Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
- Date de début
C'est un indicateur médical, qui comme tous les indicateurs a ses limites (car tout ce qui est simple est imprécis, mais tout ce qui n'est pas simple est inutilisable, comme on dit).
Il est super intéressant car il permet d'objectiver la corpulence d'une personne d'une façon mathématique, sans que cela se fasse "à vu d'oeil" comme c'était le cas jusqu'a maintenant. Cela permet donc des comparaisons, de suivre une tendance sur la durée, etc.
Le remarque sur les sportif est un peu hors de propos car cet indicateur vient avec une notice, qui inclus que ce dernier ne DOIT PAS être pris en compte pour les grands sportif et les femmes enceintes (et les gens ayant une taille trop éloignée de la moyenne). Donc utiliser une contre-indication pour le critiquer c'est un peu malhonnête. Ca revient a dire "mon micro-onde est nul car il fait des étincelles quand je met du fer dedans" alors que y'a marqué "PAS DE METAL" sur la notice.
Par ailleurs, c'est un indicateur qui n'est pas vraiment critiqué dans le monde scientifique et médical, mais plutôt dans certaines communautés sur internet, en partie parce qu'il a permet a de souligner le surpoids/souspoids de certaines personnes qui ne voulaient pas l'entendre, d'une façon objective et donc... non critiquable (sauf a critiquer l'indicateur lui même).
Ploue a dit :
Ce sont deux choses totalement différentes.
L'IMC (dans le cas du surpoids par exemple) renseigne sur un risque accrue de développer un certain nombre de pathologie. Il s'agit de long terme.
La prise de sang, elle, renseigne sur l'état actuel de certaine fonctionne biologique (et seulement certaines, on ne voit que ce qu'on cherche, et un bilan sanguin peut comporter 8 items comme 140.
Donc avec un IMC de 35* on peut parfaitement avoir un bilan sanguin parfait mais quand même :
- Avoir 45%* de chance d'avoir un diabète de type 2 avant 50 ans
- Avoir une espérance de vie réduite de 5.5 ans
- Avoir 62%* de chance de développer une maladie cardiovasculaire au cours de sa vie, ainsi que 24%* de chance d'en mourir
- Avoir une endurance et une VO2max réduit de 70%*
- etc etc.
Par ailleurs une visible chez ton généraliste c'est 25€, et le calcul de l'IMC 2 minutes. Une prise de sang c'est au moins 100€ dans la plupart des cas, et au moins 30 minutes de ton temps.
Et comme le dit rocksteady, c'est aussi une invitation a ce que ton médecin suive plus particulièrement certaines fonctions pour lesquelles le surpoids expose a un risque accrus (afin de détecter les problèmes le plus tôt possible, avant qu'ils ne soient trop grave).
(* chiffre a titre indicatif, non sourcés, même si l'ordre de grandeur est +/- ça)
Dernière édition :
oh moi j'ai pas vu @Rocksteady en photo, mais je suis curieuse maintenant 
, ouais moi aussi je me trouve tout à fait classe mise à part quelque moment de doute 
.
, ouais moi aussi je me trouve tout à fait classe mise à part quelque moment de doute .@Dana Scully Désolée je n'ai pas lu le reste de la discussion, je rebondissais juste pour défendre un indicateur attaqué sur sa pertinence (je suis dans le médical donc déformation pro +++).
Pour les considérations sociétales je ne donnerais pas d'avis, c'est clairement hors de mon champs de compétence.
Pour les considérations sociétales je ne donnerais pas d'avis, c'est clairement hors de mon champs de compétence.
Pour poursuivre sur l'IMC, ce m'embête un peu avec c'est que je trouve les termes employés un peu...extrêmes ? Okay, la plage de la "corpulence normale" est assez large, mais quand même pas assez, je trouve. Celle du surpoids l'est moins, celle de la maigreur est tout petite, et autant y'a trois stade d'obésité au dessus du surpoids, autant tu passes super vite de "maigreur" à "famine", et puis après y'a rien, ça me donne à peine l'impression que si je maigris un peu, jvais mourir, c'est à peine stressant. Jsuis à un poil de cul d'être dans la case "famine", et ça me parait complètement absurde, du coup, j'ai pas l'impression que le calcul soit très bon. 
