Dommage pour la condescendance de certains messages.
Je voulais justement dire qu'il me semblait que le fait que certaines personnes se retrouvent à la rue ne tenait pas selon moi au niveau trop bas du RSA, bien qu'il soit quand même trop bas selon moi, mais plutôt au fait que certains ne le touche pas ou le touche mais aient d'autres problèmes annexes. Et je me demandais donc si vous aviez des éléments d'explication quant à leur statut. Merci à
@Babitty Lapina et
@Ju- d'ailleurs
c'est plus ou moins ce à quoi je pensais. Du coup je m'étonne et m'attriste de la rapidité et du nombre de gens qui peuvent tomber hors-système.
Pour info j'habitais Lille, 3e ou 4e ville de France la plus chère en ce qui concerne les loyers. J'avais un appartement plus que correct en plein centre pour 430e/mois + APL. Sans détailler toutes mes dépenses, il me restait donc de quoi me nourrir, payer les factures et me faire un peu plaisir. Mais sans être dans le centre-ville et sans avoir un appartement aussi bien, on peut trouver des loyer beaucoup moins chers, mon copain paie 250e/mois à 15mn du centre en collocation... Il a de la chance d'avoir trouvé quelque chose d'aussi peu cher, mais tout ça pour dire que les loyers peuvent descendre assez bas même s'il s'agit là d'un cas rare. En dehors du centre on peut facilement trouver un appart avec un loyer de moins de 400e, même si beaucoup d'étudiants paient des loyers très élevés au vu de la situation géographique et de la taille de leur appart. Tout ça pour dire que le seul problème ne peut pas tenir au fait que le RSA est trop bas/les loyers trop élevés. Surtout que j'imagine que lorsque l'on est à la rue on n'a pas les mêmes critères minimum pour un logement et qu'avoir un logement à 350e qui n'est certes pas top constituerait une "avancée".
L'idée n'était pas de lancer un débat sur le coût de la vie, et j'ai conscience qu'on ne vit pas confortablement avec 500e/mois, mais rassurez vous en tant qu'étudiant-e on peut très bien vivre avec en dehors de Paris, merci. Je suis loin d'être la seule dans mes proches et camarades et pourtant je suis dans une école où les étudiants viennent de familles plus aisées que la moyenne (il me semble). Je dirais que je suis dans la moyenne de mes amis niveau budget mensuel.
Et donc en lien avec ça, pour lancer un autre débat fâcheux qui n'a plus rien à voir avec les sdf cette fois, j'ai du mal à comprendre le fait que certaines personnes (qui sont étudiants, sans enfants, et en bonne santé etc etc, dans une situation semblable à la mienne) aient du mal à vivre avec parfois beaucoup plus que moi. Je m'en veux de juger leurs habitudes de consommation, ça ne me regarde pas, mais en même temps je me demande aussi comment ils se débrouillent pour dépenser autant, alors qu'a priori ils ne font pas d'énormes excès. Ca rejoint un peu le débat qu'il y a déjà eu il y a peu de temps sur le forum du coup sur les gens qui dépensent trop par rapport à leurs moyens.