@Tu as raison Je pensais aux adultes face aux enfants en fait 
c'est très étrange d'avoir compris l'inverse 
c'est très étrange d'avoir compris l'inverse 
Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
- Date de début
@Tu as raison Mon post c'est qu'on vit dans une société où tout repose énormément sur la sexualisation à outrance. Le maquillage en fait partie en grande partie. Et il y a des parents qui choisissent de maquiller leurs enfants dans une optique de sexualisation liée à la séduction (alors ça ne les séduit pas eux mais ils aiment l'idée d'un enfant admiré), la comparaison avec les mini miss était assez juste d'ailleurs. Alors sans parler d'interdiction je crois que ce sont des choses avec lesquelles il faut faire attention. Pour moi ça revient un peu au même que faire porter des bikinis à des gamines. On leur apprend très tôt à sexualiser certaines parties de leur corps (ici en les cachant). Et je trouve ça gênant oui.
@Let_Them_Eat_Cake Je trouve ça malaisant aussi. Surtout avec du vrai maquillage. Avec le maquillage jouet, à la limite, ça me choque moins car c'est clairement pas fait pour s'embellir (vu les couleurs 
) mais pour jouer (comme le grimage).
J'ai rien contre le maquillage, je fais moi-même un maquillage complet (fond de teint, contouring, ràl, yeux... mais ça me prend 20 minutes et pas 2h
) dès que je vais voir des gens (= soirée entre copine/travail. Pas supermarché et sport) mais si déjà à 7 ans tu mets du fond de teint, comment tu vas accepter ta peau à 15 ans ???
Et puis, y a rien à faire, même si c'est générationnel, pour moi le maquillage, Internet, les téléphones, ce ne sont pas des choses auxquels devraient toucher les enfants (enfin pour jouer, si mais pas de manière "sérieuse"). Un enfant, ça doit jouer, ça me semble essentiel pour le développement, notamment le jeu de "faire semblant", qui est un des facteurs à la base du développement de la "théorie de l'esprit", c'est à dire tout ce qui fait que l'on comprend les intentions d'autrui, ce qu'autrui peut ressentir/penser... Et qui est un des déficits principaux dans l'autisme ! Or, avec tout ça, ils jouent beaucoup moins, surtout à faire semblant (pourquoi faire semblant quand on peut être comme un grand pour de vrai sur internet, par exemple ?). Tout ça me fait franchement peur pour ces enfants.
@MoonSugar Là, je t'envie. Je sais sortir sans maquillage, mais clairement quand j'ai pas au moins fond de teint et mascara, je vais être beaucoup moins "confiante". Pas dans le sens où je me sens moche mais dans le sens où je sais que je suis très banale sans maquillage (j'ai l'air d'avoir 13 ans, je suis ni moche ni jolie, le genre de fille que personne se retourne en disant "waw") et donc je me met moins en avant. Dès que je suis un peu maquillée, je suis quelqu'un qui prend beaucoup plus la parole et qui n'a pas peur de se montrer.
Le fond de teint, surtout, a complètement changé ma confiance en moi. Depuis toute petite, j'ai tendance à rougir dès que je suis le centre de l'attention (même si je suis pas gênée), ce qui m'a valu pas mal de moqueries ('oh elle devient toute rouuuuuge" ou "tu es amoureuse de X ? - Bah nan" et je rougissais car j'avais peur qu'on croit que je sois amoureuse de cette personne alors que c'était pas le cas et comme je rougissais, la personne était directement persuadée que je mentais --'). Avec le fond de teint, on ne voit pas que je rougis donc on ne se dit pas que je suis gênée. Je me sens donc beaucoup plus libre de parler devant les autres, de dire ce que je pense, je sais que je rougirais pas donc je ne paraitrait pas "faible/cible facile" pour les autres.
En plus, comme je l'ai dit, j'ai un visage fort juvénile (il y a 1-2 ans, je suis passée au tarif enfant dans un musée, tarif enfant qui était appliquée pour ceux en dessous de 14 ans. J'avais 21-22 ans à l'époque !) et le maquillage m'aide vraiment à avoir l'air plus adulte (avec le maquillage, on pense au moins que je suis majeure).