Je suis très mince, certes, un peu maigre, je veux bien, mais c'est tout. Si je maigris, ça va me faire chier, ça va pas me faire disparaitre. On voit pas vraiment mes côtes, j'ai toujours mes règles normalement, je ne me sens jamais faible parce que j'ai faim (alors que c'était fréquent quand j'étais ado), les seuls inconvénients c'est que je dois m'habiller en 12ans et que j'ai pas grand chose pour amortir quand je me cogne (se faire un bleu sur la jambe avec le bras en se retournant dans son lit, c'est la vie)
ça me parait inutilement alarmant de me dire en "maigreur extrême" ou que sais-je. Râler pour que je grossisse, on l'a déjà fait, et spoiler : ça marche pas. Je suis passée d'un tout petit appétit à un très gros appétit, j'ai pas grossi. Je mange de nouveau peu en ce moment, bah, j'ai pas maigri non plus. J'ai ni maigri ni grossi non plus quand j'étais super active, et pas plus ces derniers mois alors que si je marche une heure dans la semaine, c'est la fête. Au bout d'un moment, ça fait sept ans que je pèse 45kg, si j'ai ce poids-là sans que ça bouge jamais, ça doit bien être pour une raison. 
Il doit sûrement y avoir des gens qui sont toujours au même poids jugé "excessif" quoiqu'iels fassent, eux aussi, que ça ne met pas en danger, à qui ça ne pose pas de problème quand y'a personne pour faire chier ? Puis on a souvent tellement une image clichée de ce que c'est "être obèse", que j'imagine que ça ne doit pas aider celleux qui se voient déjà plus grosses qu'iels ne le sont d'être rangés dans la catégorie "obèse". On a vite en tête l'image d'une personne qui a du mal à se déplacer, à laquelle les sièges du bus ne sont pas adaptés et qui aura du mal à s'habiller dans beaucoup de magasin. Certes, c'est aussi ça, être obèse, mais ce n'est pas que ça. Je me rappelle avoir été très surprise, ado, de constater que médicalement mon père était considéré comme obèse, alors que, en partie du fait de cette image-là que j'avais en tête, pour moi, il était juste gros de façon visible.
J'ai l'impression qu'il y a quand même un certain écart entre ce qui est considéré socialement comme "maigre", "normal", "en surpoids", "gros, "obèse" et ce qui est considéré médicalement comme tels ? Et que si vraiment c'est nécessaire d'utiliser les termes de "famine", "maigreur", "corpulence normale", "surpoids", "obésité modérée/sévère/morbide", ce serait pas mal de rappeler au passage à quoi ça correspond en évitant les clichés, histoire qu'on puisse se représenter correctement notre corps.
Parce que désolée, mais "famine", perso, ça me parle pas trop, hein, donc si c'est si important que ça comme information, va peut-être falloir reformuler, parce que là, comme ça, ça me parait la meilleure façon de me mettre dans le déni/de faire en sorte que je me sente pas concernée du tout par le terme.
Je suis très mince, certes, un peu maigre, je veux bien, mais c'est tout. Si je maigris, ça va me faire chier, ça va pas me faire disparaitre. On voit pas vraiment mes côtes, j'ai toujours mes règles normalement, je ne me sens jamais faible parce que j'ai faim (alors que c'était fréquent quand j'étais ado), les seuls inconvénients c'est que je dois m'habiller en 12ans et que j'ai pas grand chose pour amortir quand je me cogne (se faire un bleu sur la jambe avec le bras en se retournant dans son lit, c'est la vie) ça me parait inutilement alarmant de me dire en "maigreur extrême" ou que sais-je. Râler pour que je grossisse, on l'a déjà fait, et spoiler : ça marche pas. Je suis passée d'un tout petit appétit à un très gros appétit, j'ai pas grossi. Je mange de nouveau peu en ce moment, bah, j'ai pas maigri non plus. J'ai ni maigri ni grossi non plus quand j'étais super active, et pas plus ces derniers mois alors que si je marche une heure dans la semaine, c'est la fête. Au bout d'un moment, ça fait sept ans que je pèse 45kg, si j'ai ce poids-là sans que ça bouge jamais, ça doit bien être pour une raison. Il doit sûrement y avoir des gens qui sont toujours au même poids jugé "excessif" quoiqu'iels fassent, eux aussi, que ça ne met pas en danger, à qui ça ne pose pas de problème quand y'a personne pour faire chier ? Puis on a souvent tellement une image clichée de ce que c'est "être obèse", que j'imagine que ça ne doit pas aider celleux qui se voient déjà plus grosses qu'iels ne le sont d'être rangés dans la catégorie "obèse". On a vite en tête l'image d'une personne qui a du mal à se déplacer, à laquelle les sièges du bus ne sont pas adaptés et qui aura du mal à s'habiller dans beaucoup de magasin. Certes, c'est aussi ça, être obèse, mais ce n'est pas que ça. Je me rappelle avoir été très surprise, ado, de constater que médicalement mon père était considéré comme obèse, alors que, en partie du fait de cette image-là que j'avais en tête, pour moi, il était juste gros de façon visible.
