@Aesma @Beki @Margay
Je me permets de "relancer" la discussion... j'ai un peu le même point de vue. Je dirai même, ça en dit long sur la façon dont sont considéré les femmes: de simples objets, sans âme, sans avis, à la merci du conjoint/mari=propriétaire.
Par contre quand tu proposes que ce soit l'homme qui soit drogué et livré à d'autres individus pour des rapports (et je ne parle même pas de préciser "pour se faire s*cer ou s*d*miser par d'autres hommes car là tout de suite ça éveille encore autre chose chez eux), là bizarrement tu sens que ça mouline un peu plus dans leurs cerveaux.
L'argument de "mais ton conjoint peut faire de toi ce qu'il veut, vous êtes en couple c'est son droit" ne tient plus vraiment.
Je pense aussi que ce procès ne pouvant pas faire appel à la défense "classique": elle m'a aguiché, elle a pas dit non, elle était bourrée, elle est venue/restée chez moi, elle portait telle tenue... d'autant plus considérant l'âge de la victime (dans le sens où encore une fois, ça sort du """"stéréotype"""" de la """""pulsion sexuelle"""" car vous comprenez M le juge, comment lutter contre une femme si jeune, si fraîche, ben jsuis un homme j'ai pas pu me retenir...je précise que je cautionne pas et que j'emploie le mot stéréotype car j'entends encore bcp trop d'idées reçus sur le fait qu'agressions = liés au désir pur et simple)... à mon avis c'était leur dernier "rempart" pour ne pas avouer ce qu'ils sont, finalement: coupables.
Et maintenant que tout concorde pour leur faire admettre qu'il y avait un pb de consentement, que même M. Pélicot plaide que tout le monde savait, tout est fait (encore une fois) pour discréditer la victime.
Je suis étonnée qu'on est pas eu un article ici.
Pour ceux.celles que ça intéresse, le Monde relaye bien l'affaire. Attention, mais vous vous en doutez, c'est difficilement lisible...