Je me demande...

[Glov']

@Khyra
Merci je l'ai lu, effectivement je n'avais pas pensé au fait que les pigeons étaient majoritairement mangés par des prédateurs !
@Poule.Heureuse Merci pour toutes tes explications, même si j'ai bugué sévère sur sperm whale ( pardon mais fallait que je le fasse !), et que maintenant j'imagine un vrai champ de bataille dans la guerre de la baleine !
#onenapprendtouslesjoursmaisest-onbiensûrdecomprendre

 

[Fanuy]

Je me demande si des adultes vivent chez leur parents par choix ?
Je pense à ceux qui ont un travail et/ou assez d'argent pour se payer un loyer sans se serrer la ceinture ensuite, des gens pouvant être autonomes, parfois en couple...
Est-ce que ça peut être voulu de ne pas avoir son intimité et de devoir se plier aux règles de la maison ? Mais en même temps ça évite le silence le soir, et ça partage les tâches ménagères par rapport à une vie en solitaire...

Est-ce que des madz ayant fini leurs études sont chez leurs parents par choix ? Je veux bien un retour d'expérience si ça dérange pas (ici ou en mp), parce que je me pose beaucoup de questions sur mon futur

 

[Toasted_Almond]

@Fanuy J'ai vécu chez mes parents après mes études (et techniquement j'y vis encore mais ils ne sont quasiment plus là) par choix.
Parce que mon boulot n'était pas trop loin, donc je trouvais ça débile de mettre tout mon salaire dans un loyer hyper cher, au moins ça me permettait de profiter et de m'offrir enfin des trucs que j'ai voulu toute ma vie (une nouvelle garde-robe, du maquillage, ...).
Ensuite parce que du coup les tâches ménagères sont divisées entre les personnes. Ma mère ça lui permettait de me donner les tâches les plus pénibles à cause de son bras traumatisé après une opération.
Ensuite en apportant une part de ton salaire au budget familial, on peut se permettre de meilleurs repas, améliorer le confort d'une pièce conjointement, ...
Mes parents n'étaient pas spécialement à l'écoute, mais pour d'autres personnes je pense que c'est agréable aussi d'avoir en direct l'avis de personnes expérimentées sur un souci dans la vie.

Les règles de la maison m'ont rarement posées de problèmes car on m'a élevée de manière à être très disciplinée. Toutefois j'aimais bien tarder sur mon ordinateur pour discuter, donc je faisais au mieux pour être discrète et faire en sorte d'aller à la salle de bain avant une certaine heure pour ne pas le faire pendant que tout le monde était couché... ça c'était un poil relou...

 

[skippy01]

Je me demande si il y a des gens qui, bien qu'ayant été confronté à des opérations de sensibilisation, continuent à avoir malgré ça des idées reçues les poussant aux comportements à risques.

Souvent, la seule et unique explication qui est avancé pour expliquer la recrudescence des IST est la (quasi)-inexistance des cours d'éducation sexuelle, faisant qu'il y a des gens qui n'ont jamais entendu parler des IST. Pourtant, même si je suis d'accord qu'il y a des lacunes, j'imagine difficilement qu'il existe tant de gens qui ignorent le mécanisme du préservatif ou l'existence des IST. C'est pour ça que j'émets l'hypothèse qu'il existe aussi des gens qui sont complètement hermétiques aux campagnes de sensibilisation et qui en sortant d'une séance d'éducation sur les IST se disent que c'est le la foutaise.

Cette hypothèse est renforcée par un reportage télé vu il y a maintenant pas mal de temps, qui déplorait l'augmentation des IST malgré les campagnes de sensibilisation qui pullulaient à l'époque. Du coup, je me demande quel est le pourcentage de têtes de mules parmi les non-sensibilisés.

 

[CaraNougat]

@skippy01

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[skippy01]

Merci pour vos réponses, @Khyra et @CaraNougat , c'est bien ce que je pensais. C'est étrange que cette possibilité n'aie jamais été évoquée dans les articles de Mad sur le sujet.

 

[pikalovescoke]

Est-ce que ça peut être voulu de ne pas avoir son intimité et de devoir se plier aux règles de la maison ?