J'ai l'impression qu'il y a quand même un certain écart entre ce qui est considéré socialement comme "maigre", "normal", "en surpoids", "gros, "obèse" et ce qui est considéré médicalement comme tels ? Et que si vraiment c'est nécessaire d'utiliser les termes de "famine", "maigreur", "corpulence normale", "surpoids", "obésité modérée/sévère/morbide", ce serait pas mal de rappeler au passage à quoi ça correspond en évitant les clichés, histoire qu'on puisse se représenter correctement notre corps.
Parce que désolée, mais "famine", perso, ça me parle pas trop, hein, donc si c'est si important que ça comme information, va peut-être falloir reformuler, parce que là, comme ça, ça me parait la meilleure façon de me mettre dans le déni/de faire en sorte que je me sente pas concernée du tout par le terme.
Dernière édition :
Le truc avec l'imc c'est que je trouve que suivant notre morphologie de base etc les termes donner sont parfois violent dans le sens où si je fais l'imc bah étant petite (1m54) bah je rentre vite dans le surpoids car j'ai (corriger moi si je me trompe) un métabolisme qui fait que je prend facilement du poids (et encore en ce moment là tendance c'est inverser va savoir pourquoi) et le plus drôle dans tout ça c'est que je n'ai pas le physique de l'emploi en sachant que je fasse 50kg ou 65kg je garde les mêmes formes, la seule chose qui va surtout bouger sera mon ventre..
Par contre ma mère qui elle est à des soucis de poids mais qu'il le sait et le vis bien car bah voilà ça fait partie d'elle quel le veuille ou non (un jour ke veux sa confiance en elle) et qui sait les limites de son corps etc sa va faire maintenant 2ans qu'elle se bat avec son médecin pour une douleur chronique et pour laquelle la seule réponse qu'on lui donne s'est "perdée du poids" (sauf qu'avec sa douleur elle a dut mal à marcher, faire du vélo et elle a découvert qu'un de ses muscles c'était creuser comme si il s'était atrophier et elle a toujours mal..)
Par contre ma mère qui elle est à des soucis de poids mais qu'il le sait et le vis bien car bah voilà ça fait partie d'elle quel le veuille ou non (un jour ke veux sa confiance en elle) et qui sait les limites de son corps etc sa va faire maintenant 2ans qu'elle se bat avec son médecin pour une douleur chronique et pour laquelle la seule réponse qu'on lui donne s'est "perdée du poids" (sauf qu'avec sa douleur elle a dut mal à marcher, faire du vélo et elle a découvert qu'un de ses muscles c'était creuser comme si il s'était atrophier et elle a toujours mal..)
@Rocksteady : Je reviens sur la discussion d'il y a quelques pages sur la série d'articles de Madz (merci au fait !). J'en ai lu quelques-uns et j'ai beaucoup aimé ces articles, que je trouve dans la droite lignée des anciens "Nique tes complexes" qui se focalisaient aussi chacun sur un complexe en particulier. Quand je disais que la différence, c'est que c'était "pas généralisant", je crois que je m'exprime mal. J'essaye de faire le point sur ce qui fait que je trouve ces articles cools alors que d'autres témoignages me paraissent oppressants, mais je pense que y'a plusieurs facteurs : les articles de Madz parlent certes de complexes et parfois avec des mots très durs, mais ils parlent surtout de la façon dont les personnes qui témoignent les ont surmontés ou arrivent à mieux les accepter ; ce côté "chiffré" dont je parlais plus haut avec parfois un effet de surenchère quand plusieurs personnes s'y mettent ; et d'une façon générale l'accumulation de témoignages et dans ce cas l'enchaînement des discussions.
