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@coccithilde Je comprends je suis aussi enfant de divorcés ...
J'aimerais bien mais non ... C'est encore un peu compliqué rapport à notre situation mais nous sommes tous les deux prêts et nous en avons envie ... Le principal obstacle est que nous aimerions nous marier avant. Sinon tout le reste est en place (ou va l'être dans les mois qui arrivent).
@Aleynia je vois. J’ai Moi Aussi éjecté mon sterilet ... enfin, j’ai dû aidé un peu, je portais une Cup et un jour, ploup... je me suis comme toi, retrouvée en pleure avec le sterilet dans la main. Mon copain no panique non plus, sauf que du coup impossible pour moi de reprendre la pilule, et du coup préservatifs... j’espère à chaque fois qu’il voudra ne plus en mettre...
@idrileo oh... d’accord, et vous prévoyez de vous marier du coup? Désolée tu as certainement déjà du en parler sur le topic ...
@coccithilde je peux te parler du point de vue de cellui qui n'est pas prêt.e,
Puisque c'est M. Sildan qui s'est senti prêt bien avant moi... moi je me disais oui, je veux des enfants "un jour" "pas tout de suite" "j'ai encore tellement de choses à faire avant"...
En fin de compte, c'est chéri qui a insisté pour que j'arrête la contraception : fallait-il que je l'aime pour accepter ça !
Étant celle de nous deux qui possède un utérus, c'est à moi que revenait la décision finale, l'acte décisif : tout comme, techniquement, une femme peut choisir d'arrêter sa contraception contre l'avis de son homme, je pouvais, techniquement, continuer à la prendre malgré son désir à lui.
Mais bon, y'a ce qu'on peut faire techniquement, et puis ce qu'on veut faire, et ce qu'on croit vouloir faire, et puis ce que souhaite la personne qu'on aime, et puis les projets qu'on fait ensemble...
Bref je me suis jetée à l'eau, un peu pour moi, beaucoup pour lui, absolument terrorisée à l'idée que ça marche tout de suite.
Mais ça n'a pas marché tout de suite.
Et au fil des cycles, le vide en moi a grandi : cet enfant qui ne venait pas creusait une absence qui s'est muée en désir.
Et puis je suis tombée enceinte, à ce moment-là j'ai été tellement heureuse, mais j'avais peur encore. Je l'ai très vite perdu, j'ai fait une fausse-couche précoce.
Et quand j'ai perdu cet enfant, j'ai compris, j'ai senti comme je l'avais aimé, et toute peur a été balayée. Maintenant je n'ai plus aucun doute : j'ai très très très envie d'avoir un enfant, je suis prête.
Bien entendu, j'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur du challenge, mais qu'importe, je brûle d'envie d'essayer, je veux me lancer, j'ai senti profondément que c'est comme l'amour amoureux : casse-gueule, délicieux, puissant, paillettes et papillons dans le ventre, angoisses et incertitudes, passion, tendresse et certitude que ça vaut le coup d'en chier pour vivre ces émois là.
Bon bien sûr je ne t'aide pas, puisque je n'ai aucune recette pour balayer les réticences de ton copain, mais je peux te confirmer ce que disent @idrileo et @Aleynia : au fond, il n'y a qu'un pas entre "je veux des enfants mais pas tout de suite" et "j'en veux bien là maintenant", même lorsque cellui qui dit la première phrase ne le sait pas encore.
@Sildan Je trouve ton parcours d'envie de bébé vraiment magique, si difficile soit-il, ce départ main dans la main avec son conjoint, un peu "je te fais confiance", un peu "j'écoute la minuscule envie qui pointe son nez tout au fond de moi" tout en tremblotant de peur.. puis l'envie qui se creuse une place toujours plus profonde, toujours plus ancrée au creux du ventre. C'est beau cette envie qui se construit au fil des jours, au fil de votre relation et des événements de votre vie, et que même les événements douloureux rend plus forte
Et tu as raison, il n'y a qu'un pas entre "je veux un bébé" et "je n'en veux pas", dans les deux sens d'ailleurs. Depuis l'arrêt de la pilule je navigue d'un jour à l'autre entre la hâte et la peur - même si plus le temps avance et plus mon envie devient viscérale. L'avant-bébé est un énorme mystère, ça fait peur et en même temps...
