Espace de discussion et de compréhension CF-parents et parents-CF

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@Fealynn
Justement, je n'en veux pas aux personnes qui bénéficient d'aide...

C'est clairement contextualisé et je fais référence à une situation précise à laquelle j'ai été confrontée plusieurs fois.
Quand tu es passée prioritaire ça n'a pris que 5 minutes tu disais. Ça n'etait pas le cas dans les situations que j'ai vécu, sinon la question ne se poserait même pas.
Et je ne suis pas inhumaine, il ne s'agissait pas non plus d'enfants en pleurs ou visiblement en souffrance...

Quand je voyage je paye souvent mon billet un + cher pour prendre AF-KLM, pour maintenir mon statut prioritaire qui me permet de gagner du temps (du temps de travail dans les espaces reservés, pas pour aller faire les duty free ou manger un sandwich). La logique commerciale fait que j'ai droit à un traitement de faveur, en échange de favoriser cette compagnie. Et j'aimerais donc en bénéficier puisque c'est un dû commercial.

Je ne suis pas contre une file "situation de handicap/femme enceinte/autre..." à l'aéroport, surtout quand il y a 5 ou 6 comptoirs d'enregistrements ouverts pour un vol.

Ce qui me gêne c'est uniquement quand la file Sky priority n'en est pas vraiment une.

Tout comme dans le sens inverse les caisses affichées "prioritaires+tout public" me gênent en supermarché, car jai remarqué que les personnes prioritaires n'osent pas systematiquement y aller, car il y a déjà tout un tas de personnes non prioritaires à qui il faudrait demander de laisser leur place. Dans mon magasin Carrefour, il y a une caisse 100% prioritaire avec un téléphone qu'on decroche pour appeler un.e cassier.e et une chaise pour l'attendre. J'en bénéficie enceinte et je trouve ça très bien donc je ne crache pas non plus dans la soupe.

Je ne pense pas être arrogante ou condescendante et si c'est ce qui transparaît dans mes messages je dois vraiment mal exprimer ma pensée...

 

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J'avais ecrit le message ci-dessous dans le topic des CF, pensant être dans ce topic ci.
Je l'y recopie donc


@Pomella Comme tu dis, un enfant c'est pas une pâtisserie. Rennoncer à un désir d'enfant, c'est pas la même chose que de sauter un goûter.
Je ne sais pas si tu as déjà parlé à des couples infertiles mais si c'est le cas, tu verras vite que la souffrance est réel.

Est-ce que ça veut dire que ce désir prime sur le futur bien-être de l'enfant ? Et que ce désir est souverain ?
Non bien sûr.
Mais est-ce que vivre à Paris sans être riche est une raison suffisante pour s'asseoir sur ce désir ? Alors même que toutes les autres conditions sont remplies pour rendre un enfant heureux ?
Non plus.
Sinon, on pourrait pousser le raisonnement plus loin et dire que les gens de condition modeste (je ne parle pas de la vraie pauvreté) devraient s'abstenir d'être parents car les enfant vont en souffrir. Idem pour les parents LGBT, par exemple....

Ça serait bien de ne pas juger trop vite des choix auxquels sois-meme confronté

 

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@Pomella Je te réponds ici pour éviter d'imposer ce genre de discussion aux CF du topic. Encore désolée pour mon erreur

Le rapport avec l'infertilité, c'est que renoncer à avoir des enfants quand on en veut, que ce soit parce qu'on n'en est pas capable pour des raisons biologiques (infertilité) ou autre (pauvrete, handicap...), c'est une réelle souffrance

Une fois encore, le bien de l'enfant à venir passe avant, c'est évident.
Mais peux-tu me définir ce que sont des conditions matérielles acceptables ?
Toi tu dis avoir souffert d'être un enfant dans une famille pauvre. Est-ce pour ça qu'il serait justifié d'interdire aux familles pauvre d'avoir des enfants ?
Ça me parait être la porte ouverte à toutes les dérives
De mon côté, mes parents sont l'un très vieux et l'autre très handicapée. Handicap résultant en plus d'une maladie qui peut avoir un facteur génétique.
Et oui, j'en bave, et pas qu'un peu, et oui j'ai été anxieuse toute mon enfance à l'idée que mon père allait mourir avant que je ne sois adulte. Mais moi, je ne regrette pas du tout d'être venue au monde pour la cause
Je peux entendre que d'autres enfants dans ma situation l'ait très mal vécu mais je n'accepte pas qu'on dise que du coup, il est légitime d'interdire aux personnes atteintes de handicaps/maladies lourdes d'avoir des enfants.
Ça m'aurais fait rater la seule aventure qu'il y a à vivre, de mon point de vue

 

[Fealynn]

@Gaëlle-m Euh, non je crois bien qu'on parle de la même chose, à savoir faire enregistrer ses bagages en premier quand on arrive à l'aéroport... Pas quand on monte dans l'avion.

 

[Efe']

@Mamy_Plug : je me permet de te répondre, étant donné que mon fils souffre d'une maladie génétique et que le risque qu'il en aille de meme pour mon suivant est important ( même si ce n'est pas un handicap "tres " important par rapport à certains, ça peut devenir tres lourd).
On s'est posé la question pour un deuxième. D'ailleurs, l'img nous sera proposé si le deuxième est malade, mais on a décidé qu'on continuerai quand même.

