Je me joins à vous. Je me suis fixée la date d'arrêt: lundi prochain. Je vais sans doute faire usage de patchs et/gommes dans les premiers temps
J'arrête de fumer
- Initiateur de la discussion Miquette
- Date de début
@Mantiosa J'en suis à mon 9ème mois d'abstinence, et je commence à vraiment le vivre sereinement et à ne plus avoir l'impression de me bagarrer plusieurs fois par jour avec l'addiction. On est pas tous égaux face au sevrage, c'est sûr, mais je me rappelle que le troisième mois c'était pas non plus le meilleur, comme tu dis, on se démotive ! Je suis partisane du "même pas une taff", parce que je sais que je replongerai aussi sec, je me connais, peut-être pour tenir devrais-tu adopter la même technique ?
Sur l'internet on voit plein de gens qui se sentent ex-fumeurs et pas non-fumeurs, et ça fait flipper, mais personnellement je connais trois personnes proches qui étaient de gros fumeurs dans leur jeunesse et qui ont arrêté d'un coup il y a 30/40/50 ans et qui ne souffrent plus depuis longtemps de la dépendance. Mon papa - qui est une de ces personnes - met en avant le requalibrage de sa vie (c'est ce que dit @Illyria en début de page) : faut tout réapprendre sans la clope, faut vivre les moments agréables et désagréables, les gros stress, les périodes de dèch, le deuil, l'ennui, les fêtes, etc. sans cigarette et ça prend du temps, mais ça devient de plus en plus évident à mesure qu'on est confronté à ces situations sans clope.
Pour la question du social, pour moi c'est comme la question du poids, c'est un faux problème, pas dans le sens où ça n'existe pas et où on n'en souffre pas, mais dans le sens où arrêter de fumer pèse davantage dans la balance. Le poids ça se perd ou ça s'assume, les amitiés ça s'évapore pas comme ça, la vie sociale n'est pas que fumeuse.
Je te souhaite beaucoup de courage, à toi et à @Cococinade , c'est une course d'endurance
Sur l'internet on voit plein de gens qui se sentent ex-fumeurs et pas non-fumeurs, et ça fait flipper, mais personnellement je connais trois personnes proches qui étaient de gros fumeurs dans leur jeunesse et qui ont arrêté d'un coup il y a 30/40/50 ans et qui ne souffrent plus depuis longtemps de la dépendance. Mon papa - qui est une de ces personnes - met en avant le requalibrage de sa vie (c'est ce que dit @Illyria en début de page) : faut tout réapprendre sans la clope, faut vivre les moments agréables et désagréables, les gros stress, les périodes de dèch, le deuil, l'ennui, les fêtes, etc. sans cigarette et ça prend du temps, mais ça devient de plus en plus évident à mesure qu'on est confronté à ces situations sans clope.
Pour la question du social, pour moi c'est comme la question du poids, c'est un faux problème, pas dans le sens où ça n'existe pas et où on n'en souffre pas, mais dans le sens où arrêter de fumer pèse davantage dans la balance. Le poids ça se perd ou ça s'assume, les amitiés ça s'évapore pas comme ça, la vie sociale n'est pas que fumeuse.
Je te souhaite beaucoup de courage, à toi et à @Cococinade , c'est une course d'endurance
Coucou les Madz ex-accro ou encore-accro-mais-qui-se-tatent-à-arrêter.
Je lis vos posts pour me donner du courage, ça fait 2 jours que j'ai arrêté. C'est bien peu par rapport à plein d'entres vous mais en même temps ça me sert à rien de me comparer si ça ne me donne pas du courage
Le déclic a été une vidéo de Sophie Riche où elle explique qu'il ne faut pas voir les manques dans leur ensemble mais chaque envie individuellement. Ça, et une copine non-fumeuse qui m'a dit : "Ne te flagelle pas en parlant d'échec si tu refumes une cigarette. Chaque cigarette non fumée est une victoire !". Et le fait de retenir le positif et de jeter le négatif enlève beaucoup de culpabilité.
C'est con quand même, je fumais 20 cigarettes par jour au moins et je culpabilisais une fois de temps en temps et en deux jours je n'ai pas arrêté de me dire que j'étais trop nulle de trouver ça si dure, que c'était pas si extraordinaire que ça et que des tas de gens y arrivaient pendant que je chouinais au bout de 2 jours. À chaque fois que je pensais à la clope au lieu de me dire "Yeah, encore une d'évitée" je me disais "nan mais c'est pas vrai tu as encore envie ? mais t'es trop nulle ma pauvre". Une fois qu'on accepte qu'il vaut mieux être plus tolérant avec soi, c'est tout de suite plus simple.