@Sildan merci pour ce joli témoignage ! C’est beau ce qui vous arrive à toi et ton copain, cette confiance mutuelle, celle que tu as offert à ton chéri ! Bravo pour ca !
Parfois je me trouve égoïste car je me dit que finalement ce n’est pas juste qu’il y ai seulement « moi » qui en souffre, qu’il « pourrait » faire un pas vers moi ... mais je me dit que je ne peux pas vraiment penser cela ... un bébé c’est un engagement ...
@coccithilde mais du coup vous êtes au préservatif, c'est une méthode qui connaît des échecs, à tout hasard tu as essayé de sonder le terrain en mode "OMG j'ai deux jours de retard, c'est sûrement rien mais si ça arrivait maintenant par accident tu en penserais quoi ?"
Je dis ça parce que je me souviens avoir lu des madz (me rappelle plus qui, désolée) dont le compagnon préférait ne pas savoir quand ça arriverait, au point de leur demander d'arrêter leur contraception sans leur dire quand elles le feraient...
Parfois on accueille mieux une surprise qu'on ne se sent capable de planifier (ça fait aussi penser à @Aleynia dont le compagnon a bien mieux accepté l'idée d'un bébé surprise que ce qu'elle pensait) dans l'idée "oui, mais pas tout de suite, enfin, si ça arrivait "maintenant" c'est peut-être pas une catastrophe non plus..."
Bien sûr je parle surtout pas de lui forcer la main, mais comme je disais, pour avoir été celle qui freine, on peut porter en nous un désir réel et ne pas le savoir encore... Et un brin d'inattendu peut révéler des choses.
Je me souviens avoir lu aussi des histoires où suite à un long retard de cycle, qui finalement n'était qu'un retard, le compagnon qui était terrifié ressent finalement de la déception au test négatif, et réalise à ce moment-là qu'en fait il est prêt, qu'il en a envie
@Plume* c'est tellement ça ! La valse entre la peur et l'envie, et l'envie qui gagne du terrain au fil du temps...
@coccithilde Oui nous voulons nous marier et avoir des enfants. Et pas dans 20 ans. On est prêts. On se pacs à la fin du mois ou début du prochain. On parle tt le temps d'enfants ou du mariage (on a déjà le thème alors qu'il n'a pas encore fait sa demande). On est en pleine grooooosse discussion ces jours ci justement sur cet ordre entre mariage et bébé.
Pour répondre à ta question que j'avais oublié. J'essayais de ne pas trop lui en parler de moi même sauf quand c'était trop dur. Et quand c'était lui qui abordait le sujet on creusait un peu jusqu'à ce qu'en général il me dise "mais on parle pas de ça ! c'est pas tout de suite ! ça m'énerve " à quoi je répondais l'imparable "c'est toi qui a lancé le sujet ... peut être que c'est parce que ça t'angoisse ... Mais ok si tu veux on arrête d'en parler pour tout de suite". Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il dise " je sais que c'est moi qui ai lancé le sujet parce que ça m'angoisse et que j'essaie de répondre à mes peurs mais là c'est trop on arrête on reprendra une autre fois" et qu'enfin il n'ai plus besoin d'arrêter puis carrément qu'il soit de plus en plus prêt. Il a été prêt avant de s'en rendre compte. Il me disait "mais je peux pas être papa : et q'il tombe malade ? et si je ne sais pas faire ? et si ? et si ? et si ?" et je lui répondais que c'est justement parce qu'il a ce type de doutes qu'il est prêt. L'idée a fait son chemin et il s'est renseigné. (il m'a demandé de regarder les maternelles avec moi : je regarde la maison des maternelles en replay. CHAQUE épisode. Creeeeepyyyyy ) et maitenant il a des angoisses normales mais il dit qu'il est prêt.
@Sildan Oui on est au préservatifs, et on est conscient qu'il y a des échecs. C'est arrivé le mois dernier, j'ai eu 8 jours de retard (chose qui n'était jamais arrivée.) Je lui ai dit, mais je pense qu'il ne réalisait pas que c'était possible que je sois tombée enceinte (pas de préservatif déchiré ...). On a déja parlé du fait que si je tombais enceinte par "accident" il était inenvisageable que j'avorte, il a approuvé, mais a quand même précisé que " faudrait pas que ca arrive maintenant, c'est pas le moment". Peut être que si le retard était plus long... Je ne sais pas. J'ai l'impression de devoir trouver des stratagèmes et c'est pas très sain :/
Impossible pour lui que j'arrête une contraception sans lui dire (si j'avais été sous pilule), il aurait perçu ca clairement comme un poignard dans le dos.
