J'avais déjà lu ce témoignage sur rockie, et les réactions avaient été extrêmement violentes. Je constate avec soulagement que les commentaires ici sont plus nuancés. Pour ma part, n'ayant pas d'enfant, je ne me permettrai pas de juger les pensées et la vie de cette femme, d'autant que suite à la première publication, je m'étais renseignée et à ma grande surprise, il y avait des témoignages similaires. C'est très bien de parler de ce tabou, car justement, on a beau dire, le non désir d'enfant est pour beaucoup, un non sens, voir même une hérésie dans les cas les plus extrêmes, alors le regret d'être parent peut être perçu comme carrément un blasphème. Pour beaucoup de témoignages, devenir parents n'étaient pas prévu. Beaucoup de gens évoquent la parentalité "par devoir". On va tout faire pour rendre son enfant, on va l'aimer, mais il y aura toujours ce sentiment que "on serait mieux et plus heureux sans lui", ce qui provoque fatalement un décalage. Je sais que si je devais avoir un enfant, ce serait par accident, mais je ne l'abandonnerais pas, je lui donnerais tout l'amour possible, mais il ne faut pas se voiler la face, malgré tout mes efforts, il y aurait toujours ce regret et fatalement, ce serait de plus en plus perceptible à mesure que l'enfant va grandir. Ca peut devenir un véritable calvaire et l'argument " elle n'a qu'à parler à un psy/ ami/ compagnon " est trop facile. Je ne connais pas la situation social de cette dame mais sachant les informations qu'elle évoquent dans l'article, je ne crois pas qu'elle soit super entourée et surtout qu'elle ait trouvé une oreille compréhensive, contenue de la sensibilité du sujet. Du coup, je suis d'accord avec la madz qui a dit qu'il vaut mieux regretter de ne pas avoir d'enfant que de regretter de l'être car après c'est trop tard. Je mettrai un minuscule bémol sur le fait qu'elle veut en parler plus tard avec sa fille, mais tout dépendra de la relation qu'elle aura avec elle, après tout je ne vis pas son quotidien.
J’aime ma fille mais je regrette d’être devenue mère
- Initiateur de la discussion Une madmoiZelle
- Date de début
Je suis d'accord avec @Alpha, c'es très courageux de la part de la Madz de l'avouer et d'en parler mais vaut mieux éviter de le dire à l'enfant, même adulte.
Vous n'imaginez pas la violence que ça peut être, d'entendre votre propre mère dire qu'elle regrette votre existence et que si elle avait le choix de revenir en arrière, elle ne vous mettrait pas au monde.
Bien sûr, on peut parler des mauvais aspects de la maternité à ses enfants, surtout quand iels sont plus grands, ce n'est pas la question.
Vous n'imaginez pas la violence que ça peut être, d'entendre votre propre mère dire qu'elle regrette votre existence et que si elle avait le choix de revenir en arrière, elle ne vous mettrait pas au monde.
Bien sûr, on peut parler des mauvais aspects de la maternité à ses enfants, surtout quand iels sont plus grands, ce n'est pas la question.
@stelly224@ Je ne me souviens pas qu'il y ait eu des réactions violentes quand l'article a été publié sur Rockie, mais j'ai peut-être raté un truc et des messages ont peut-être été effacés... Je me souviens surtout qu'on a eu l'espoir que Rockie publierait plus souvent des articles comme ça ! 
Edit : Doublée par @Esturgeon !
Edit : Doublée par @Esturgeon !
En effet, je suis retournée voir et vraiment c'est le jour et la nuit@stelly224@ Je ne me souviens pas qu'il y ait eu des réactions violentes quand l'article a été publié sur Rockie, mais j'ai peut-être raté un truc et des messages ont peut-être été effacés... Je me souviens surtout qu'on a eu l'espoir que Rockie publierait plus souvent des articles comme ça !
Edit : Doublée par @Esturgeon !
. J'avais lu les témoignages au moment de sa parution et les premiers témoignages m'avaient paru violente. Après peut - être que je suis sensible. C'était il y a un moment déjà, alors ma mémoire est sans doute défaillante (deux ans quand même, mais j'ai tendance à oublier très vite 
). J'avoue aussi qu'il était pas très nombreux, c'était vraiment à la publication. je n'y suis pas retournée.
