C'est moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Je viens de passer une heure au téléphone avec ma deuxième maman, et ma journée à Lyon a été éprouvante (Pukkelpop, on se verra, ne pense pas t'échapper comme ça
).
La grosse coincidence : plus je m'éloignais de chez mes parents, plus il faisait beau. J'ai longé le Lac du Bourget, qui était encore voilé de brume, dans un vieux train, paye le vieux cliché du voyage mais c'était tellement ça... Je me suis sentie libre. Arrivée à Lyon, je me suis débrouillée avec un naturel étonnant, moi qui ai paniqué à mon arrivée à Grenoble il y a deux ans (et qui ai un sens de l'orientation de girafe ouzbèque). Je me suis sentie chez moi, à ma place (et j'me suis même pas perdue dans l'métro !). Je me suis fortement caféinée le temps d'attendre mon rendez-vous, mais ranafout', j'étais libre, j'étais grande.
Arrivée à la banque, je me fais recevoir. Le taux du prêt est celui accordé aux grandes écoles (2.40% au lieu de 3.50%), sans plafond, sur une durée de remboursement allant jusqu'à sept ans (contre 5 pour le CIC), et ils n'acceptent pas de prêter les 40000 tut de suite, ils font en fonction des besoins de l'étudiant donc année par année. Par contre, il faut obligatoirement ouvrir un compte pour prétendre au prêt, donc le monsieur sans me laisser le temps de réfléchir me l'a fait ouvrir, j'ai donc un peu peur d'avoir fait une connerie et je redoute la réaction de mes parents. En même temps, ils avaient qu'à être là, je peux pas savoir toute seule sans expérience.
Ensuite, mes papiers sous le bras, je suis allée prendre un chocolat en attendant mon copain, j'ai vu son studio trop choupinet et je me suis trop vue dans un appartement pareil au sien. Il m'a raccompagnée à la gare où j'ai choppé mon train de justesse, le classique bisou sur le quai, et je suis rentrée. Ça m'a fait du bien, et même si j'ai peur de m'être fait arnaquer, j'ai l'impression que mon horizon est moins sombre.
J'offre un BN à celle qui aura tout lu