Pour poursuivre sur l'IMC, ce m'embête un peu avec c'est que je trouve les termes employés un peu...extrêmes ? Okay, la plage de la "corpulence normale" est assez large, mais quand même pas assez, je trouve. Celle du surpoids l'est moins, celle de la maigreur est tout petite, et autant y'a trois stade d'obésité au dessus du surpoids, autant tu passes super vite de "maigreur" à "famine", et puis après y'a rien, ça me donne à peine l'impression que si je maigris un peu, jvais mourir, c'est à peine stressant. Jsuis à un poil de cul d'être dans la case "famine", et ça me parait complètement absurde, du coup, j'ai pas l'impression que le calcul soit très bon. 
Je suis très mince, certes, un peu maigre, je veux bien, mais c'est tout. Si je maigris, ça va me faire chier, ça va pas me faire disparaitre. On voit pas vraiment mes côtes, j'ai toujours mes règles normalement, je ne me sens jamais faible parce que j'ai faim (alors que c'était fréquent quand j'étais ado), les seuls inconvénients c'est que je dois m'habiller en 12ans et que j'ai pas grand chose pour amortir quand je me cogne (se faire un bleu sur la jambe avec le bras en se retournant dans son lit, c'est la vie)
ça me parait inutilement alarmant de me dire en "maigreur extrême" ou que sais-je. Râler pour que je grossisse, on l'a déjà fait, et spoiler : ça marche pas. Je suis passée d'un tout petit appétit à un très gros appétit, j'ai pas grossi. Je mange de nouveau peu en ce moment, bah, j'ai pas maigri non plus. J'ai ni maigri ni grossi non plus quand j'étais super active, et pas plus ces derniers mois alors que si je marche une heure dans la semaine, c'est la fête. Au bout d'un moment, ça fait sept ans que je pèse 45kg, si j'ai ce poids-là sans que ça bouge jamais, ça doit bien être pour une raison. 
Il doit sûrement y avoir des gens qui sont toujours au même poids jugé "excessif" quoiqu'iels fassent, eux aussi, que ça ne met pas en danger, à qui ça ne pose pas de problème quand y'a personne pour faire chier ? Puis on a souvent tellement une image clichée de ce que c'est "être obèse", que j'imagine que ça ne doit pas aider celleux qui se voient déjà plus grosses qu'iels ne le sont d'être rangés dans la catégorie "obèse". On a vite en tête l'image d'une personne qui a du mal à se déplacer, à laquelle les sièges du bus ne sont pas adaptés et qui aura du mal à s'habiller dans beaucoup de magasin. Certes, c'est aussi ça, être obèse, mais ce n'est pas que ça. Je me rappelle avoir été très surprise, ado, de constater que médicalement mon père était considéré comme obèse, alors que, en partie du fait de cette image-là que j'avais en tête, pour moi, il était juste gros de façon visible.
J'ai l'impression qu'il y a quand même un certain écart entre ce qui est considéré socialement comme "maigre", "normal", "en surpoids", "gros, "obèse" et ce qui est considéré médicalement comme tels ? Et que si vraiment c'est nécessaire d'utiliser les termes de "famine", "maigreur", "corpulence normale", "surpoids", "obésité modérée/sévère/morbide", ce serait pas mal de rappeler au passage à quoi ça correspond en évitant les clichés, histoire qu'on puisse se représenter correctement notre corps.
Parce que désolée, mais "famine", perso, ça me parle pas trop, hein, donc si c'est si important que ça comme information, va peut-être falloir reformuler, parce que là, comme ça, ça me parait la meilleure façon de me mettre dans le déni/de faire en sorte que je me sente pas concernée du tout par le terme.