Dernière édition :
Moi étant ado, ma mère nous disait à mes sœurs et moi "N'ayez jamais d'enfants !!"
Ce que j'interprétais bien sûr comme "Vous êtes des poids pour moi, j'aimerais mieux faire sans."
Maintenant je comprends ce qu'elle disait. En fait c'était plutôt, n'ayez pas d'enfant avec un homme qui ne prend pas sa part. Notre adolescence a été très difficile à vivre pour ma mère, elle se sentait coincée dans une vie où sa seule occupation était de s'occuper de nous et où elle avait l'impression que notre présence (et l'absence presque totale de soutien) l'empêchait de s'accomplir dans sa propre vie.
Donc bien sûr, la formulation était très maladroite et sur le moment j'en ai souffert. Mais, des années après, je la comprends et je ne lui en veux pas. En plus, je pense qu'elle aime beaucoup avoir des enfants adultes. On partage des choses différentes, elle n'a plus besoin de s'occuper de nous en permanence, on a chacune plus de place pour vivre notre propre vie.
Ce que j'interprétais bien sûr comme "Vous êtes des poids pour moi, j'aimerais mieux faire sans."
Maintenant je comprends ce qu'elle disait. En fait c'était plutôt, n'ayez pas d'enfant avec un homme qui ne prend pas sa part. Notre adolescence a été très difficile à vivre pour ma mère, elle se sentait coincée dans une vie où sa seule occupation était de s'occuper de nous et où elle avait l'impression que notre présence (et l'absence presque totale de soutien) l'empêchait de s'accomplir dans sa propre vie.
Donc bien sûr, la formulation était très maladroite et sur le moment j'en ai souffert. Mais, des années après, je la comprends et je ne lui en veux pas. En plus, je pense qu'elle aime beaucoup avoir des enfants adultes. On partage des choses différentes, elle n'a plus besoin de s'occuper de nous en permanence, on a chacune plus de place pour vivre notre propre vie.
@stelly224@ il y a quand même eu une personne qui est partie en live sur un sujet qui n'a rien à voir (l'éducation positive) et des réponses à des membres qui ont effacé leurs messages... 
donc ça a pu monter en intensité à un moment.
Je trouve que ce qui est problématique, pour moi ce n'est pas tant la question de SAVOIR QUE toute ta vie va tourner autour de ton enfant, personnellement je le savais. Par contre, ce que je ne savais pas, c'est "est-ce que ça va me plaire ?" Et ça franchement, je ne vois pas bien comment répondre à cette question. Enfin je sais qu'il y a des gens pour qui c'est directement "oui" ou "non", mais perso c'était pas clair. (Et deuxième chose, l'implication du co-parent est essentielle, ot on ne contrôle pas toujours ces choses-là...)
Et aujourd'hui, je dirais que ça dépend des jours !
Et j'aimerais bien elever ma fille de manière à ce qu'on puisse discuter de tout ça honnêtement, un jour, quand elle sera grande.
donc ça a pu monter en intensité à un moment.Je trouve que ce qui est problématique, pour moi ce n'est pas tant la question de SAVOIR QUE toute ta vie va tourner autour de ton enfant, personnellement je le savais. Par contre, ce que je ne savais pas, c'est "est-ce que ça va me plaire ?" Et ça franchement, je ne vois pas bien comment répondre à cette question. Enfin je sais qu'il y a des gens pour qui c'est directement "oui" ou "non", mais perso c'était pas clair. (Et deuxième chose, l'implication du co-parent est essentielle, ot on ne contrôle pas toujours ces choses-là...)
Et aujourd'hui, je dirais que ça dépend des jours !
Et j'aimerais bien elever ma fille de manière à ce qu'on puisse discuter de tout ça honnêtement, un jour, quand elle sera grande.