Parce que même si notre premier est malade, qu'il va à l'hôpital toutes les semaines, qu'il y a des choses qu'il ne peut pas faire... C'est un petit garçon heureux, épanoui, et je sais qu'on sera pret à faire ce qu'il faut pour qu'il en soit de meme pour un deuxième meme malade.

 

[Efe']

@Mamy_Plug : la question ne s'est pas posée pour le premier parce qu'on ne l'a découvert que quand mon fils avait 6 mois.
Si on avait su avant... Je ne sais vraiment pas ce qu'on aurait fait. Je suppose qu'on aurait pris des avis auprès de parents d'autres enfants souffrant de la maladie...
Après, j'ai bossé quelques années avec des enfants handicapés, du coup, je savait à peu pres ou etait ma limite: je n'aurais pas supporté de poursuivre une grossesse en sachant que c'était une maladie avec un décès tres jeune, ou une souffrance physique permanente: mais un handicap qui se gère "bien" à condition de consacrer du temps, d'avoir un bon cadre de vie, d'avoir assez d'argent pour proposer à l'enfant des activités sympas adaptées ( ce qui était notre cas): oui.

 

[Efe']

@Pomella : la sale égoïste que je suis apprécie beaucoup je vais pas signaler ton message parce que je suis de bonne humeur après une bonne journée avec mon fils si malheureux d'avoir une mère indigne telle que moi, mais j'ai quand même hésité.

 

[Aleynia]

Oh putain la violence

Je reste juste sans voix.

 

[Chambray]

@Pomella
Et bien pour être honnête, mes gènes supposément défectueux te disent de te mêler des tiens

Du coup, étant donné que la cause de la plupart des maladies plus ou moins courantes (certains cancers, dépression, bipolarité, maladies auto-immunes...) n’est pas établie, pourrait comme pourrait ne pas être partiellement génétique ... on fait quoi, exactement ? On n’a pas d’enfant en vertu du principe de précaution ? Ça fait quoi, le quart de la population à interdire de reproduction ? Supeyr

 

[Cha_215]

@Pomella "Si ça soulage votre conscience" mais quelle condescendance ...

 

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@Pomella

De ce que je comprends, tu as eu un parcours extrêmement compliqué. Et je veux comprendre que tu en veuilles à tes parents s'ils t'ont transmis un handicap lourd en toute connaissance de cause.
Ceci dit, toutes les situations sont différentes et ce genre de question est tres complexe.
Ta douleur ne te donne pas le droit de juger les autres avec une telle violence. Bien sûr tu as le droit avoir un avis, du type "les parents qui savent qu'ils vont transmettre un handicap ou une maladie ne devrait pas le faire". Mais c'est différent que de les juger personnellement sans connaître leur situation

Dans mon cas, et pour répondre aussi à @Mamy_Plug

Spoiler: Pas citer

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Partant de la, une considération plus générale : avoir des enfants implique une prise de risque.
Des parents avec toutes les bonnes conditions peuvent se retrouver en chaise roulante suite à un accident ou dans la mouise financièrement parlant sans l'avoir vu venir.
Alors oui, quand on SAIT que la vie de l'enfant sera hyper dure et compliquee, on peut se demander pourquoi continuer. Mais c'est un choix personnel qui implique bcp d'éléments compliqués et très personnels.
Et d'un point de vue social, l'idée de restreindre le droit à la parentalité me fait très peur. Tu peux te renseigner sur le système anglais : ça fait froid dans le dos.

Une petite dernière remarque : l'envie d'un enfant biologique n'est pas stupide, elle est irrationnelle. Et oui, on peut essayer de la tempérer par la raison, mais c'est facile de la juger quand on ne l'éprouve pas

 

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En ce qui concerne l'Angleterre, il n'y a pas de limite aux droits d'avoir des enfants (je serais bien curieuse de voir xomment réaliser ça) mais ce pays à une longue histoire d'enlèvements legaux des enfants de familles pauvres pour les donner à des familles riches.
Et il y a quelques cas extrêmes de violences légales exercée sois-disant pour le bien des enfants. Comme ce cas qui m'avait terrifiée
https://www.google.be/amp/s/www.lex...mposee-a-une-femme-bipolaire_1304749.amp.html

Dans un autre genre et pour d'autres raisons (religieuses), l'Irelande à à aus longtemps vole les bébés de jeunes filles pour les confier à des familles riches.
Tu as notamment le film "Magdalenes Sisters" qui en parle (très dur à regarder, bcp de violence sexiste)


En ce qui concerne l'envie d'enfant biologique... Je serai bien en peine de l'expliquer et quand bien même, je ne pourrais pas pretendre faire de mon cas une généralité
Quand tout se passe bien (donc hors question de handicap dont on parlait), l'enfant biologique est bien bien plus facile à obtenir qu'un enfant adopté déjà.
Par ailleurs, si certaines femmes redoutent la grossesse, ça reste une expérience unique que beaucoup d'autres ont envie de vivre.
Perso, j'ai grandit en trouvant les relations entre parents adoptifs et enfants adoptés très belles, et au final, une fois mon désir d'enfant éveillé, je n'ai jamn'a considéré la possibilité d'adopter.
J'avais cette vision de nous comme un jardin : on avait tout cet amour entre nous et on pouvait faire naître et grandir en core plus d'amour (cheesy, j'assume).
Et ça a un côté que je trouvais magique.
Tout simplement