Double post, désolée, j'ai mis du temps à retrouver le bon lien, je ne me souvenais plus du nom.
Je voulais vous partager le travail d'une photographe qui a passé dix jours dans un bordel allemand et photographié des clients, puis leur a demandé pourquoi ils se rendaient dans des lieux de prostitution. Ces hommes sont volontaires pour la photo et pour sa diffusion, savent qu'ils sont interrogés, acceptent également la diffusion de leur réponse. Les textes sont en anglais et en allemand sur le site.
Bettina Flitner war 2013 zehn Tage in dem “Wellness Bordell” Paradise in Stuttgart. Sie hat die Männer gefragt: “Warum sind Sie hier?” und fotografierte sie auf den Bordellbetten ; Bettina Flitner stayed 2013 for ten days in the brothel “Paradise”. She asked the johns:”Why are you here?” and photogr
www.bettinaflitner.de
Rapide traduction française pour chacune des images :
Christian, 23 ans : "Pourquoi je paye pour du sexe ? Les femmes m'agacent, elles me stressent. Payer pour ça, au moins, c'est quelque chose. Ejaculer sur le visage coûte 50€ de plus. C'est du vrai pouvoir. Tu peux faire ce que tu veux avec la femme."
Dung, 28 ans : "Un rendez-vous amoureux, c'est stressant et ça prend du temps. Mon type de fille ? Pas asiatique, en tout cas. Certainement pas.
[le gars est asiatique] Il doit y avoir une forme de connexion entre moi et la fille, comme ça c'est fun pour elle. Enfin, parfois, elles regardent leur montre dès que tu rentres dans la pièce. Là, c'est pénible."
Ingo, 43 ans : "A l'extérieur, je suis trop timide pour aborder quelqu'un. Je suis tombé amoureux deux fois d'une fille dans un bordel. C'est l'effet "bon samaritain", tu veux les sortir de là. Mais ça ne m'arrivera plus. Enfin...je retourne toujours voir la même."
Iwan, 65 ans : "Normalement, il faudrait que j'invite une femme deux fois au restaurant, ça fait 100€. Ici, au moins, ça marche tout de suite. Tu t'y habitues. La Colombienne que j'ai vu la semaine dernière était à fond. Mais elle est partie d'un coup, c'est dommage."
Guenther, 55 ans : "J'aime pas celles qui sont trop professionnelles, j'aime mieux celles qui font ça que de temps en temps. La performance est meilleure. Ma dernière m'a dit "c'était le meilleur coup de ma vie !" 50€. Le rapport qualité-prix est bon."
Joachim, 58 ans : "Quand tu viens dans un club comme ça, les femmes normales ne te conviennent plus. Sacrés personnages. Ma fille a 26 ans, je m'assure que les femmes en ont au moins 27. Il y en a beaucoup qui ont des proxénètes, ici, je leur ai vu leur donner l'argent de mes propres yeux."
Kai, 49 ans : "Normalement, j'aurais jamais des femmes comme ça. Et puis ici, parfois, je repousser les limites. C'est 100€ pour de l'anal. Je viens voir la même depuis trois ans, deux fois par mois."
Ralf, 28 ans : "La première fois que j'ai fréquenté un bordel, j'avais 17 ans. Les filles sont intelligentes, elles parlent beaucoup, ici. J'avais une copine pendant quatre ans, mais elle a tout découvert. Maintenant je suis en train de créer une plateforme pour que les clients puissent s'acheter des alibis - accident de voiture, hospitalisation, tout ce que tu veux."
Rudi, 73 ans : "Je suis marié depuis 50 ans, et heureux en mariage, mais ma femme n'est pas pareille, c'est une bonne catholique... Les filles sont sympas et propres. Je viens avec des collègues, on peut parler affaires dans le sauna."
Je répète, ils assument de dire ça avec leur tête affichée à côté, en sachant que ça sera diffusé.