titpuce;4494596 a dit :Ça s'appelle de la schizophrénie à ce stade.
justine_-2;4494545 a dit :[...]
Et désolée mais je fais partie de ceux qui comprennent pas en quoi avoir 21 ans et 7 amis imaginaires est signe d'un épanouissement extraordinaire. Au contraire, je trouve ça immature et je serais pas forcément à l'aise de côtoyer quelqu'un comme ça.
C'est dommage, non ? Certain-e-s d'entre nous ont des vulnérabilités (des amis imaginaires, des pathologies physiques, mentales, des troubles du comportement alimentaire, des schizophrénie, des dépressions,...) - devrions-nous éviter ceux qui nous dérangent ? Pour tirer le trait plus loin, parquer ceux qu'on ne considère pas bien normaux ailleurs, hors de notre vue ?
L'épanouissement extraordinaire de M., en tout cas pour moi, c'est d'avoir pris conscience de sa vulnérabilité, de ses difficultés, de s'en être saisi à bras le corps, d'avoir cherché à comprendre, d'avoir trouvé de l'aide auprès de son psychologue, et d'avoir commencé à faire la paix avec tout ça !
moucheronne;4494609 a dit :Moi j'adore ces histoires de fameux "enfants surdoués" ... ils ont le droit à des diagnostiques psychopouetpouet et les étoiles qui brillent dans les yeux des parents. Moi on m'a jamais rien diagnostiqué, et finalement encore heureux... parce "enfant complètement con", n'aurait pas vendu du rêve à mes parents et à la maitresse de CE1.
Heureusement, je fais confiance aux surdoués, pour me rappeler de me pas bouffer du foin.
adita;4494613 a dit :Je ne pense pas que @Laumie voulait dire qu'elle serait mal à l'aise à côtoyer quelqu'un de malade, mais plutôt mal à l'aise à côtoyer quelqu'un qui est complètement épanouie dans la maladie.
Je fais partie d'une association de malade et quand j'entends une jeune fille (attention c'est la seule fois que j'ai entendu ça, ce n'est pas du tout représentatif) me dire que sa maladie est la meilleure chose qui lui soit arrivée... Ben je suis super mal à l'aise. Elle m'expliquait que "grâce" à la maladie elle avait connu l'asso et donc rencontré des jeunes, et que sa vie avait pris un sens.
J'ai été super mal à l'aise parce que pour qu'une personne me dise que sa maladie chronique, grave parfois, invalidante assez souvent, est la meilleure chose qui lui soit arrivée, il faut, il me semble, avoir de sérieux autres problèmes.
La maladie, comme les épreuves qu'on va affronter au court de sa vie, peuvent au final se révéler positif, nous apprendre des choses, nous aider à nous épanouir.
Par contre la maladie/les épreuves en elles-même ne sont jamais positives (enfin il me semble).
En fait je pense qu'on a ressenti la fin de l'article différemment (la dissociation est positive/ce que je retire de l'expérience de dissociation est positif).
Est-ce que par hasard, tu ne serais pas en train de tester avec tes quelques messages sur ce topic la mise à l'épreuve de notre nouvelle Charte, et notamment la partie concernant les témoignages et la bienveillance vis-à-vis de l'auteure ?mirmotton;4494651 a dit :je dis que ça mérite un avertissement, motif "condescendance"