J'ai un peu peur car j'ai déjà arrêté 3 fois (une fois pendant 9 mois puis 6, puis 3... oui je fais les choses à l'envers !) et à chaque fois au bout d'un moment c'était limite facile ET PUIS UN BÔ JOUR : bim, une nouvelle contrariante, un stress, un examen, et je replongeais tête la première. La première clope est dégueu, fait tourner la tête, donne un goût de cendrier dans la bouche. La deuxième est moins désagréable, la troisième fait vraiment plaisir et puis c'est reparti comme en 40.
Bref, j'espère que cette fois-ci est la bonne. Je laisse un petit message car j'ai un peu besoin de me faire mousser. Pas beaucoup de fumeurs dans mon entourage qui comprennent ce que je traverse, mes parents ne sont même pas au courant que j'ai fumé pendant 10 ans (alo ui cer le courage ?) et mon copain qui arrête aussi martèle que j'étais moins accro que lui alors c'est plus facile pour moi. Mais j'ai juste envie de gueuler sur les toîts que C'EST MOI LA PLUS FORTE HÉ REGARDEZ MOI J'ARRÊTE DE FUMER OULALA TROP FORTE LA MEUF.
Plein de poutoux et de courage aux paupiettes en manque
Je lis vos posts pour me donner du courage, ça fait 2 jours que j'ai arrêté. C'est bien peu par rapport à plein d'entres vous mais en même temps ça me sert à rien de me comparer si ça ne me donne pas du courage
Le déclic a été une vidéo de Sophie Riche où elle explique qu'il ne faut pas voir les manques dans leur ensemble mais chaque envie individuellement. Ça, et une copine non-fumeuse qui m'a dit : "Ne te flagelle pas en parlant d'échec si tu refumes une cigarette. Chaque cigarette non fumée est une victoire !". Et le fait de retenir le positif et de jeter le négatif enlève beaucoup de culpabilité.
C'est con quand même, je fumais 20 cigarettes par jour au moins et je culpabilisais une fois de temps en temps et en deux jours je n'ai pas arrêté de me dire que j'étais trop nulle de trouver ça si dure, que c'était pas si extraordinaire que ça et que des tas de gens y arrivaient pendant que je chouinais au bout de 2 jours. À chaque fois que je pensais à la clope au lieu de me dire "Yeah, encore une d'évitée" je me disais "nan mais c'est pas vrai tu as encore envie ? mais t'es trop nulle ma pauvre". Une fois qu'on accepte qu'il vaut mieux être plus tolérant avec soi, c'est tout de suite plus simple.
J'ai un peu peur car j'ai déjà arrêté 3 fois (une fois pendant 9 mois puis 6, puis 3... oui je fais les choses à l'envers !) et à chaque fois au bout d'un moment c'était limite facile ET PUIS UN BÔ JOUR : bim, une nouvelle contrariante, un stress, un examen, et je replongeais tête la première. La première clope est dégueu, fait tourner la tête, donne un goût de cendrier dans la bouche. La deuxième est moins désagréable, la troisième fait vraiment plaisir et puis c'est reparti comme en 40.
Bref, j'espère que cette fois-ci est la bonne. Je laisse un petit message car j'ai un peu besoin de me faire mousser. Pas beaucoup de fumeurs dans mon entourage qui comprennent ce que je traverse, mes parents ne sont même pas au courant que j'ai fumé pendant 10 ans (alo ui cer le courage ?) et mon copain qui arrête aussi martèle que j'étais moins accro que lui alors c'est plus facile pour moi. Mais j'ai juste envie de gueuler sur les toîts que C'EST MOI LA PLUS FORTE HÉ REGARDEZ MOI J'ARRÊTE DE FUMER OULALA TROP FORTE LA MEUF.
Plein de poutoux et de courage aux paupiettes en manque
Je me se que ce serait bénéfique si finalement, on s'accordait à dire qu'arrêter de fumer n'edt pas une épreuve si difficile que ça, perso quand j'essayais d'arrêter j'avais en tête les discours pas rassurants des gens qui avaient essayé sans jamais réussir et j'étais démotivée d'avance.
Ça veut pas dire que c'est easy mode genre je décide d'arrêter et j'arrête, hein, c'est plus complexe que ça. Mais je pense que l'aspect le plus difficile à combattre c'est l'automatisme et l'association clope/plaisir.
