Bonsoir bonsoir !
Pour ma part ma mère, même si elle est plutôt cool m'a quand même mise en garde contre les agressions et notamment les viols. Mon père, venant d'une famille plus "inquiète" (pour ne pas dire alarmiste), lui a été plus catégorique. En mode "Oui mais y a des mecs tu vas leur sourire, y vont trouver sympa, autant y a en a ou deux qui vont penser que tu es une salope". Et autres joyeusetés du genre. Et plus je protestais contre la noirceur du tableau, plus il en rajoutait une louche, se récriant contre ma "naïveté", arguant que lui était un homme (donc tous les hommes pensent touuus comme lui ça va de soi). J'ai eu beau ne pas trop écouter ses paroles (volontairement exagérées pour faire en sorte que je l'écoute cinq secondes), ben y en a quand même quelques unes qui se sont insidieusement incrustées dans mon cerveau. Du coup, lorsque la nuit, un mec vient m'accoster pour me demander un renseignement ou service (feu/indications géographiques/clope?Autre? ) et que ça se transforme en "ouais t'es charmante/mignonne ect..." (ouais bon tu acceptes le compliment, ça fait toujours plaisir) qui se transforme en tenage de jambe (où tu te dis que tu fais ta BA du moment, juste cinq minutes et basta) et finit par une tentative de te rammener chez lui... Que le gars commence à se faire un peu insistant . Il te fout pas un couteau sous la gorge, mais il ne comprend pas (ou fait semblant) tes "non mais j'ai des amis qui m'attendent/Je dois y aller, là" et continue a insister voir essaie de te prendre dans tes bras... Comment ne pas repenser aux paroles paranoïaques de ton paternel?... Tu finis par penser que, notamment la nuit, quand un mec te dit "bonsoir"/fait un compliment, tu traces, tu t'arrêtes pas! Parce sinon... T'en as pour cinq minutes minimum à te sortir d'une drague pas forcément dangeureuse mais dans tous les cas lourdingue. Donc tu t'enfermes dans ta bulle et tu visses bien tes écouteurs sur les oreilles.
Pour ma part ma mère, même si elle est plutôt cool m'a quand même mise en garde contre les agressions et notamment les viols. Mon père, venant d'une famille plus "inquiète" (pour ne pas dire alarmiste), lui a été plus catégorique. En mode "Oui mais y a des mecs tu vas leur sourire, y vont trouver sympa, autant y a en a ou deux qui vont penser que tu es une salope". Et autres joyeusetés du genre. Et plus je protestais contre la noirceur du tableau, plus il en rajoutait une louche, se récriant contre ma "naïveté", arguant que lui était un homme (donc tous les hommes pensent touuus comme lui ça va de soi). J'ai eu beau ne pas trop écouter ses paroles (volontairement exagérées pour faire en sorte que je l'écoute cinq secondes), ben y en a quand même quelques unes qui se sont insidieusement incrustées dans mon cerveau. Du coup, lorsque la nuit, un mec vient m'accoster pour me demander un renseignement ou service (feu/indications géographiques/clope?Autre? ) et que ça se transforme en "ouais t'es charmante/mignonne ect..." (ouais bon tu acceptes le compliment, ça fait toujours plaisir) qui se transforme en tenage de jambe (où tu te dis que tu fais ta BA du moment, juste cinq minutes et basta) et finit par une tentative de te rammener chez lui... Que le gars commence à se faire un peu insistant . Il te fout pas un couteau sous la gorge, mais il ne comprend pas (ou fait semblant) tes "non mais j'ai des amis qui m'attendent/Je dois y aller, là" et continue a insister voir essaie de te prendre dans tes bras... Comment ne pas repenser aux paroles paranoïaques de ton paternel?... Tu finis par penser que, notamment la nuit, quand un mec te dit "bonsoir"/fait un compliment, tu traces, tu t'arrêtes pas! Parce sinon... T'en as pour cinq minutes minimum à te sortir d'une drague pas forcément dangeureuse mais dans tous les cas lourdingue. Donc tu t'enfermes dans ta bulle et tu visses bien tes écouteurs sur les oreilles.