J'en connais. Et personnellement, c'est pas du tout une plaie de vivre chez mes parents. Dès que j'ai atteint 18 ans, ils ont arrêté de me traiter en enfant. Ils m'aident toujours financièrement (et pour le reste si je demande) mais sinon, y a pas vraiment de règles (il est conseillé de pas foutre le bordel dans la maison mais c'est une base qu'on fait même vivant seule). Je sors quand je veux, je rentre quand je veux, ils s'en foutent. On s'arrange comme des adultes qui seraient en colloc, la plupart du temps.
Je n'ai donc que les avantages (pas de loyer, une demi-pension gratuite, blanchisserie gratuite, vacances payées...) sans réels inconvénients.

Après, oui, comme j'ai un chéri, je voudrais un chez moi, mais c'est plus pour vivre avec lui qu'autre chose (je serais célibataire, je suis pas 100% sûre que j'envisagerais de partir)

@skippy01 Comme tout, je pense que, sur le moment, on ne pense pas toujours aux possibles conséquences possibles, que ce soit les IST, le tabac, l'alcool...
J'ai eu ENORMEMENT d'infos sur les IST pendant ma scolarité, par des livres que mes parents m'achetaient, partout. Et pourtant, j'ai déjà eu des relations non protégées. Sur le moment, tu te dis "on dealera avec les conséquences s'il y en a mais là, YOLO"..
Je suppose que ça dépend des personnalités aussi

 

[Zita97]

@Madhiko personnellement je comprend et je partage l'interrogation de @skippy01 parce que pour rebondir sur ton message, pour moi le fait de mettre un préservatif et d'avoir le reflexe de se protéger systématiquement n'a jamais été associé dans mon esprit à une question de méfiance, ou de ne pas faire confiance à son partenaire. Quand tu parles du fait que c'est dur de se méfier de quelqu'un en qui on a confiance et de se dire qu'il nous ment peut être, en nous disant qu'il n'a rien alors qu'il a quelque chose, pour moi ça ne s'applique pas vraiment à la réalité parce qu'on peut parfaitement avoir une IST sans le savoir ... Donc on peut parfaitement être face à quelqu'un qui est sincère en jurant qu'il n'a rien, mais qui a pourtant quelque chose.
Si tout le monde raisonne de cette manière, et que tout le monde applique ce principe, alors ça revient à faire confiance à la terre entière. Si on pars du principe que on fait confiance à son copain imaginons, mais si mon copain a lui aussi fait confiance à son ex? Qui elle même faisait confiance à son ex? Qui lui même faisait confiance à ses 5 exs? Et que tous ces gens ne font jamais de test pour vérifier, et se basent sur la confiance (qui je le répète pour moi n'est pas une question de confiance et le mot est mal adapté - puisque comme dit plus haut, on peut parfaitement être face à quelqu'un de confiance, c'est à dire quelqu'un de sincère, mais qui ignore sa maladie - mais je ne sais pas quel mot utiliser à la place)? Ca donne lieu à une chaine infinie, on en revient à faire confiance à des dizaines, des centaines de personnes qu'on ne connait pas ... Je ne te vise absolument pas dans ce message je rebondissais juste sur le passage de la confiance mais c'est vrai que j'ai souvent entendu des gens autour de moi, et même des amies assez proches, utiliser l'argument qu'elles croyaient sur parole, et pour les raisons expliquées plus haut, cet argument me laisse perplexe et défit pour moi les lois de la logique, c'est pour cette raison que je me pose exactement la même question que skippy. J'essaie de faire de la prévention autour de moi, surtout quand des gens viennent me poser des questions, ou s'inquiètent d'un comportement à risque qu'ils ont eu en m'en faisant part mais je n'ai pas l'impression que ma prévention serve à grand chose je suis un peu démunie.
Pour moi, mettre un préservatif, c'est absolument pas de la méfiance, ça met aucune mauvaise ambiance ou aucun malaise/sentiment que l'autre ne nous fait pas confiance, puisque tout simplement on peut sois même avoir quelque chose sans le savoir (toutes les IST ne se transmettent pas par voie exclusivement sexuelle, on ne fait pas forcément des test tous les 6 mois non plus, un partenaire d'il y a longtemps avec qui on avait fait les tests peut nous avoir tromper, une capote a pu se décaller/craquer sans qu'on s'en rende compte dans le feu de l'action, etc etc) donc c'est un moyen avant même de se protéger, de protéger l'autre tout simplement à mon sens. Sachant qu'on peut tous avoir quelque chose, mettre un préservatif c'est pour moi une façon de se protéger tous les deux et donc plus une marque d'attention envers l'autre et envers sois même.

