Désolée pour ton oral @Bastet, même lorqu'on s'y attend ce n'est jamais agréable de se sentir en échec si tu avais demandé à refaire ton année, j'espère que la prochaine te permettra de te sentir plus à l'aise !
Félicitations pour ta prochaine adoption @Peutwishia un petit chat, ça embellit vraiment le quotidien!
Gros à toutes celles et tous ceux qui en ont besoin
Je crois que je comprends le "décalage" dont parle @Mimi Pinkerton. Personnellement, il ne m'est pas insupportable puisque j'avais besoin de changer quelque chose avant, puisque c'est mieux pour moi que je n'aie pas retrouvé exactement mes repères d'avant. Cette petite incohérence avec la réalité telle que connue, si elle n'est pas toujours plaisante et joue encore parfois à me surprendre, est finalement pour moi plutôt salvatrice, elle m'empêche de me sentir piégée dans un gouffre, une spirale sans fin, c'est un évènement marqueur du temps, ça me permet de laisser mentalement des choses derrière moi en créant une frontière invisible mais palpable. Et elle prolonge l'impression de parenthèse, qui me permet de m'épanouir un peu, même de manière illusoire, de ne pas me forcer à me confronter à la finitude et la mortalité, la finitude étant ici posée par définition, même mouvante.
Je suis une formidable autruche. Je noie l'incertitude sous une masse de bruit, des livres, des apéros, des balades, des histoires de garçons, de la musique en boucle, des projets à très court terme. Je n'arrive pas à me projeter au-delà de quelques semaines. La seule chose qui me rassure, c'est que pour une fois c'est à peu près normal haha, mais en vrai je suis terrifiée. Je n'ai aucune perspective professionnelle solide au-delà de mi-juillet. La seule chose que je sais, si, c'est que je vais reprendre la fac à la rentrée, c'est déjà un point d'ancrage. Et même mes projets pour l'été sont flous, mobiles, ma semaine avec ma bande de potes est en train de tomber à l'eau, j'avais vraiment besoin de me raccrocher à ça, un moment de ressourcement. Donc j'avance à l'aveugle avec un petit bâton trop court pour ne pas me buter dans les murs, je fais énormément de bulles et de lâchers de paillettes pour surnager, même si j'arrive à prendre à nouveau des moments plus calmes, introspectifs, sans que mon cerveau prenne l'allure d'une horloge atomique. Ce n'est pas désagréable foncièrement, mais c'est épuisant et je sais que ce n'est pas bon pour moi sur le long terme.
Félicitations pour ta prochaine adoption @Peutwishia un petit chat, ça embellit vraiment le quotidien!
Gros à toutes celles et tous ceux qui en ont besoin
Je crois que je comprends le "décalage" dont parle @Mimi Pinkerton. Personnellement, il ne m'est pas insupportable puisque j'avais besoin de changer quelque chose avant, puisque c'est mieux pour moi que je n'aie pas retrouvé exactement mes repères d'avant. Cette petite incohérence avec la réalité telle que connue, si elle n'est pas toujours plaisante et joue encore parfois à me surprendre, est finalement pour moi plutôt salvatrice, elle m'empêche de me sentir piégée dans un gouffre, une spirale sans fin, c'est un évènement marqueur du temps, ça me permet de laisser mentalement des choses derrière moi en créant une frontière invisible mais palpable. Et elle prolonge l'impression de parenthèse, qui me permet de m'épanouir un peu, même de manière illusoire, de ne pas me forcer à me confronter à la finitude et la mortalité, la finitude étant ici posée par définition, même mouvante.
Je suis une formidable autruche. Je noie l'incertitude sous une masse de bruit, des livres, des apéros, des balades, des histoires de garçons, de la musique en boucle, des projets à très court terme. Je n'arrive pas à me projeter au-delà de quelques semaines. La seule chose qui me rassure, c'est que pour une fois c'est à peu près normal haha, mais en vrai je suis terrifiée. Je n'ai aucune perspective professionnelle solide au-delà de mi-juillet. La seule chose que je sais, si, c'est que je vais reprendre la fac à la rentrée, c'est déjà un point d'ancrage. Et même mes projets pour l'été sont flous, mobiles, ma semaine avec ma bande de potes est en train de tomber à l'eau, j'avais vraiment besoin de me raccrocher à ça, un moment de ressourcement. Donc j'avance à l'aveugle avec un petit bâton trop court pour ne pas me buter dans les murs, je fais énormément de bulles et de lâchers de paillettes pour surnager, même si j'arrive à prendre à nouveau des moments plus calmes, introspectifs, sans que mon cerveau prenne l'allure d'une horloge atomique. Ce n'est pas désagréable foncièrement, mais c'est épuisant et je sais que ce n'est pas bon pour moi sur le long terme.
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