Mais le coup de dire "je ne suis absolument pas prof parce que mes parents le sont" c'est un peu nier l'impact de la famille non (je crois que personne ne l'a formulé ainsi ici mais c'est un ressenti global que j'ai)? Je comprends que c'est aussi un mécanisme de défense face à la dose de paroles stupides que les profs ont à encaisser chaque jours (ma sœur est prof, soutient à la famille je sais que vous prenez plein la gueule niveau clichés!), mais peut-on nier totalement le rôle de la famille? (Poke @Iris Chase et le débat inné/acquis, qui me perturbe aussi ). Je ne vise personne, je n'ai pas tous les messages en tête, c'est juste un ressenti sur la discussion (et un truc qui m'intrigue car j'ai souvent eu la même pensée).
Exemple personnel: je sais que certains domaines professionnels m'attirent parce que j'ai vu ma famille évoluer là dedans, j'ai côtoyé ce milieu, j'ai grandi avec sans aucun doute. Le fait d'entendre mes parents parler de leurs boulots, de les voir travailler, de voir leurs collègues... Ça m'a "poussée" en quelque sorte à m'y intéresser, ça fait forcément parti de ma culture vu que ça a imprégné toute mon enfance (à 40h/semaine, c'était évident que le travail allait impacter nos vies personnelles).
Je pense que si mon père n'avait pas été mécano, je ne me serais pas forcément intéressée à la mécanique ni à l'industrie. Entendre ma mère parler de son travail en maison de retraites m'a donné le goût pour le social et l'aide aux personnes âgées. Ce sont les métiers (enfin les branches) que j'envisage, et je m'en moque un peu qu'on me dise "les chiens ne font pas des chats", ça me rend plutôt fière en fait. À l'IUT on m'a déjà dit "t'as de bons résultats car ton père t'aide pour les cours, et que ta famille est dans l'industrie => FAUX, il ne m'a pas aidée, mais ça me fait plaisir de voir que ça peut être une "transmission" familiale, de voir que je pourrais avoir hypothétiquement hérité de ce "savoir-faire", de son talent (rêve toujours cocotte ). (Ne pas citer cette partie svp )
En fait c'est un truc qui m'a longtemps posé problème mais au niveau des goûts. Je voyais ça comme un manque de légitimité: j'aime tel artiste parce que mon cousin me l'a fait découvrir quand j'étais enfant (par exemple), donc je suis une "copieuse", j'ai pas de personnalité et de goûts propres à moi, je ne suis qu'un ersatz des gens que je copie , je manque de substance et de consistance (c'était ma grande peur non formulée). Il m'a fallu pas mal d'années pour reconnaître que ce n'était pas vrai, et qu'en tant qu'individu j'étais aussi une construction de mon environnement, qu'il n'y avait aucun mal à cela finalement. J'avais tellement le mythe du "self made Man" en tête que je voulais à tout prix me démarquer de ce que les autres m'avaient apportés, craignant de perdre de mon individualité.
Je trouve ça plutôt chouette si des parents peuvent transmettre le goût ou la passion de leur métiers à leurs enfant, je pense l'influence des autres n'est absolument pas quelque chose à renier, c'est pour ça que je considère l'expression "les chiens ne font pas des chats" avec tendresse.
Après pour les profs, je comprends le côté chiant du "on t'as aidé à faire tes devoirs, tu n'as aucun mérite!" mais ça existe dans toutes les professions, pour peu que l'on suive la même voie que ses parents ("ton père t'as appris le métier depuis ton enfance, moi j'ai appris à l'école comme tout le monde sur le tard, tu n'as aucun mérite!" Ou bien "ta mère connaît le milieu, elle t'as forcément pistonnée, tu n'as aucun mérite!"). Je ne reviens pas là dessus: je parlais juste du goût pour le métier, pas de la réussite.
Encore une fois je ne vise et ne veut blesser personne, je crois que je défends juste l'expression "les chiens ne font pas des chats" . Je ne l'emploie jamais mais je ne la trouve pas forcément fausse .
Exemple personnel: je sais que certains domaines professionnels m'attirent parce que j'ai vu ma famille évoluer là dedans, j'ai côtoyé ce milieu, j'ai grandi avec sans aucun doute. Le fait d'entendre mes parents parler de leurs boulots, de les voir travailler, de voir leurs collègues... Ça m'a "poussée" en quelque sorte à m'y intéresser, ça fait forcément parti de ma culture vu que ça a imprégné toute mon enfance (à 40h/semaine, c'était évident que le travail allait impacter nos vies personnelles).
Je pense que si mon père n'avait pas été mécano, je ne me serais pas forcément intéressée à la mécanique ni à l'industrie. Entendre ma mère parler de son travail en maison de retraites m'a donné le goût pour le social et l'aide aux personnes âgées. Ce sont les métiers (enfin les branches) que j'envisage, et je m'en moque un peu qu'on me dise "les chiens ne font pas des chats", ça me rend plutôt fière en fait. À l'IUT on m'a déjà dit "t'as de bons résultats car ton père t'aide pour les cours, et que ta famille est dans l'industrie => FAUX, il ne m'a pas aidée, mais ça me fait plaisir de voir que ça peut être une "transmission" familiale, de voir que je pourrais avoir hypothétiquement hérité de ce "savoir-faire", de son talent (rêve toujours cocotte ). (Ne pas citer cette partie svp )
En fait c'est un truc qui m'a longtemps posé problème mais au niveau des goûts. Je voyais ça comme un manque de légitimité: j'aime tel artiste parce que mon cousin me l'a fait découvrir quand j'étais enfant (par exemple), donc je suis une "copieuse", j'ai pas de personnalité et de goûts propres à moi, je ne suis qu'un ersatz des gens que je copie , je manque de substance et de consistance (c'était ma grande peur non formulée). Il m'a fallu pas mal d'années pour reconnaître que ce n'était pas vrai, et qu'en tant qu'individu j'étais aussi une construction de mon environnement, qu'il n'y avait aucun mal à cela finalement. J'avais tellement le mythe du "self made Man" en tête que je voulais à tout prix me démarquer de ce que les autres m'avaient apportés, craignant de perdre de mon individualité.
Je trouve ça plutôt chouette si des parents peuvent transmettre le goût ou la passion de leur métiers à leurs enfant, je pense l'influence des autres n'est absolument pas quelque chose à renier, c'est pour ça que je considère l'expression "les chiens ne font pas des chats" avec tendresse.
Après pour les profs, je comprends le côté chiant du "on t'as aidé à faire tes devoirs, tu n'as aucun mérite!" mais ça existe dans toutes les professions, pour peu que l'on suive la même voie que ses parents ("ton père t'as appris le métier depuis ton enfance, moi j'ai appris à l'école comme tout le monde sur le tard, tu n'as aucun mérite!" Ou bien "ta mère connaît le milieu, elle t'as forcément pistonnée, tu n'as aucun mérite!"). Je ne reviens pas là dessus: je parlais juste du goût pour le métier, pas de la réussite.
Encore une fois je ne vise et ne veut blesser personne, je crois que je défends juste l'expression "les chiens ne font pas des chats" . Je ne l'emploie jamais mais je ne la trouve pas forcément fausse .