 

[Zita97]

@Madhiko à la limite, je comprend mieux dans le dernier cas que tu as évoqué ahah ^^. Pour moi le cas où un partenaire me demanderais, ou pire insisterais, pour ne pas se protéger, quadruple encore l'envie et la nécessité de se protéger avec lui, ce serait THE personne avec qui je coucherait pas sans protection déjà parce je trouve ça assez violent/irrespectueux d'insister et de se vexer donc de faire culpabiliser l'autre, parce qu'il veut se protéger, et surtout parce que si il fait ça avec tous ses partenaires, au final il a beauuuucoup plus de chance que quelqu'un d'autre d'avoir une IST... J'avoue que je comprendrais jamais les gens qui insistent auprès de l'autre pour ne pas se protéger, qui lui, veut se protéger ne serait-ce que pour leur propre santé c'est toujours ce que j'ai eu envie de répondre aux gens qui font ça, 'peut être que toi tu n'as rien, mais qu'est ce que tu en sais que moi je n'ai rien? Surtout si je te dis que je ne sais pas moi même si j'ai quelque chose ou pas'. Dans ce type de profil en particulier, celui qui lutte avec l'autre pour la non protection, y a une grande part d'inconscience pour le coup.

Pour la probabilité d'avoir une IST en n'ayant pas eu des tas et des tas de partenaires, ça dépend des IST. Pour le sida, c'est effectivement assez rare, pour d'autres infections telles l'infection à chlamydia (totalement asymptomatique chez la plupart des personnes, ce qui fait que beaucoup de personnes en sont porteuses et l'ignorent), la probabilité est loin d'être anodine. Sachant qu'environ un jeune sur 25 (de 18/26 ans) est porteur de l'infection à Chlamydia, il n'y a pas besoin d'avoir couché avec un nombre impressionnant de personne pour avoir un risque réel de l'avoir attrapé (pas mal de personnes autour de moi ont été infectées d'ailleurs ...). Et encore, un jeune sur 25, soit entre 3 et 5% c'est pour les population identifiées comme 'non à risque' mais la probabilité monte de 7 à 15% pour les populations dites "à risque" (je me base sur les bulletins épidémiologiques de "santé publique france", je m'étais renseignée il y a quelques semaines suite à l'infection d'une connaissance). Or, on peut parfaitement être considéré comme non à risque, c'est à dire avoir peu de partenaires, mais que ces quelques partenaires, eux, en aient eu beaucoup. Beaucoup de gens malheureusement ne connaissent pas cette infection, et elle n'est pas à prendre à la légère puisque non traitée elle peut mener à la stérilité.
Sachant qu'il y a pas mal d'autres infections dont la prévalence n'est pas minuscule, toutes infections cumulées, le risque d'en avoir potentiellement une en couchant avec quelques personnes sans protection, même sans accumuler des tas et des tas de partenaires, n'est pas négligeable à mon sens.

 

[skippy01]

@LaurenAuder Je fais pareil que toi. Pour que quelqu'un soit dans mon cercle d'amis, il faut que j'aie de l'estime pour lui, et si cette estime disparaît, l'amitié s'en va en même temps. Je préfère avoir peu de bons amis que beaucoup de mauvais, j'ai juré de ne plus jamais m'accrocher à des amitiés toxiques.

 

[Rocksteady]

@LaurenAuder

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[skippy01]

Je me demande pourquoi on dit «soutien-gorge». Parce que si ces vêtements soutenaient vraiment la gorge -si tant est qu'elle en aie vraiment besoin- , c'est au cou qu'il faudrait le porter, et pas plus bas.