@idrileo Ouiiii je suis remontée un peu plus haut et j'ai lu ton parcours du coup Il arrive aussi avec mon copain que ce soit lui qui lance le sujet, j'essaie de ne pas être la première à lancer le sujet, mais actuellement c'est vraiment difficile, je n'ai envie de parler que de ça et ca me fait souffrir à vrai dire.
En fait on a déja beaucoup parlé des prénoms (on a même déja trouvé nos prénoms...), il lui arrive souvent de toucher mon ventre et de dire des choses du genre "et dire qu'un jour il y aura un bébé la dedans".. C'est tellement touchant et tellement brisant en même temps.
Ce matin, pour "rigoler" j'ai dit que j'avais changé d'avis et que je ne voulais plus allaiter, il m'a directement dit "t'es sérieuse?!", alors j'ai dit que non etc... Donc il a rebondit en disant que pour lui ca aurait été compliqué etc. et j'ai continué la discussion en expliquant que j'avais commencé à lire et écrire sur ce topic etc, que ca me permettait de voir que je n'étais pas seule et que parfois, les choses pouvaient changer plus vite qu'on ne le pensait. Ce a quoi i la repondu qu'il avait l'impression que je lui mettait la pression, que je voulais absolument le faire changer rapidement d'avis etc. Quelque part ce n'est pas tout à fait faux, j'aimerai vraiment qu'il puisse avoir un "déclic" et a côté de ça je suis bien consciente que le déclic se fera tout seul, sans mon intervention. Je n'ai pas envie qu'il voit ca comme une pression. Du coup je ne sais pas bien quoi faire. Arrêter d'en parler? Garder ça pour moi ? ... Ca devient vraiment compliqué car l'envie est vraiment de plus en plus grande ... ca me rends malheureuse en fait.
@coccithilde en fait à te lire, ton copain est déjà prêt, s'il est ok en cas d'accident, il ne reste qu'un minuscule pas à franchir ; et ça peut lui prendre quelques temps pour le franchir, pour toi c'est forcément une éternité, mais bon, objectivement ce n'est peut-être pas infaisable de l'attendre encore un peu...
Je ne minimise pas ton sentiment d'être malheureuse, parce que je le comprends vraiment, mais au fond ton copain est tout prêt de te rejoindre, même si ta souffrance actuelle te donne l'impression qu'il est à des kilomètres.
Et comme dit @Plume* , à l'intérieur de lui il fait sûrement des allers-retours entre oui et non, il s'approche et il recule, peut-être que tu peux tenter de reculer un peu, d'en parler moins quelques temps (je sais que c'est dur, au pire tu en parles trois fois plus ici pour compenser ! ), pour qu'il ressente moins de pression, et puis tu en reparles plus tard...
Là où tu as raison, c'est que le déclic ne peut venir que de lui, et j'ai l'impression que tu as déjà fait tout ce que tu pouvais faire pour préparer le terrain (et il t'a exprimé que dans l'ensemble il n'est pas hostile à l'idée, parfois c'est même lui qui lance le sujet), je suis d'accord que tenter plus virerait au stratagème malsain :/
Vient compenser ici, nous ça nous met pas la pression et puis on est nombreux.ses à comprendre ton impatience
@Sildan oui je pense que je vais essayer d'en parler moins, ca va être compliqué, on est un couple qui se parle beaucoup et ça va être la première fois que je vais "cacher" quelque chose. Mais c'est pour la bonne cause hein
En tout cas merci, je savais qu'en venant ici je trouverai le réconfort ...
@coccithilde
Je ne sais pas si on peut dire que tu lui "cacherais" quelque chose, vu que tu lui en as parlé, y compris de ton intervention sur le forum : d'une certaine manière tu réponds à sa demande de ne pas lui mettre la pression, de ne pas chercher à le faire "changer d'avis rapidement", ce n'est pas comme s'il y avait encore quelque chose qu'il ignore...