@Mayonyon Je pense que la question à se poser, c'est aussi : qu'est-ce qu'on entend par normal ?
Dans une certaine mesure, c'est effectivement normal d'avoir mal : comme dit plus haut, l'utérus est un muscle, il se contracte, sans qu'on le contrôle, il expulse quelque chose... Il n'est donc pas étonnant d'avoir quelques douleurs et il ne faut pas s'inquiéter à la moindre d'entre elles.
Et en même temps, comme tous les autres types de douleurs, il ne faut pas y voir une fatalité : même s'il peut être normal d'avoir mal à la tête si on est fatigué et exposé à un grand bruit, mal au ventre d'un point de vue digestif, mal au cou si on a dormi dans une mauvaise position, mal aux dents après un chaud-froid, ça ne veut pas dire qu'on va accepter ces douleurs comme si on n'y pouvait absolument rien : si on juge la douleur excessive ou handicapante, on va tenter de l'atténuer (par exemple avec un doliprane) ; on ne va pas paniquer parce que la douleur, ça arrive, ça fait partie de la vie j'ai envie de dire, et dans les cas que j'ai cités, on sait ce qu'il la provoque et donc comment l'éviter ou la limiter.
Dans le cas des règles, à mon sens, c'est normal d'avoir mal... jusqu'à un certain point.
Personnellement, j'ai pendant un jour (deux max) un syndrome prémenstruel à base de douleurs aux seins, sensibilité exacerbée et mauvaise humeur, puis vient le pic de douleur (un jour, parfois deux) : j'ai mal au niveau de l'utérus, au dos, parfois à l'intérieur des cuisses, au vagin, à l'anus (oui oui), ça me provoque de la diarrhée ou des ballonnements, parfois les deux, et il m'arrive de vomir (de douleur ?). Lors de mes dernières règles, pour vous dire, j'ai fini par appeler SOS médecin dans la matinée car je n'en pouvais plus et je ne me voyais juste pas passer la journée comme ça.
Pour ma part, je juge cette douleur handicapante et j'estime qu'elle n'est pas normale : je ne me vois pas accepter cette douleur qui m'empêche de fonctionner normalement sans que je puisse y faire grand chose (même si j'essaye, à base de bouillotte et d'ibuprofène, mais je ne vais pas faire cours avec ma bouillotte sur le bide... de toute façon en général je ne tiens pas vraiment debout). Peut-être que quelqu'un d'autre aurait mieux supporté cette même douleur mais... je sais pas, je me dis que j'ai la chance de vivre dans un monde avec plusieurs contraceptions hormonales qui peuvent modifier la façon dont je vis mes règles (ado et toute jeune adulte je prenais une pilule, ça atténuait vraiment mes douleurs mais j'ai dû y renoncer pour diverses raisons). D'ailleurs même si je vois ce que tu veux dire @-Jeanne- j'ai du mal avec l'idée de "mal nécessaire" car après tout il est possible, dans certains cas, de prendre la pilule en continu pour ne plus avoir ses règles (on peut bien sûr ne pas le souhaiter pour autant, il y a plein de raisons légitimes à cela) : on n'est pas tou-te-s forcément obligé-e-s d'y passer.
La médecin qui est venu la dernière fois, d'ailleurs, m'a dit que ce n'était pas normal, ce qui me conforte dans ma vision des choses : elle ne l'a pas dit d'une manière alarmante du tout ; simplement, elle, en tant que soignante, estime qu'elle doit m'aider moi, patiente, à ne pas endurer ça si on peut l'éviter. Elle m'a donc conseillé de faire le point avec un-e gynéco, qui fera un frottis, peut-être une radio du bassin ou une échographie vaginale. C'est vrai que jusqu'à maintenant, quand je voyais un-e gynéco, je disais simplement avoir vraiment mal pendant mes règles. La prochaine fois, je compte bien rentrer dans les détails. D'après elle, même si ça ne donne rien, ça vaut le coup d'essayer, ne serait-ce que pour s'assurer qu'il n'y a pas quelque chose de plus grave. Après tout les ovaires et l'utérus sont des organes comme les autres, ils peuvent eux aussi être touchés par des maladies, comme le syndrome des ovaires polykystique ou l'endométriose, et certaines en entraînent parfois d'autres. Je pense qu'il est donc sain de s'interroger sur le degré de douleur qu'on ressent, d'autant qu'à force de répéter que les douleurs de règles sont normales, on en vient à sous-diagnostiquer ces pathologies.
Mon message ne se veut absolument pas alarmiste, mais j'aurais tendance à encourager n'importe qui à ne pas accepter d'emblée les douleurs de règles intenses comme faisant partie intégrante de sa vie. Perso, j'estime que je mérite une vie sans de telles douleurs et que j'ai le droit de chercher à éviter d'être HS au moins un jour par mois (ce qui est handicapant d'un point de vue professionnel, ajouterai-je).
