pire c'est que les mecs qui font ça se protègent entre eux et sont intouchables s'ils ont une certaine notoriété / réputation 
Le seul prof qui a eu des ennuis par rapport à son harcèlement sexuel c'est uniquement parce qu'il n'a pas été "protégé" car il n'avait pas assez de réseau et de notoriété.
Il n'a eu qu'un simple "rappel à l'ordre" et la fille de ma promo qu'il harcelait a du quitté la fac...
Il n'y a pas longtemps j'ai vu qu'un documentaire été diffusé dans lequel il participait, ça m'a fait rire jaune...
Et puis quand ce ne sont pas les profs ce sont les doctorants / masters qui s'y mettent
Nan mais la Sorbonne c'est génial
Le seul prof qui a eu des ennuis par rapport à son harcèlement sexuel c'est uniquement parce qu'il n'a pas été "protégé" car il n'avait pas assez de réseau et de notoriété.
Il n'a eu qu'un simple "rappel à l'ordre" et la fille de ma promo qu'il harcelait a du quitté la fac...
Il n'y a pas longtemps j'ai vu qu'un documentaire été diffusé dans lequel il participait, ça m'a fait rire jaune...
Et puis quand ce ne sont pas les profs ce sont les doctorants / masters qui s'y mettent
Nan mais la Sorbonne c'est génial
@Penny Winkeul C'est gentil de prendre des nouvelles 
Ça va... Dimanche c'était un peu compliqué, quand je suis partie mon père a essayé de se la jouer "ma petite chérie je suis désolée j'ai pas réfléchi, ça veut pas dire que je m'en fiche mais vois-tu c'est pas facile pour moi aussi, il faut que tout le monde y mette du sien bref on en reparlera il faut que tu avances", ce qui ne m'a pas calmée comme vous pouvez vous en douter
Bref après ça j'ai rejoint quelqu'un que je vois en ce moment et c'était sympa, même si je me suis mise ensuite à pleurer comme une fontaine dans ses bras...
Mais bon ça m'a fait du bien je crois
Ça va... Dimanche c'était un peu compliqué, quand je suis partie mon père a essayé de se la jouer "ma petite chérie je suis désolée j'ai pas réfléchi, ça veut pas dire que je m'en fiche mais vois-tu c'est pas facile pour moi aussi, il faut que tout le monde y mette du sien bref on en reparlera il faut que tu avances", ce qui ne m'a pas calmée comme vous pouvez vous en douter
Bref après ça j'ai rejoint quelqu'un que je vois en ce moment et c'était sympa, même si je me suis mise ensuite à pleurer comme une fontaine dans ses bras...
Mais bon ça m'a fait du bien je crois
Plus ou moins HS : J'avais une assiette posée pleine de bouffe, mon chat allait pour piocher dedans pendant que j'avais le dos tourné, et quand je lui ai dit "non" il s'est arrêté. Et là je me suis rendu compte que plein d'animaux comprenaient bien mieux les mots "non" ou "stop" que beaucoup de cismecs. Ca m'a blasée.
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