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Androktasiai : c'est tout ce que je te souhaite
. Et merci pour ton soutien.
C'est marrant comme je me sens sereine par rapport à ça. Quand la période supposément fertile du mois est là, je fais tout ce que je peux pour ne pas y penser histoire de ne pas bloquer la machine. Et ensuite, la galère commence. J'ai l'impression d'être une prisonnière qui compte les jours jusqu'à la date fatidique des règles, qui ne manquent jamais d'arriver. Mon esprit s'emballe et c'est très dur d'attendre, d'espérer. Mais là, je suis juste zen. Pourtant, au fond de moi, si j'écoute les symptômes de mon corps, je sais que mes règles sont très proches (je pense demain). Et ça ne m'atteint pas. En fait, je crois que savoir que je n'y peux plus rien à ce stade du cycle m'apaise. C'est trop tard. Et tout recommencera dans quelques jours, le même cirque.
Et puis maintenant qu'avec mon chéri on discute de plus en plus souvent et sérieusement de partir vivre à Bordeaux cet été, j'ai un autre objectif en tête. Regarder les annonces, imaginer notre vie là-bas, établir des budgets, discuter des menus détails qu'il nous faudra prendre en compte avant et pendant le déménagement, notre vie d'ici-là (faut-il quand même chercher plus grand ou rester dans mon chez-moi trop petit ?). Ca m'éloigne un petit peu de ce projet qui ne se concrétise pas.