@Katemoth Pour moi, le maquillage n'a pas de rapport avec la séduction donc avec la sexualisation. Enfin, si je veux séduire, c'est pas sur le maquillage que je vais jouer mais sur une jupe courte ou un décolleté ^^ (mais je suis peut être vraiment pas subtile)
@Tu as raison Avoir faim devant quelqu'un qui prépare un plat avec de la viande, même avec de la viande d'homme, c'est totalement être différent que d'avoir faim devant une vidéo d'abattoir (ou une vidéo où un mec tue un autre et le découpe).
La viande, on nous habitue depuis tout petit à voir ça comme un aliment totalement indépendant de l'animal dont il provient (je crois pas que tu imagine le meurtre d'un bébé mouton quand tu mange de l'agneau). Donc c'est "normal" d'avoir envie d'y goûter, peu importe que ce soit de la viande d'un homme, de Médor le fidèle labrador ou d'une vache.
) mais pour jouer (comme le grimage).J'ai rien contre le maquillage, je fais moi-même un maquillage complet (fond de teint, contouring, ràl, yeux... mais ça me prend 20 minutes et pas 2h
) dès que je vais voir des gens (= soirée entre copine/travail. Pas supermarché et sport) mais si déjà à 7 ans tu mets du fond de teint, comment tu vas accepter ta peau à 15 ans ???Et puis, y a rien à faire, même si c'est générationnel, pour moi le maquillage, Internet, les téléphones, ce ne sont pas des choses auxquels devraient toucher les enfants (enfin pour jouer, si mais pas de manière "sérieuse"). Un enfant, ça doit jouer, ça me semble essentiel pour le développement, notamment le jeu de "faire semblant", qui est un des facteurs à la base du développement de la "théorie de l'esprit", c'est à dire tout ce qui fait que l'on comprend les intentions d'autrui, ce qu'autrui peut ressentir/penser... Et qui est un des déficits principaux dans l'autisme ! Or, avec tout ça, ils jouent beaucoup moins, surtout à faire semblant (pourquoi faire semblant quand on peut être comme un grand pour de vrai sur internet, par exemple ?). Tout ça me fait franchement peur pour ces enfants.
@MoonSugar Là, je t'envie. Je sais sortir sans maquillage, mais clairement quand j'ai pas au moins fond de teint et mascara, je vais être beaucoup moins "confiante". Pas dans le sens où je me sens moche mais dans le sens où je sais que je suis très banale sans maquillage (j'ai l'air d'avoir 13 ans, je suis ni moche ni jolie, le genre de fille que personne se retourne en disant "waw") et donc je me met moins en avant. Dès que je suis un peu maquillée, je suis quelqu'un qui prend beaucoup plus la parole et qui n'a pas peur de se montrer.
Le fond de teint, surtout, a complètement changé ma confiance en moi. Depuis toute petite, j'ai tendance à rougir dès que je suis le centre de l'attention (même si je suis pas gênée), ce qui m'a valu pas mal de moqueries ('oh elle devient toute rouuuuuge" ou "tu es amoureuse de X ? - Bah nan" et je rougissais car j'avais peur qu'on croit que je sois amoureuse de cette personne alors que c'était pas le cas et comme je rougissais, la personne était directement persuadée que je mentais --'). Avec le fond de teint, on ne voit pas que je rougis donc on ne se dit pas que je suis gênée. Je me sens donc beaucoup plus libre de parler devant les autres, de dire ce que je pense, je sais que je rougirais pas donc je ne paraitrait pas "faible/cible facile" pour les autres.
En plus, comme je l'ai dit, j'ai un visage fort juvénile (il y a 1-2 ans, je suis passée au tarif enfant dans un musée, tarif enfant qui était appliquée pour ceux en dessous de 14 ans. J'avais 21-22 ans à l'époque !) et le maquillage m'aide vraiment à avoir l'air plus adulte (avec le maquillage, on pense au moins que je suis majeure
).@Katemoth Pour moi, le maquillage n'a pas de rapport avec la séduction donc avec la sexualisation. Enfin, si je veux séduire, c'est pas sur le maquillage que je vais jouer mais sur une jupe courte ou un décolleté ^^ (mais je suis peut être vraiment pas subtile
)@Tu as raison Avoir faim devant quelqu'un qui prépare un plat avec de la viande, même avec de la viande d'homme, c'est totalement être différent que d'avoir faim devant une vidéo d'abattoir (ou une vidéo où un mec tue un autre et le découpe).