Je suis très mince, certes, un peu maigre, je veux bien, mais c'est tout. Si je maigris, ça va me faire chier, ça va pas me faire disparaitre. On voit pas vraiment mes côtes, j'ai toujours mes règles normalement, je ne me sens jamais faible parce que j'ai faim (alors que c'était fréquent quand j'étais ado), les seuls inconvénients c'est que je dois m'habiller en 12ans et que j'ai pas grand chose pour amortir quand je me cogne (se faire un bleu sur la jambe avec le bras en se retournant dans son lit, c'est la vie) ça me parait inutilement alarmant de me dire en "maigreur extrême" ou que sais-je. Râler pour que je grossisse, on l'a déjà fait, et spoiler : ça marche pas. Je suis passée d'un tout petit appétit à un très gros appétit, j'ai pas grossi. Je mange de nouveau peu en ce moment, bah, j'ai pas maigri non plus. J'ai ni maigri ni grossi non plus quand j'étais super active, et pas plus ces derniers mois alors que si je marche une heure dans la semaine, c'est la fête. Au bout d'un moment, ça fait sept ans que je pèse 45kg, si j'ai ce poids-là sans que ça bouge jamais, ça doit bien être pour une raison. Il doit sûrement y avoir des gens qui sont toujours au même poids jugé "excessif" quoiqu'iels fassent, eux aussi, que ça ne met pas en danger, à qui ça ne pose pas de problème quand y'a personne pour faire chier ? Puis on a souvent tellement une image clichée de ce que c'est "être obèse", que j'imagine que ça ne doit pas aider celleux qui se voient déjà plus grosses qu'iels ne le sont d'être rangés dans la catégorie "obèse". On a vite en tête l'image d'une personne qui a du mal à se déplacer, à laquelle les sièges du bus ne sont pas adaptés et qui aura du mal à s'habiller dans beaucoup de magasin. Certes, c'est aussi ça, être obèse, mais ce n'est pas que ça. Je me rappelle avoir été très surprise, ado, de constater que médicalement mon père était considéré comme obèse, alors que, en partie du fait de cette image-là que j'avais en tête, pour moi, il était juste gros de façon visible.
J'ai l'impression qu'il y a quand même un certain écart entre ce qui est considéré socialement comme "maigre", "normal", "en surpoids", "gros, "obèse" et ce qui est considéré médicalement comme tels ? Et que si vraiment c'est nécessaire d'utiliser les termes de "famine", "maigreur", "corpulence normale", "surpoids", "obésité modérée/sévère/morbide", ce serait pas mal de rappeler au passage à quoi ça correspond en évitant les clichés, histoire qu'on puisse se représenter correctement notre corps.
Parce que désolée, mais "famine", perso, ça me parle pas trop, hein, donc si c'est si important que ça comme information, va peut-être falloir reformuler, parce que là, comme ça, ça me parait la meilleure façon de me mettre dans le déni/de faire en sorte que je me sente pas concernée du tout par le terme.
Dernière édition :
" Ainsi voilà. 
Prenez soin de vous. 
. Je suis une obèse amaigrie (je ne dis jamais ancienne obèse, parce qu'un corps fortement amaigri ne sera jamais le corps de mr et mme tout le monde, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, j'ai quand même laissé une partie de ma santé dans cette histoire. Et de surcroît tout ce qui est grossophobe me hérisse encore pire le poil qu'avant) et même si je n'ai jamais vraiment croisé la route de médecins grossophobes (juste un crétin qui m'avait dit que mon entorse était due à mon surpoids.... Mais nooooon, je suis tombée comme n'importe qui pourrait tomber 
- ce crétin recevait les appels de ses amantes en pleine consultation, ça aussi c'était merveilleux. Bref, un médecin con, il n'est pas toujours con que d'un seul point de vue ^ ^. Tiens, des brûlures assez horribles dans l'aine aussi, soi-disant dues au frottement de mes gros cuissots... là aussi, ça n'avait rien à voir, j'ai appris par la suite que c'était juste la 1e poussée d'une maladie chronique), ça me met toujours en colère de lire ce genre de choses. Ne pas chercher les causes d'un mal en prétextant qu'il est une conséquence du surpoids, ça s'apparente pour moi à un refus de soins. Je peux admettre que, par exemple pour certaines prothèses, la perte de poids soit nécessaire (j'ai souvent entendu que les prothèses de hanche ne sont généralement pas conçues pour supporter des poids trop grand, par exemple), mais avant d'envisager tout ça, il faut explorer les autres pistes. Un médecin n'a pas moralement une obligation de résultats, mais certainement une obligation de moyens, merde! Je peux aussi admettre qu'un corps qui ne se remue plus assez développe des choses qui pourraient être évitées avec du mouvement, mais là aussi c'est pas en tenant des discours culpabilisants que ça fera avancer les choses. 
