Pour moi, la beauté du langage n'a rien à voir avec l'usage ou non des points médians qui viennent s'insérer au sein des mots. Sa beauté vient de ce qu'il nous connecte au monde et aux autres. Pas seulement sa beauté en fait, sa raison d'être. Il est à la fois témoin de comment nous percevons la réalité et, d'une certaine manière, il la modèle.
Moi quand je vois "chef.fe.s d'entreprise" au lieu de "chefs d'entreprise", et bien ça change ma perception de ce qui est nommé ainsi. Je vois un groupe d'hommes et de femmes dirigeant des entreprises. Quand je lis "iels", ça me rappelle que le genre est un spectre bien plus complexe que je le conçois instinctivement.
Le langage pour moi n'est pas du tout une question accessoire quand on parle de tolérance et d'inclusivité.
Reste le problème d'une langue française sexiste et complètement cis-genrée, pas du tout inclusive. Mais même si ça nous sort de nos habitudes et de ce qu'on a l'habitude de lire et d'écrire, ça vaut le coup d'aller faire un tour pour voir les recherches faites au sujet des pronoms et des accords possibles.
Parce que bon, à choisir entre un point médian qu'on peut éventuellement trouver inesthétique, un pronom qui nous paraît bizarre et le fait que la personne qui nous lise/écoute se sente le droit d'exister comme elle est... Personnellement, le choix est vite fait.
Changer sa manière d'écrire et y faire de la place pour toujours plus de personnes, c'est l'opportunité d'enrichir son rapport au monde, et moi je signe à fond pour ça. Pour les autres, mais aussi pour moi!
Moi quand je vois "chef.fe.s d'entreprise" au lieu de "chefs d'entreprise", et bien ça change ma perception de ce qui est nommé ainsi. Je vois un groupe d'hommes et de femmes dirigeant des entreprises. Quand je lis "iels", ça me rappelle que le genre est un spectre bien plus complexe que je le conçois instinctivement.
Le langage pour moi n'est pas du tout une question accessoire quand on parle de tolérance et d'inclusivité.
Reste le problème d'une langue française sexiste et complètement cis-genrée, pas du tout inclusive. Mais même si ça nous sort de nos habitudes et de ce qu'on a l'habitude de lire et d'écrire, ça vaut le coup d'aller faire un tour pour voir les recherches faites au sujet des pronoms et des accords possibles.
Parce que bon, à choisir entre un point médian qu'on peut éventuellement trouver inesthétique, un pronom qui nous paraît bizarre et le fait que la personne qui nous lise/écoute se sente le droit d'exister comme elle est... Personnellement, le choix est vite fait.
Changer sa manière d'écrire et y faire de la place pour toujours plus de personnes, c'est l'opportunité d'enrichir son rapport au monde, et moi je signe à fond pour ça. Pour les autres, mais aussi pour moi!