La viande, on nous habitue depuis tout petit à voir ça comme un aliment totalement indépendant de l'animal dont il provient (je crois pas que tu imagine le meurtre d'un bébé mouton quand tu mange de l'agneau). Donc c'est "normal" d'avoir envie d'y goûter, peu importe que ce soit de la viande d'un homme, de Médor le fidèle labrador ou d'une vache.
@pikalovescoke
Je ne réagis qu'à un petit bout de ton post, mais est-ce que tu te rends compte à quel point traiter quelqu'un de psychopathe est problématique ?
La psychopathie, c'est pas juste un truc de serial killer. C'est un réel trouble psychiatrique, qui fait souffrir ceux qui en sont atteints. Donc déjà, à moins d'être psychiatre, je ne vois pas comment tu pourrais dire si quelqu'un est psychopathe ou non. Ensuite, utiliser le nom d'un trouble psychiatrique comme une insulte, c'est psychophobe. Est-ce que tu te permettrais de traiter quelqu'un de trisomique ou de cancéreux ? J'ose espérer que non. Alors pourquoi, quand ça touche la psychopathie, c'est normal?
Après, j'imagine que tu ne fais pas de psychophobie en connaissance de cause. "Psychopathe" est tellement utilisé, et les médias en donnent une image si négative et non médicale qu'il est difficile de faire le lien avec la douleur de ceux qui en souffrent. J'espère que tu ne le prendras pas mal et que tu comprendras mon propos
Je ne réagis qu'à un petit bout de ton post, mais est-ce que tu te rends compte à quel point traiter quelqu'un de psychopathe est problématique ?
La psychopathie, c'est pas juste un truc de serial killer. C'est un réel trouble psychiatrique, qui fait souffrir ceux qui en sont atteints. Donc déjà, à moins d'être psychiatre, je ne vois pas comment tu pourrais dire si quelqu'un est psychopathe ou non. Ensuite, utiliser le nom d'un trouble psychiatrique comme une insulte, c'est psychophobe. Est-ce que tu te permettrais de traiter quelqu'un de trisomique ou de cancéreux ? J'ose espérer que non. Alors pourquoi, quand ça touche la psychopathie, c'est normal?
Après, j'imagine que tu ne fais pas de psychophobie en connaissance de cause. "Psychopathe" est tellement utilisé, et les médias en donnent une image si négative et non médicale qu'il est difficile de faire le lien avec la douleur de ceux qui en souffrent. J'espère que tu ne le prendras pas mal et que tu comprendras mon propos
Ce sont des synonymes ^^
Après le sens que @pikalovescoke lui donnait (corriges moi si je me trompes) était celui d'un grand manque d'empathie et de cruauté, ce qui correspond au cliché du psychopathe (la sociopathie me semble beaucoup moins connue en dehors des fans de Sherlock).
Le terme en lui-même n'est pas validiste/psychophobe, mais le fait de l'utiliser comme insulte ou de s'autoproclamer psychiatre en "diagnostiquant" des inconnus l'est.
Après le sens que @pikalovescoke lui donnait (corriges moi si je me trompes) était celui d'un grand manque d'empathie et de cruauté, ce qui correspond au cliché du psychopathe (la sociopathie me semble beaucoup moins connue en dehors des fans de Sherlock).
Le terme en lui-même n'est pas validiste/psychophobe, mais le fait de l'utiliser comme insulte ou de s'autoproclamer psychiatre en "diagnostiquant" des inconnus l'est.
Dernière édition :
@La Simili-Tortue : Ce sont des synonymes pour le DSM (enfin, ils sont regroupés dans le même groupe) mais ce ne sont pas vraiment des synonymes pour la plupart des auteurs( par contre ils font tous les deux partie des troubles antisociaux) J'avais lu une fois une métaphore simple (pour ne pas dire simpliste
) pour retenir : Le psychopathe sait que ce qu'il fait est mal et fait tout pour ne pas être pris (genre Dexter). Le sociopathe sait qu'il est amoral mais s'en fout (car plus impulsif)
Pour certains la différences est dans l'origine du trouble ( inné vs acquis par l'environnement ou une lésion) mais les auteurs voient aussi des différences dans l'empathie, la planification des actions, l'impulsivité, etc.