Dans une certaine mesure, c'est effectivement normal d'avoir mal : comme dit plus haut, l'utérus est un muscle, il se contracte, sans qu'on le contrôle, il expulse quelque chose... Il n'est donc pas étonnant d'avoir quelques douleurs et il ne faut pas s'inquiéter à la moindre d'entre elles.
Et en même temps, comme tous les autres types de douleurs, il ne faut pas y voir une fatalité : même s'il peut être normal d'avoir mal à la tête si on est fatigué et exposé à un grand bruit, mal au ventre d'un point de vue digestif, mal au cou si on a dormi dans une mauvaise position, mal aux dents après un chaud-froid, ça ne veut pas dire qu'on va accepter ces douleurs comme si on n'y pouvait absolument rien : si on juge la douleur excessive ou handicapante, on va tenter de l'atténuer (par exemple avec un doliprane) ; on ne va pas paniquer parce que la douleur, ça arrive, ça fait partie de la vie j'ai envie de dire, et dans les cas que j'ai cités, on sait ce qu'il la provoque et donc comment l'éviter ou la limiter.
Dans le cas des règles, à mon sens, c'est normal d'avoir mal... jusqu'à un certain point.
Personnellement, j'ai pendant un jour (deux max) un syndrome prémenstruel à base de douleurs aux seins, sensibilité exacerbée et mauvaise humeur, puis vient le pic de douleur (un jour, parfois deux) : j'ai mal au niveau de l'utérus, au dos, parfois à l'intérieur des cuisses, au vagin, à l'anus (oui oui), ça me provoque de la diarrhée ou des ballonnements, parfois les deux, et il m'arrive de vomir (de douleur ?). Lors de mes dernières règles, pour vous dire, j'ai fini par appeler SOS médecin dans la matinée car je n'en pouvais plus et je ne me voyais juste pas passer la journée comme ça.
Pour ma part, je juge cette douleur handicapante et j'estime qu'elle n'est pas normale : je ne me vois pas accepter cette douleur qui m'empêche de fonctionner normalement sans que je puisse y faire grand chose (même si j'essaye, à base de bouillotte et d'ibuprofène, mais je ne vais pas faire cours avec ma bouillotte sur le bide... de toute façon en général je ne tiens pas vraiment debout). Peut-être que quelqu'un d'autre aurait mieux supporté cette même douleur mais... je sais pas, je me dis que j'ai la chance de vivre dans un monde avec plusieurs contraceptions hormonales qui peuvent modifier la façon dont je vis mes règles (ado et toute jeune adulte je prenais une pilule, ça atténuait vraiment mes douleurs mais j'ai dû y renoncer pour diverses raisons). D'ailleurs même si je vois ce que tu veux dire @-Jeanne- j'ai du mal avec l'idée de "mal nécessaire" car après tout il est possible, dans certains cas, de prendre la pilule en continu pour ne plus avoir ses règles (on peut bien sûr ne pas le souhaiter pour autant, il y a plein de raisons légitimes à cela) : on n'est pas tou-te-s forcément obligé-e-s d'y passer.
La médecin qui est venu la dernière fois, d'ailleurs, m'a dit que ce n'était pas normal, ce qui me conforte dans ma vision des choses : elle ne l'a pas dit d'une manière alarmante du tout ; simplement, elle, en tant que soignante, estime qu'elle doit m'aider moi, patiente, à ne pas endurer ça si on peut l'éviter. Elle m'a donc conseillé de faire le point avec un-e gynéco, qui fera un frottis, peut-être une radio du bassin ou une échographie vaginale. C'est vrai que jusqu'à maintenant, quand je voyais un-e gynéco, je disais simplement avoir vraiment mal pendant mes règles. La prochaine fois, je compte bien rentrer dans les détails. D'après elle, même si ça ne donne rien, ça vaut le coup d'essayer, ne serait-ce que pour s'assurer qu'il n'y a pas quelque chose de plus grave. Après tout les ovaires et l'utérus sont des organes comme les autres, ils peuvent eux aussi être touchés par des maladies, comme le syndrome des ovaires polykystique ou l'endométriose, et certaines en entraînent parfois d'autres. Je pense qu'il est donc sain de s'interroger sur le degré de douleur qu'on ressent, d'autant qu'à force de répéter que les douleurs de règles sont normales, on en vient à sous-diagnostiquer ces pathologies.
Mon message ne se veut absolument pas alarmiste, mais j'aurais tendance à encourager n'importe qui à ne pas accepter d'emblée les douleurs de règles intenses comme faisant partie intégrante de sa vie. Perso, j'estime que je mérite une vie sans de telles douleurs et que j'ai le droit de chercher à éviter d'être HS au moins un jour par mois (ce qui est handicapant d'un point de vue professionnel, ajouterai-je).