@Let_Them_Eat_Cake Réponse partielle: je ne coche que certaines des situations que tu as pu citer, haha ! 
Pour ce qui est du bail étudiant:
- J'ai fait quelques mois en chambre de bonne. Dans un quartier que je n'aimais pas, avec des normes pas respectées (pas d'eau courante) et un voisin agressif et dangereux (mais ça, c'est bonus
).
A ce moment-là, je voulais prendre mon indépendance (autour de la L3-M1) car j'avais commencé un job étudiant le week-end. Entre APL, job étudiant et bourse universitaire, c'est le seul truc que je pouvais me payer (dans les 450 tout compris). A ce moment-là, les finances allaient bien. En revanche, le moral et les conditions de vie...........
- J'ai eu mon premier vrai appart en coloc avec une amie il y a deux ans. Après trois mois horribles à chercher des choses qui existaient, mais auxquelles on ne pouvait pas accéder. Pourtant, on répondait à tous les critères. On a eu la chance (et un peu la malchance, par la suite), de tomber sur quelqu'un qui nous a laissé une chance. MAIS comme bon nombre de gens dans cette situation, on fait face à de l'insalubrité. Forcément.
Et on retombe (dans bien d'autres domaines de la vie) dans ce truc malsain de "ben ça va, y a pire au moins on a ça !"
Ma situation actuelle étant bien plus précaire (plus étudiante, plus de job étudiant, etc. etc.), je dois revenir chez ma mère. Et pour le coup, ça a déclenché la réflexion inverse à celle d' @Eclaireur : je veux quitter Paris. Parce que tout ça, c'était de la survie. J'ai vraiment l'impression de mettre ma jeunesse en vrac. Après, je ne suis pas la plus à plaindre. "J'aurais pu rester chez ma mère", chose déjà entendue. Pour ce deuxième appartement, je ne cumulais pas un mais deux jobs étudiant et je m'en sortais à peine. Je suis passée par la case dépression et en venais même à culpabiliser de dormir entre ces murs.
J'ai quasiment très peu d'ami.e.s (juste une dont les parents financent sont 15m2), aidé.e.s par un parent. Mais je vois parfois autour, des gens qui ont cette chance. Et sur ça, je pense que ça peut participer de ton interrogation quant aux apparts trouvés et bien fournis. Mais c'est une hypothèse parmi d'autres.
Pour ce qui est du bail étudiant:
- J'ai fait quelques mois en chambre de bonne. Dans un quartier que je n'aimais pas, avec des normes pas respectées (pas d'eau courante) et un voisin agressif et dangereux (mais ça, c'est bonus
).A ce moment-là, je voulais prendre mon indépendance (autour de la L3-M1) car j'avais commencé un job étudiant le week-end. Entre APL, job étudiant et bourse universitaire, c'est le seul truc que je pouvais me payer (dans les 450 tout compris). A ce moment-là, les finances allaient bien. En revanche, le moral et les conditions de vie...........
- J'ai eu mon premier vrai appart en coloc avec une amie il y a deux ans. Après trois mois horribles à chercher des choses qui existaient, mais auxquelles on ne pouvait pas accéder. Pourtant, on répondait à tous les critères. On a eu la chance (et un peu la malchance, par la suite), de tomber sur quelqu'un qui nous a laissé une chance. MAIS comme bon nombre de gens dans cette situation, on fait face à de l'insalubrité. Forcément.
Et on retombe (dans bien d'autres domaines de la vie) dans ce truc malsain de "ben ça va, y a pire au moins on a ça !"
Ma situation actuelle étant bien plus précaire (plus étudiante, plus de job étudiant, etc. etc.), je dois revenir chez ma mère. Et pour le coup, ça a déclenché la réflexion inverse à celle d' @Eclaireur : je veux quitter Paris. Parce que tout ça, c'était de la survie. J'ai vraiment l'impression de mettre ma jeunesse en vrac. Après, je ne suis pas la plus à plaindre. "J'aurais pu rester chez ma mère", chose déjà entendue. Pour ce deuxième appartement, je ne cumulais pas un mais deux jobs étudiant et je m'en sortais à peine. Je suis passée par la case dépression et en venais même à culpabiliser de dormir entre ces murs.
J'ai quasiment très peu d'ami.e.s (juste une dont les parents financent sont 15m2), aidé.e.s par un parent. Mais je vois parfois autour, des gens qui ont cette chance. Et sur ça, je pense que ça peut participer de ton interrogation quant aux apparts trouvés et bien fournis. Mais c'est une hypothèse parmi d'autres.
. Donc je n'imagine même pas une personne avec 1200€. Pourtant, beaucoup sont à ce salaire sur Paris et ses environs, dans des métiers qui ne sont malheureusement pas valorisés alors que sans eux on ne tiendrait pas. 