@CCCC Je pense que c'est ce moment là que j'ai retenu. Oui, la personne était vraiment buté, dans mes souvenirs. Mais maintenant que je suis retournée sur le forum, je ne peux plus avancer de certitudes . Peut -être que je confond aussi avec d'autres forums, car j'étais allée voir d'autres témoignages du même type. Ce n'est pas impossible. Je m'excuse si j'ai donné une mauvaise image de Rockie . Sinon entièrement d'accord avec le reste de ton commentaire et je pense que l'on confond souvent les deux idées ou plutôt on n'arrive pas à faire la distinction. Autant il y a une peur compréhensible de n'être QU'UNE maman, autant on est dans une zone noire dans le sens "est ce que ça nous plait? Est ce que je ne vais pas regretter?". Pour ma part, je ne peux pas dire. Je réitère tout mon soutien à cette femme qui, à mes yeux est une bonne mère, car même si ça l'embête, elle ne veut pas pénaliser sa fille et elle culpabilise car pour son enfant, justement, la situation est injuste. Ca montre que la maternité n'est pas aussi simple que l'on veut nous faire croire. Bon courage à toutes les mamans, vous êtes formidable
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Mais maintenant que je suis retournée sur le forum, je ne peux plus avancer de certitudes . Peut -être que je confond aussi avec d'autres forums, car j'étais allée voir d'autres témoignages du même type. Ce n'est pas impossible. Je m'excuse si j'ai donné une mauvaise image de Rockie . Sinon entièrement d'accord avec le reste de ton commentaire et je pense que l'on confond souvent les deux idées ou plutôt on n'arrive pas à faire la distinction. Autant il y a une peur compréhensible de n'être QU'UNE maman, autant on est dans une zone noire dans le sens "est ce que ça nous plait? Est ce que je ne vais pas regretter?". Pour ma part, je ne peux pas dire. Je réitère tout mon soutien à cette femme qui, à mes yeux est une bonne mère, car même si ça l'embête, elle ne veut pas pénaliser sa fille et elle culpabilise car pour son enfant, justement, la situation est injuste. Ca montre que la maternité n'est pas aussi simple que l'on veut nous faire croire. Bon courage à toutes les mamans, vous êtes formidable.
@Soma. Mais est-ce que le fait de ne pas en parler et de refouler ça n'est pas encore pire ?
Dans le cas de ma mère : sa propre mère ne l'avait pas vraiment désiré et préférait ses premiers fils. Elle ne l'a jamais verbalisé mais elle a eu un comportement extrêmement toxique envers sa fille. C'était pire que tout en fait
Du coup, peut-être qu'en exprimant le regret et en l'exprimant, on fait moins de dégât qu'en le cachant et puis que ça rejaillisse dans les actions et la relations globale.
Dans le cas de ma mère : sa propre mère ne l'avait pas vraiment désiré et préférait ses premiers fils. Elle ne l'a jamais verbalisé mais elle a eu un comportement extrêmement toxique envers sa fille. C'était pire que tout en fait
Du coup, peut-être qu'en exprimant le regret et en l'exprimant, on fait moins de dégât qu'en le cachant et puis que ça rejaillisse dans les actions et la relations globale.
@Esturgeon
Dire à ses enfants que la maternité c'est difficile, c'est très différent de leur dire qu'on regrette d'être mère.
J'ai une relation formidable avec ma mère, et on a déjà discuté de choses comme ça (les trucs relous quand on a un enfant, et les trucs relous que moi j'ai fait enfant
), et ça, ça me paraît normal. Mais encore une fois pour moi c'est très différent que de dire "tu sais ma fille chérie, je t'aime plus que tout, mais si c'était à refaire, je n'aurais pas d'enfants". C'est un sentiment ultra légitime, et je comprends d'autant mieux la Madz que je suis childfree, et quasi certaine que si un jour j'ai des gosses, je le regretterai aussi...mais je suis 100% d'accord avec @Soma., je ne vois pas ce que ça va apporter à la mère et à l'enfant de le lui dire (à part éventuellement le poids de la culpabilité pour l'enfant).
Moi non plus je ne me considère pas comme discutant "d'une femme à une autre" quand je discute avec ma mère...c'est toujours ma mère quoi, et pour moi tout ne se dit pas
Dire à ses enfants que la maternité c'est difficile, c'est très différent de leur dire qu'on regrette d'être mère.