Je vais peut-être dire quelque chose qui va en faire sauter plus d'une au plafond mais pour moi dire que la clope est un plaisir est une illusion de l'addiction. Le seul plaisir qu'on ressent finalement, c'est celui de calmer le manque, manque qui n'existerait pas si on ne fumait pas.
C'est pas pour dire "vous êtes faibles il suffit d'arrêter", bien au contraire, je sais à quel point l'addiction psychologique est forte dans le tabac, je suis passée par là, mais très très sincèrement, comprendre que la clope n'avait aucun avantage et que ses supposés plaisirs étaient de pures illusions m'a beaucoup beaucoup aidée à m'en débarrasser.
C'est comme les débuts où j'étais triste de ne plus sortir fumer avec mes collegues. Ben, maintenant si j'ai envie je passe un moment avec eux et un café dehors, mais sans fumer.
Comme il a déjà été dit: les amis et les collègues ne disparaissent pas et les bons moments non plus
En revanche je suis beaucoup moins tolérante aux odeurs maintenant
Ça veut pas dire que c'est easy mode genre je décide d'arrêter et j'arrête, hein, c'est plus complexe que ça. Mais je pense que l'aspect le plus difficile à combattre c'est l'automatisme et l'association clope/plaisir.
Je vais peut-être dire quelque chose qui va en faire sauter plus d'une au plafond mais pour moi dire que la clope est un plaisir est une illusion de l'addiction. Le seul plaisir qu'on ressent finalement, c'est celui de calmer le manque, manque qui n'existerait pas si on ne fumait pas.
C'est pas pour dire "vous êtes faibles il suffit d'arrêter", bien au contraire, je sais à quel point l'addiction psychologique est forte dans le tabac, je suis passée par là, mais très très sincèrement, comprendre que la clope n'avait aucun avantage et que ses supposés plaisirs étaient de pures illusions m'a beaucoup beaucoup aidée à m'en débarrasser.
C'est comme les débuts où j'étais triste de ne plus sortir fumer avec mes collegues. Ben, maintenant si j'ai envie je passe un moment avec eux et un café dehors, mais sans fumer.
Comme il a déjà été dit: les amis et les collègues ne disparaissent pas et les bons moments non plus
En revanche je suis beaucoup moins tolérante aux odeurs maintenant
Bonjour à toutes!
J'arrête de fumer aujourd'hui. J'ai fumé ma dernière cigarette hier soir. Ça fait des mois que je culpabilise et plus que des considérations sur ma santé, c'est toute cette contradiction en moi où, d'un côté ça me débecte la cigarette et de l'autre où je ne peux pas y résister, qui m'épuise. Du coup, je tranche, ça me prend trop d'espace de vie; je me sens sale après une cigarette (elles étaient très rares celles que j'appréciais vraiment). Donc je profite du mois sans tabac pour passer le cap. Je touche du bois!
J'arrête de fumer aujourd'hui. J'ai fumé ma dernière cigarette hier soir. Ça fait des mois que je culpabilise et plus que des considérations sur ma santé, c'est toute cette contradiction en moi où, d'un côté ça me débecte la cigarette et de l'autre où je ne peux pas y résister, qui m'épuise. Du coup, je tranche, ça me prend trop d'espace de vie; je me sens sale après une cigarette (elles étaient très rares celles que j'appréciais vraiment). Donc je profite du mois sans tabac pour passer le cap. Je touche du bois!
AAAAAAAAAAAAAH c'est le topic que je cherchais !!!! 
@Vanishoco ce que tu as écris est très motivant : penser au positif et déculpabiliser !
Je profites du mois sans tabac pour m'y mettre même si il reste du tabac dans mon paquet. Je vais voir si je peux passer acheter ce qui me manque pour la clope électronique tout à l'heure. Sinon, je vais faire sans.
Envie de motivation !!!!! (même je flippe vraiment de craquer...)
@Vanishoco ce que tu as écris est très motivant : penser au positif et déculpabiliser !
Je profites du mois sans tabac pour m'y mettre même si il reste du tabac dans mon paquet. Je vais voir si je peux passer acheter ce qui me manque pour la clope électronique tout à l'heure. Sinon, je vais faire sans.
Envie de motivation !!!!! (même je flippe vraiment de craquer...)
Jai vu quelque part que ca va être la merde à s'approvisionner en base d'ici janvier. .
