Kiriothus;3518512 a dit :
J'ai bien dit que c'était puérile comme réaction, hein. Après, je comprends l'idée, et je comprends mieux le rapport à la famine dans le monde/à la pollution, mais, quitte à être égoïste, tant pis, je continuerais à manger de la viande (et je passe pour une grosse conne insensible qui n'en n'a rien à faire de l'avenir de la planète et de la faim dans le monde)(ce qui est faux).
En fait, comme je le disais plus haut, je crois qu'il faut avant tout redéfinir ses priorités et se poser ses propres limites.
Si tu es touchée par l'argument écologique mais que tu ne peux renoncer à la viande tu peux tout de même agir en réservant la viande pour les weekends par exemple et en contrôlant sa provenance et la façon dont elle a été traitée et nourrie. Ton impact écologique sera ainsi réduit. Évidemment, si ton but est de limiter les dégâts au plus possible, il vaudra mieux ensuite te passer totalement de viande mais tu es la seule à pouvoir le décider.
Le processus entre la prise de conscience et le renoncement à ses habitudes peut être très long. Je crois que peu de gens deviennent vegan du jour au lendemain. Moi même qui suis végétarienne depuis l'enfance et je n'ai pas encore passé le cap.
Pourtant, une fois que l'on a commencé à réfléchir à l'impact de nos actes, il est difficile de revenir en arrière. On découvre toute une nouvelle manière de penser, on s'aperçoit que tout ce que l'on savait jusqu'ici peut être remis en question et surtout on prend conscience de notre pouvoir d'agir pour changer les choses. Ça parait un peu con-con, un peu hippie de dire ça mais c'est vraiment exaltant de savoir que nous comptons, que nous avons un rôle à jouer. Petit à petit on repousse nos limites, on apprend à se libérer de la pensée unique qui nous a été imposée, on s'interroge sur l'alimentation, la santé, le sens du travail, la souffrance animale et humaine, l'éducation et on adopte nos comportements en fonctions de nos réflexions. C'est vraiment enrichissant de prendre possession ainsi de sa vie. On découvre parfois des choses que l'on ne soupçonnaient pas et qui nous paraissent insoutenables et parfois il nous arrive de nous dire: "merde, il faut que je le dise aux autres, une fois qu'ils le sauront ils ne pourront plus fermer les yeux!" et on se retrouve à avoir un discours qui peut paraitre extrême à tous ceux qui n'ont pas fait tout ce chemin.
Il y a également une notion d'urgence: nous savons que la planète souffre et nous avec. Nous avons parfois envie de dire la vérité toute crue afin justement de hâter les prises de consciences. Il ne faut pas nous en vouloir, nous oublions que l'être humain à besoin de temps pour changer sa pensée!
Je l'ai constaté sur le topic concernant les dérives des JO. Mon discours n'était pas adapté aux autres lectrices. Mes mots ont été trop violents et avec le recul je m'aperçois que c'est contre-productif.
Il est aussi très décourageant d'adopter un comportement pour le bien de tous et de ne pas obtenir de reconnaissance en échange ou de constater que d'autres continuent à avoir des habitudes qui détruisent notre travail. Je pense notamment au tri sélectif: je m'emporte avec violence contre ceux qui mettent, par exemple, du plastique dans la poubelle papier. En faisant cela par négligence, ils anéantissent tout le travail de ceux qui ont pris le temps de trier.
Bref, tout ça pour dire qu'il ne faut pas se braquer! Si ces sujets vous intéresse mais que le travail d'information vous semble trop énorme, vous pouvez liker quelques pages bien choisies sur facebook. Vous aurez ainsi accès quotidiennement à des articles que vous lirez ou non en fonction de votre temps. L'information arrivera directement sur votre mur. Je pense à
Mr Mondialisation par exemple ou à
J'ai un doute.com.
Je finirai mon (long) discours avec
cette vidéo de
j'ai un doute.com qui explique de façon concise tout ce que nous pouvons faire concrètement pour faire évoluer le monde.
Voila, j'espère n'avoir brusqué personne car ce n'est vraiment pas mon but!