J'ai une relation formidable avec ma mère, et on a déjà discuté de choses comme ça (les trucs relous quand on a un enfant, et les trucs relous que moi j'ai fait enfant
), et ça, ça me paraît normal. Mais encore une fois pour moi c'est très différent que de dire "tu sais ma fille chérie, je t'aime plus que tout, mais si c'était à refaire, je n'aurais pas d'enfants". C'est un sentiment ultra légitime, et je comprends d'autant mieux la Madz que je suis childfree, et quasi certaine que si un jour j'ai des gosses, je le regretterai aussi...mais je suis 100% d'accord avec @Soma., je ne vois pas ce que ça va apporter à la mère et à l'enfant de le lui dire (à part éventuellement le poids de la culpabilité pour l'enfant).Moi non plus je ne me considère pas comme discutant "d'une femme à une autre" quand je discute avec ma mère...c'est toujours ma mère quoi, et pour moi tout ne se dit pas
@Mawrcan
Même dans la situation que tu décris, je ne suis toujours pas d'accord. Je pense que le comportement de la mère dans ton exemple serait de toute façon resté toxique, je ne vois pas pourquoi le ressentiment aurait disparu simplement en le communiquant à sa fille...
Et dans tous les cas, ce n'est pas aux enfants d'être les objets thérapeutiques des parents
Bref pour moi, regretter d'être mère c'est tout à fait normal et il faut en parler...mais pas à ses propres enfants !
Même dans la situation que tu décris, je ne suis toujours pas d'accord. Je pense que le comportement de la mère dans ton exemple serait de toute façon resté toxique, je ne vois pas pourquoi le ressentiment aurait disparu simplement en le communiquant à sa fille...
Et dans tous les cas, ce n'est pas aux enfants d'être les objets thérapeutiques des parents
Bref pour moi, regretter d'être mère c'est tout à fait normal et il faut en parler...mais pas à ses propres enfants !
Je réponds à peu à tous les commentaires concernant le fait de "dire" à l'enfant qu'il n'était pas désiré ou que la maternité a été difficile... Je pense que beaucoup de jeune femmes seraient vachement mieux préparées à la réalité si on en parlait plus, justement. Avoir aucune maman qui ose dire "je regrette d'avoir eu des enfants" ou "je n'étais pas prête", c'est leur redonner aussi leur identité de femme au-delà de la mère qu'elle sont devenues...
On met souvent les mamans dans une case où la "mère parfaite" doit faire de son mieux et encaisser, mais surtout, aimer son gosse et ne pas parler du regret, des doutes et de tout ce qui est dur.
Pour ajouter au débat, j'avais mentionné dans mon premier commentaire que ma mère était tombée enceinte à 21 ans, et c'était pas prévu, mais elle m'avait gardée. Ca, c'est une info que j'avais eu par mon père, qui c'était gardé de m'expliquer la situation émotionelle, me laissant au "t'étais pas désirée". Oui, en tant qu'ado, ça fait mal à entendre. Sauf qu'en fait, le jour on j'en ai finalement parlé à ma mère, elle a très mal pris la façon dont mon père m'avait parlé de la situation.
Ma mère a été jetée de chez elle à 17 ans par sa propre mère. Elle, pour le coup, elle était pas désirée, mes grand-parents se sont mariés par obligation, parce que dans les années 50, on parlait pas d'avortement ni de mère célibataire. Du coup, ma mère a grandi avec une énorme différence avec sa petite soeur, qui elle était voulue... Quand elle est tombée enceinte de moi, la situation était différente. Elle était avec mon père depuis 5 ans, ils avaient tous les deux une situation stable, et surtout, elle avait toujours voulu avoir sa propre famille. Elle a expliqué à mon père qu'elle me garderait, avec ou sans lui. Oui, ça a été dur d'avoir un bébé, mais au final, j'étais une gosse assez sage, et il n'y a rien à quoi elle ne s'était pas préparée mentalement.
La phrase qui m'a frappée, c'est quand elle m'a dit "si vraiment je n'avais pas voulu de toi, j'aurais avorté. Ma mère n'avait pas le choix, mais moi, j'avais le choix. Et je t'ai choisi, et voulue, et quand c'était dur, ben oui, c'était mon choix, et ma responsabilité."
Désolée pour la grosse tranche personelle, mais du coup vous avez un POV de 2 générations de filles qui ont vécu la situation de désirée et pas désirée. Je pense que, plus on va avancer avec le temps, moins l'IVG sera un tabou, et plus il sera facile de parler des réalités de la maternité. On le voit déjà avec les femmes qui lèvent aussi les tabous sur les réalités de l'accouchement!
Perso, je pense que c'est important de parler à ses mômes des réalités autour de leur naissance, quand ce sera le bon moment et qu'ils auront le recul, et avec les bons mots. Je préfère la discussion honnête que j'ai eu avec mes parents aux années passées avec un père qui faisait son minimum, et le doute sur ma mère. Plus on poussera le 'oh non, faut pas dire ça aux mômes," moins on parlera de réalités qui, de toutes façons, risqueront de les rattraper tôt ou tard.