Du coup pour l'instant je vais attendre
Du coup pour l'instant je vais attendre
Hé les madz
ça fait un an tout pile que j'ai arrêté de fumer - aucun craquage (à part de slip) à déplorer - alors voilà... Joyeux anniversaire à moi
Pour celleux en sevrage ; COURAGEUH !
Pour celleux en train d'y penser, rendez-vous service : GOOOO !
ça fait un an tout pile que j'ai arrêté de fumer - aucun craquage (à part de slip) à déplorer - alors voilà... Joyeux anniversaire à moi
Pour celleux en sevrage ; COURAGEUH !
Pour celleux en train d'y penser, rendez-vous service : GOOOO !
Bonjour à toutes,
Voilà, ça fait 15 jours que je ne fume plus, et je dois dire que c'est plutôt dur. Disons plutôt que ça devient de plus en plus dur: le début, j'étais motivée à bloc, et les jours passant, j'ai l'impression d'être moins résistante aux symptômes de sevrage. J'ai l'impression de penser "cigarette" toutes les minutes, et de passer une grosse partie de mon énergie à lutter contre cette obsession. Le pire, c'est que j'ai même pas vraiment envie de fumer, c'est juste que je me sens déprimée de ne plus avoir le choix. Alors je sers les dents, mais j'ai peur en lisant certains témoignages que ça empire au lieu de se calmer. Enfin, je suis mes études par correspondance et je m'occupe de ma fille, alors les après-midi canapé-plaid à être monomaniaque, je sais pas si ça va le faire longtemps... Voilà, voilà, je vous remercie si vous pouvez mon conseiller, parce qu'à ce rythme, je me donne deux semaines (et encore^^) avant de craquer.
Bonne aprèm'
Voilà, ça fait 15 jours que je ne fume plus, et je dois dire que c'est plutôt dur. Disons plutôt que ça devient de plus en plus dur: le début, j'étais motivée à bloc, et les jours passant, j'ai l'impression d'être moins résistante aux symptômes de sevrage. J'ai l'impression de penser "cigarette" toutes les minutes, et de passer une grosse partie de mon énergie à lutter contre cette obsession. Le pire, c'est que j'ai même pas vraiment envie de fumer, c'est juste que je me sens déprimée de ne plus avoir le choix. Alors je sers les dents, mais j'ai peur en lisant certains témoignages que ça empire au lieu de se calmer. Enfin, je suis mes études par correspondance et je m'occupe de ma fille, alors les après-midi canapé-plaid à être monomaniaque, je sais pas si ça va le faire longtemps... Voilà, voilà, je vous remercie si vous pouvez mon conseiller, parce qu'à ce rythme, je me donne deux semaines (et encore^^) avant de craquer.
Bonne aprèm'
@boubou33 à terme je te promets, non, je te JURE que les envies deviennent moins fortes, et que d'ici quelques semaines tu ne penseras plus à la cigarette chaque minute de chaque heure. Tiens encore, tiens bon !
* Pour remplacer la clope sur ton canapé je te conseille les machins à croquer, moi ce sont les pipas qui m'ont sauvée (ça occupe la bouche et les mains, tu pioches dedans mécaniquement). Mets toi au tricot ou au crochet pour t'occuper les mains quand tu lis ou quand tu regardes quelque chose.
* Puisque tu es chez toi, quand tu sens qu'une envie arrive, ne la laisse pas s'installer et FAIS quelque chose : lève-toi pour attraper quelque chose, douche-toi, fais des abdos, bouge toi chercher de l'eau ou un truc à manger (privilégie les aliments pauvres en sucre et en gras pour ce genre de grignotage), chante une chanson, bref, ne reste pas immobile avec l'envie qui pose ses bagages. Si t'as pas moyen de te changer rapidement les idées, t'as plus qu'à résister en te rappelant pourquoi - ou pour qui - tu arrêtes, rappelles-toi tes objectifs, rappelles-toi que tu ne fumes plus depuis 15 jours (c'est énorme ! deux semaines sans tabac au début c'est vraiment énorme !), ça ne dure pas longtemps les gros pics d'envie. Dis-toi aussi que là la clope que t'as envie de fumer elle te paraîtra dégueu, que t'en tireras pas du tout la satisfaction que tu espères. La fumer ne t'apaisera pas, tu foutras en l'air (ou pas loin) tes efforts depuis 15 jours, ça vaut pas le coup.
