@MowPens Pour ce qui est de donner ou ne pas donner les noms, je ne pense pas qu'il n'ait pas donné les noms des youtubeurs concernés pour les protéger, mais pour se protéger, lui. Il n'y a pas eu de procès (la plupart des victimes hésitent a porter plainte, comme souvent dans ce genre d'affaire - et si certaines l'ont fait, la rapidité de la justice française fait que ce n'est pas encore réglé), donc il n'y a pas de coupable (au sens légal du terme). Parce conséquent, si quelqu'un se met à dire "tel youtubeur a fait ça de répréhensible", il risque un procès pour diffamation. C'est pour ça que les journaux parlent toujours de "coupable présumé" tant que le procès n'est pas passé. Et encore, les journaux ont des équipes légales qui relisent les articles pour s'assurer de ne pas entrer dans le cadre de la diffamation, ce que n'a pas le roi des rats, comme il le précise dans la vidéo.
D'autre part, ça m'arrive de regarder ses vidéos (il n'est pas toujours "safe" mais je suis persuadée qu'il a de bonnes intentions), et sa démarche n'est pas de "retourner le couteau dans la plaie" mais d'alerter sur des pratiques (ici les youtubeurs qui se servent de leur notoriété pour abuser de mineures) et, si possible, de donner des conseils pour éviter de tomber dans les pièges. Il me semble que sa communauté est assez jeune, donc si ça peut permettre à ne serait-ce qu'une personne de se méfier et de ne pas tomber dans ce genre de filet, je suis tout à fait pour.
Ensuite, l'affaire est étouffée depuis des années et remontent de temps en temps, parfois avec des noms, parfois sans... La dernière fois, le tweet de Squeezie (accusateur mais sans nommer personne) avait relancé le débat. Mais le problème c'est qu'à chaque fois, les victimes se prennent du victim-blaming, tendance harcelement, et les youtubeurs sont protegés par leurs communautés.