On met souvent les mamans dans une case où la "mère parfaite" doit faire de son mieux et encaisser, mais surtout, aimer son gosse et ne pas parler du regret, des doutes et de tout ce qui est dur.
Pour ajouter au débat, j'avais mentionné dans mon premier commentaire que ma mère était tombée enceinte à 21 ans, et c'était pas prévu, mais elle m'avait gardée. Ca, c'est une info que j'avais eu par mon père, qui c'était gardé de m'expliquer la situation émotionelle, me laissant au "t'étais pas désirée". Oui, en tant qu'ado, ça fait mal à entendre. Sauf qu'en fait, le jour on j'en ai finalement parlé à ma mère, elle a très mal pris la façon dont mon père m'avait parlé de la situation.
Ma mère a été jetée de chez elle à 17 ans par sa propre mère. Elle, pour le coup, elle était pas désirée, mes grand-parents se sont mariés par obligation, parce que dans les années 50, on parlait pas d'avortement ni de mère célibataire. Du coup, ma mère a grandi avec une énorme différence avec sa petite soeur, qui elle était voulue... Quand elle est tombée enceinte de moi, la situation était différente. Elle était avec mon père depuis 5 ans, ils avaient tous les deux une situation stable, et surtout, elle avait toujours voulu avoir sa propre famille. Elle a expliqué à mon père qu'elle me garderait, avec ou sans lui. Oui, ça a été dur d'avoir un bébé, mais au final, j'étais une gosse assez sage, et il n'y a rien à quoi elle ne s'était pas préparée mentalement.
La phrase qui m'a frappée, c'est quand elle m'a dit "si vraiment je n'avais pas voulu de toi, j'aurais avorté. Ma mère n'avait pas le choix, mais moi, j'avais le choix. Et je t'ai choisi, et voulue, et quand c'était dur, ben oui, c'était mon choix, et ma responsabilité."
Désolée pour la grosse tranche personelle, mais du coup vous avez un POV de 2 générations de filles qui ont vécu la situation de désirée et pas désirée. Je pense que, plus on va avancer avec le temps, moins l'IVG sera un tabou, et plus il sera facile de parler des réalités de la maternité. On le voit déjà avec les femmes qui lèvent aussi les tabous sur les réalités de l'accouchement!
Perso, je pense que c'est important de parler à ses mômes des réalités autour de leur naissance, quand ce sera le bon moment et qu'ils auront le recul, et avec les bons mots. Je préfère la discussion honnête que j'ai eu avec mes parents aux années passées avec un père qui faisait son minimum, et le doute sur ma mère. Plus on poussera le 'oh non, faut pas dire ça aux mômes," moins on parlera de réalités qui, de toutes façons, risqueront de les rattraper tôt ou tard.
Mais, sauf erreur, personne n'a dit qu'il fallait dire à son enfant "je regrette que tu sois né ". Ça n'est pas possible de dire ça, pas comme ça, c'est d'une violence inouïe. Et c'est très différent de "je n'étais pas prête à être mère ", "je me suis rendue compte que la maternité changeait mes priorités d'une manière qui ne me convenait pas" etc. Je pense qu'il y a autant de manière d'exprimer les choses que de personnes.
Et je crois qu'on ne peut le faire que si on a fait un travail sur soi au préalable, en particulier avec un professionnel...
Je crois aussi qu'on ne peut pas poser la question en ces termes ("faut-il dire à son enfant qu'on regrette qu'il soit né?"). Il vaut mieux se demander "pour une femme qui vit mal sa parentalité, comment communiquer avec ses enfants, en fonction de leur âge, en toute bienveillance mais aussi en toute sincérité ?"
Et je crois qu'on ne peut le faire que si on a fait un travail sur soi au préalable, en particulier avec un professionnel...
Je crois aussi qu'on ne peut pas poser la question en ces termes ("faut-il dire à son enfant qu'on regrette qu'il soit né?"). Il vaut mieux se demander "pour une femme qui vit mal sa parentalité, comment communiquer avec ses enfants, en fonction de leur âge, en toute bienveillance mais aussi en toute sincérité ?"
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