Tu vois la vie en rose ? Alors cours vite remercier papa-maman qui t'ont très probablement légué la version longue du gène transporteur de la sérotonine 5-HTT : le gène du bonheur...
Une étude menée par le chercheur Jan-Emmanuel De Neve de la London School of Economics et rapportée dans le Journal of Human Genetics montre que la capacité à voir la vie du bon ou du mauvais côté est liée à un gène qui régule la circulation de sérotonine, une substance chimique qui véhicule les messages entre les cellules nerveuses dans notre cerveau.
Les êtres humains ont tous deux copies du gène, un transmis par la mère, l'autre par le père. Plusieurs combinaisons sont donc possibles: deux longs, deux courts ou encore un long et un court.
L'étude s'est appuyée sur des données de la National Longitudinal Study of Adolescent Health et a porté sur 2 574 Américains. Elle permet de comprendre "les mécanismes biologiques qui influent sur le taux de satisfaction de la vie", souligne Jan-Emmanuel De Neve au Guardian.
Parmi les 40% d'individus qui se sont déclarés "très satisfaits", 35,4% ont deux variantes longues du gène et seulement 19,1% ont deux variantes courtes. Il y a donc une sur-représentation des personnes disposant de deux variantes longues chez les gens heureux. A l'inverse, parmi ceux qui se déclarent "insatisfaits" de leur vie, 26,2% ont deux variantes courtes contre 20% qui ont deux variantes longues.
Rassurons nous, tout n'est pas joué dès le berceau. De Neve tient à préciser que si ce gène a bien une influence importante, il n'est pas question d'affirmer qu'il est la cause du bonheur. Le bonheur est une affaire complexe, pour l'essentiel fruit de notre expérience et de notre vécu.
Ouf !
Si tu speak english, profite de ton passage ici pour mesurer ce qui te rend heureuse en participant à l'enquête track your happiness lancée par Matthew Alan Killingsworth de l'université d'Harvard.
Une étude menée par le chercheur Jan-Emmanuel De Neve de la London School of Economics et rapportée dans le Journal of Human Genetics montre que la capacité à voir la vie du bon ou du mauvais côté est liée à un gène qui régule la circulation de sérotonine, une substance chimique qui véhicule les messages entre les cellules nerveuses dans notre cerveau.
Les êtres humains ont tous deux copies du gène, un transmis par la mère, l'autre par le père. Plusieurs combinaisons sont donc possibles: deux longs, deux courts ou encore un long et un court.
L'étude s'est appuyée sur des données de la National Longitudinal Study of Adolescent Health et a porté sur 2 574 Américains. Elle permet de comprendre "les mécanismes biologiques qui influent sur le taux de satisfaction de la vie", souligne Jan-Emmanuel De Neve au Guardian.
Parmi les 40% d'individus qui se sont déclarés "très satisfaits", 35,4% ont deux variantes longues du gène et seulement 19,1% ont deux variantes courtes. Il y a donc une sur-représentation des personnes disposant de deux variantes longues chez les gens heureux. A l'inverse, parmi ceux qui se déclarent "insatisfaits" de leur vie, 26,2% ont deux variantes courtes contre 20% qui ont deux variantes longues.
Rassurons nous, tout n'est pas joué dès le berceau. De Neve tient à préciser que si ce gène a bien une influence importante, il n'est pas question d'affirmer qu'il est la cause du bonheur. Le bonheur est une affaire complexe, pour l'essentiel fruit de notre expérience et de notre vécu.
Ouf !
Si tu speak english, profite de ton passage ici pour mesurer ce qui te rend heureuse en participant à l'enquête track your happiness lancée par Matthew Alan Killingsworth de l'université d'Harvard.