Je cherche pas à dire qu'on ne devrait parler complexes que de façon positive et pour dire qu'avant, on le vivait mal, mais aujourd'hui, ça va. C'est bien aussi de laisser de la place pour exprimer le négatif, dire que parfois c'est dur d'accepter ce qu'on perçoit comme des défauts, que ça peut être un travail de longue haleine de réussir à s'en foutre, et qu'il n'existe pas forcément un stade où on en est débarrassé à vie.
Mais je trouve qu'il y a un côté un peu auto-destructeur parfois à participer à ce genre de conversations pour étaler en long en large et en travers toutes les façons dont on déteste son corps, et on en oublie facilement que si ça peut être cathartique pour soi d'en parler (au moins sur le moment), c'est peut-être entraîner les autres dans sa propre négativité.
Au passage, j'aimerais insister sur le fait que je cherche pas à faire culpabiliser les Madz qui ont parlé de leurs complexes, et je m'excuse si certain.e.s se sentent mal à la lecture de mes messages précédents : si vous êtes autant à vous exprimer, c'est sûrement que vous en avez gros sur le cœur et j'espère que ça vous a fait du bien d'en parler. Y'a sûrement pas une seule et unique façon de bien en parler, ce qui fera du bien à d'autres sera plus complexant pour d'autres.
Pour ma part, l'accumulation m'a paru un peu étouffante et j'étais un peu en train de me demander "wait, il se passe quoi là, pourquoi on discute attributs physiques sur tous les topics ?
" Ainsi voilà. 
Prenez soin de vous. 
Désolée si je radote.
J'essaye de faire le point sur ce qui fait que je trouve ces articles cools alors que d'autres témoignages me paraissent oppressants, mais je pense que y'a plusieurs facteurs : les articles de Madz parlent certes de complexes et parfois avec des mots très durs, mais ils parlent surtout de la façon dont les personnes qui témoignent les ont surmontés ou arrivent à mieux les accepter ; ce côté "chiffré" dont je parlais plus haut avec parfois un effet de surenchère quand plusieurs personnes s'y mettent ; et d'une façon générale l'accumulation de témoignages et dans ce cas l'enchaînement des discussions.Je cherche pas à dire qu'on ne devrait parler complexes que de façon positive et pour dire qu'avant, on le vivait mal, mais aujourd'hui, ça va. C'est bien aussi de laisser de la place pour exprimer le négatif, dire que parfois c'est dur d'accepter ce qu'on perçoit comme des défauts, que ça peut être un travail de longue haleine de réussir à s'en foutre, et qu'il n'existe pas forcément un stade où on en est débarrassé à vie.
Mais je trouve qu'il y a un côté un peu auto-destructeur parfois à participer à ce genre de conversations pour étaler en long en large et en travers toutes les façons dont on déteste son corps, et on en oublie facilement que si ça peut être cathartique pour soi d'en parler (au moins sur le moment), c'est peut-être entraîner les autres dans sa propre négativité.
Au passage, j'aimerais insister sur le fait que je cherche pas à faire culpabiliser les Madz qui ont parlé de leurs complexes, et je m'excuse si certain.e.s se sentent mal à la lecture de mes messages précédents : si vous êtes autant à vous exprimer, c'est sûrement que vous en avez gros sur le cœur et j'espère que ça vous a fait du bien d'en parler. Y'a sûrement pas une seule et unique façon de bien en parler, ce qui fera du bien à d'autres sera plus complexant pour d'autres.
Pour ma part, l'accumulation m'a paru un peu étouffante et j'étais un peu en train de me demander "wait, il se passe quoi là, pourquoi on discute attributs physiques sur tous les topics ?
" Ainsi voilà. Prenez soin de vous. Désolée si je radote.
Je parle du coût de l'examen, dans une optique de politique de santé générale (coût pour la société), bien que cette somme soit quasiment prise en charge en intégralité par la sécu.
Dtf la part "sécu" tu la payes aussi, même si c'est indirect.
Mais là, le souci c'est pas l'IMC, c'est le médecin qui est incompétent et saute aux conclusions. J'espère que ta mère trouvera quelqu'un d'autre pour lui proposer un vrai plan de suivi pour l'aider avec ses douleurs
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