* Lis des témoignages (ici ou ailleurs) d'autres gens qui en chient (ou qui n'en chient plus d'ailleurs) ou qui partagent leurs stratégies pour te rendre compte que t'es pas solo avec ton combat, tiens un journal de tes envies ou de tes astuces, dès que tu as un coup de mou tu peux écrire dedans, ou sur ce topic. La clef c'est d'arriver à te connaître un peu pour savoir ce qui fonctionne pour dissiper tes envies, ou pour duper ton cerveau (à 15 jours de sevrage c'est tout dans la tête, tu peux lutter à armes égales contre ton addiction !). Rassure-toi si tu tombes beaucoup sur des témoignages parlant d'envie, disant que c'est dur : ce n'est pas représentatif de l'ensemble du sevrage, y a des moments avec et des moments sans, et généralement on écrit quand on est down, donc ne t'inquiète pas, ça va toujours mieux.
Chaque cigarette non fumée est une victoire comme disait une madz plus haut o/
* Pour remplacer la clope sur ton canapé je te conseille les machins à croquer, moi ce sont les pipas qui m'ont sauvée (ça occupe la bouche et les mains, tu pioches dedans mécaniquement). Mets toi au tricot ou au crochet pour t'occuper les mains quand tu lis ou quand tu regardes quelque chose.
* Puisque tu es chez toi, quand tu sens qu'une envie arrive, ne la laisse pas s'installer et FAIS quelque chose : lève-toi pour attraper quelque chose, douche-toi, fais des abdos, bouge toi chercher de l'eau ou un truc à manger (privilégie les aliments pauvres en sucre et en gras pour ce genre de grignotage), chante une chanson, bref, ne reste pas immobile avec l'envie qui pose ses bagages. Si t'as pas moyen de te changer rapidement les idées, t'as plus qu'à résister en te rappelant pourquoi - ou pour qui - tu arrêtes, rappelles-toi tes objectifs, rappelles-toi que tu ne fumes plus depuis 15 jours (c'est énorme ! deux semaines sans tabac au début c'est vraiment énorme !), ça ne dure pas longtemps les gros pics d'envie. Dis-toi aussi que là la clope que t'as envie de fumer elle te paraîtra dégueu, que t'en tireras pas du tout la satisfaction que tu espères. La fumer ne t'apaisera pas, tu foutras en l'air (ou pas loin) tes efforts depuis 15 jours, ça vaut pas le coup.
* Lis des témoignages (ici ou ailleurs) d'autres gens qui en chient (ou qui n'en chient plus d'ailleurs) ou qui partagent leurs stratégies pour te rendre compte que t'es pas solo avec ton combat, tiens un journal de tes envies ou de tes astuces, dès que tu as un coup de mou tu peux écrire dedans, ou sur ce topic. La clef c'est d'arriver à te connaître un peu pour savoir ce qui fonctionne pour dissiper tes envies, ou pour duper ton cerveau (à 15 jours de sevrage c'est tout dans la tête, tu peux lutter à armes égales contre ton addiction !). Rassure-toi si tu tombes beaucoup sur des témoignages parlant d'envie, disant que c'est dur : ce n'est pas représentatif de l'ensemble du sevrage, y a des moments avec et des moments sans, et généralement on écrit quand on est down, donc ne t'inquiète pas, ça va toujours mieux.
Chaque cigarette non fumée est une victoire comme disait une madz plus haut o/
Merci beaucoup, ton message me rassure un peu. C'est vrai que si je craquais, je sais que je n'apprécierais pas (j'avais déjà essayé il y a 4-5 mois, et au bout de 10 jours, j'en ai fumé une (horrible), puis 2, puis 3 (pour chercher ce que je leur trouvais.) Ce qui me gène c'est que j'ai encore du mal à dissocier les moments heureux de la cigarette (où le "réconfort" qu'elle apporte dans les moments moins plaisant. De plus, mon compagnon fume, et la pause café-clope, c'était notre moment à nous deux. J'ai beau essayer de le remplacer par un thé, je sais pas, c'est différent, et je n'apprécie pas encore autant. Je sais pas, je ressens la même chose qu'à mon dernier arrêt, cette impression que la cigarette appartient à ma vie, et que je ne serais pas la même sans, alors que dans le fond, je sais que c'est idiot: avoir un bâtonnet au bec ne change pas la vie. Enfin, je te remercie encore, je vais serrer les dents et faire la danse de la pluie pour que ce moment délicat passe le plus vite.
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