Petite intro toute simpel qui expliquera mieux que moi parce que je déteste me lancer dans une explication d'un sujet que je ne gère pas à 100%
Merci beaucoup pour ces explications, je vais lire ça
J'ai l'impression qu'il m'évite.
Alors que c'est bien nos deux horaires qui sont surchargés. Suffit que je me retrouve une soirée sans rien faire que ça me tricote.
Alors que c'est bien nos deux horaires qui sont surchargés. Suffit que je me retrouve une soirée sans rien faire que ça me tricote.
@Sélavy Justement, j'ai toujours lu que Dexter était plutôt un sociopathe en raison de son absence totale d'émotions et d'empathie et son instinct naturel à tuer (et c'est son père, il me semble, qui doit justement lui expliquer qu'il ne doit pas être pris). Du coup j'ai aussi toujours lu que Dexter était le type même de ce qu'incarne le sociopathe.
(et c'est son père, il me semble, qui doit justement lui expliquer qu'il ne doit pas être pris). Du coup j'ai aussi toujours lu que Dexter était le type même de ce qu'incarne le sociopathe.
Je m'en veux de penser ça, mais je pense que les militant.e.s devraient jeter l'éponge.
Je veux dire, quasiment tous les militantismes sont motivés quasi exclusivement par la foi en une amélioration future. Ça fait bien 20 ans que je constate ça, et depuis toutes ces années, je n'ai pas l'impression que ça se concrétise, si ce n'est de façon très très limitée et vouée à s'écrouler à la moindre pichenette. Du coup, faute de preuve du contraire, je me dis que finalement, les espoirs sont vains.
Pire encore: la plupart (pour ne pas dire presque toutes) les dystopies sont en passe de se réaliser (voire le sont déjà), et des problèmes de société déjà dénoncés il y a quelques siècles (voire millénaires) sont soit toujours présents, soit en passe de revenir. D'ailleurs, il n'y a, il me semble, pas une seule époque de l'histoire humaine qui soit plus enviable qu'une autre, un peu comme si quelque chose dans le fonctionnement de l'humain nous imposait cela comme une fatalité.
Et le simple fait que les classes dirigeantes étaient pour beaucoup d'entre-eux des psychopathes, donc irrémédiablement dépourvus d'empathie n'a fait que m'achever.
En bref, pour paraphraser le synopsis de Snowpiercer, «L'être humain ne changera jamais».
Je veux dire, quasiment tous les militantismes sont motivés quasi exclusivement par la foi en une amélioration future. Ça fait bien 20 ans que je constate ça, et depuis toutes ces années, je n'ai pas l'impression que ça se concrétise, si ce n'est de façon très très limitée et vouée à s'écrouler à la moindre pichenette. Du coup, faute de preuve du contraire, je me dis que finalement, les espoirs sont vains.
Pire encore: la plupart (pour ne pas dire presque toutes) les dystopies sont en passe de se réaliser (voire le sont déjà), et des problèmes de société déjà dénoncés il y a quelques siècles (voire millénaires) sont soit toujours présents, soit en passe de revenir. D'ailleurs, il n'y a, il me semble, pas une seule époque de l'histoire humaine qui soit plus enviable qu'une autre, un peu comme si quelque chose dans le fonctionnement de l'humain nous imposait cela comme une fatalité.
Et le simple fait que les classes dirigeantes étaient pour beaucoup d'entre-eux des psychopathes, donc irrémédiablement dépourvus d'empathie n'a fait que m'achever.
En bref, pour paraphraser le synopsis de Snowpiercer, «L'être humain ne changera jamais».
Oui, en France, c'est pour ça que je dis «de façon très très limitée», parce que si on prend l'ensemble des pays du monde, ceux où être une femme n'a rien d'enviable sont plus la règle que l'exception. Et même si on reste en occident, l'égalité n'a non seulement même pas atteint un niveau satisfaisant, mais semble en plus en passe de reculer (Trump, le catholiquement correct qui gagne du terrain, la troisième guerre mondiale à notre porte, etc...).
Dernière édition :
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