L'impression d'être "perdue" dans une ville dont je définissais mal les contours m'a poursuivie pendant les premiers mois à Paris. J'angoissais vraiment dans l'idée de ne pas maitriser mon environnement, ni ses codes sociaux et de ne pas pouvoir "décider" quels endroits fréquenter etc. Parce que finalement, sociologiquement, les endroits que l'on fréquente à Paris définissent beaucoup de qui on est. C'est peut être pour ça que ce syndrome est aussi fort finalement : un provincial devra s'insérer dans un endroit qui lui correspond quand le parisien a toujours vécu dans un endroit entouré de gens qui avaient les mêmes habitudes sociales.
Quand on commence à maitriser tout ça, on se rend compte qu'il existe tout un tas de sous-groupes bien définis qui fréquentent de nombreux endroits etc. Je pense que si quelqu'un m'arrête dans la rue, il est capable de dire en fonction de mes vêtements dans quel arrondissement je vis et je sors et dans quelle branche je travaille. C'est ce que dit @MorganeGirly : le cliché du parisien en burberry qui sort à la brasserie d'Auteuil représente une partie seulement de la population, même si c'est l'image qu'on a du parisien : le bourgeois. Partie qui tend à devenir l'unique classe sociale représentée de la ville tant la gentrification fait doucement son boulot. Moi je vais boire des coups à Menilmontant le soir, je discute avec mes potes qui ont fait longues études et galèrent à trouver du travail, on représente aussi quelque-chose de "très parisien" je pense mais avec d'autres codes sociaux et habitus. Je pense que ce serait marrant de faire une typologie des gens selon les arrondissements parce que ça dit plein de choses.
Quand on commence à maitriser tout ça, on se rend compte qu'il existe tout un tas de sous-groupes bien définis qui fréquentent de nombreux endroits etc. Je pense que si quelqu'un m'arrête dans la rue, il est capable de dire en fonction de mes vêtements dans quel arrondissement je vis et je sors et dans quelle branche je travaille. C'est ce que dit @MorganeGirly : le cliché du parisien en burberry qui sort à la brasserie d'Auteuil représente une partie seulement de la population, même si c'est l'image qu'on a du parisien : le bourgeois. Partie qui tend à devenir l'unique classe sociale représentée de la ville tant la gentrification fait doucement son boulot. Moi je vais boire des coups à Menilmontant le soir, je discute avec mes potes qui ont fait longues études et galèrent à trouver du travail, on représente aussi quelque-chose de "très parisien" je pense mais avec d'autres codes sociaux et habitus. Je pense que ce serait marrant de faire une typologie des gens selon les arrondissements parce que ça dit plein de choses.
). Dire "provincial" c'est dire "non-parisien" et c'est quand même un peu excluant, c'est pas comme dire "iel est niçois/réunionnais/lillois", c'est nier quelque chose (il n'est pas parisien) et le fondre dans un tout informe (tout ce qui est en dehors de Paris), c'est réducteur je trouve.
).
(poke 
). C'est un regret que j'ai depuis que j'habite à Paris, faute de temps j'ai l'impression de me cantonner aux coins que je connais et de ne pas "profiter" plus de tout ce que peut offrir la ville mais en fait c'est juste impossible de tout voir 
(et puis j'essaie de découvrir le plus d'endroits possibles quand même, par exemple en marchant beaucoup et en me "perdant" volontairement à pied dès que je vais dans un quartier que je connais moins bien 
).
)
