Je m'en veux de penser ça mais...

[PetitePaille]

@Patatartiney
Devant le centre commercial Italie 2, tu en as tous les jours un groupe de 4-5. Donc si tu bosses la bas ou que tu fais tes courses régulièrement dans le carrefour de ce centre, Il y a moyen de les voir tous les jours
En fait ça dépend vraiment où tu habites et quel trajet tu fais. Ça peut passer de 0 par mois à tous les jours selon ta localisation.


Perso ma technique infaillible c’est de répondre tout en continuant à marcher en les contournant si besoin. Du coup je réponds une fois « non désolée » et quand ils insistent, eh bien je les ai déjà dépassés.
J’ai pas l’impression d’etre impolie en faisant ça. Ils perdent pas leur temps, je perds pas mon temps. C’est gagnant-gagnant.

 

[Gressinni]

Même en habitant pas du tout Paris, il y a ce lieu que j'emprunte régulièrement : le haut de la rue de Rennes, devant le MacDo... Dès qu'il fait beau c'est parti pour le jeu de l'esquive aux bras grands ouverts pour t'arrêter toi et ta valise.

 

[Pawline]

@Aethel et ils font des attaques éclair aussi?

 

[Rosenrot_]

Honnêtement, je crois que vous faites exprès de pas comprendre (ai-je bien lu "c'est pas parce que c'est leur boulot qu'ils sont irréprochables" ?). C'est pas faute d'avoir dit et répété que OUI, c'est chiant, OUI y'a des comportements inacceptables, MAIS c'est pas pour autant qu'il faut les traiter comme de la merde (relisez-vous, y'a des trucs, vous accepteriez qu'on vous parle comme ça ?). Bref, je sais pas trop pourquoi ça heurte autant la corde sensible parce que c'est pas censé être un sujet polémique (yo, personne n'aime le démarchage), mais admettre que des fois on dépasse soi-même les bornes (par colère, par lassitude), c'est pas censé remettre en cause toute votre personne.

 

[Tératogène]

VRAI harcèlement de rue, celui sexuel, qui oppresse.

Permets-moi de débarquer de nulle part mais, peux-tu donner la définition du vrai harcèlement de rue, ça m'intéresse

 

[Kaeloolagrenouille]

@Patatartiney

Je vis dans une petite ville, je croise ces démarcheurs le matin en passant sur une place sur mon chemin et une autre fois à la gare, et ce tout les jours, et si je reviens en fin de journée quand c'est encore pas trop tard, je vais aussi retomber sur eux. La seule chose qui change ce sont les causes. Je ne suis pas en colère contre eux par contre, j'ai adopté la technique du pas rapide et répondre quelque chose comme "merci, bonne journée" ou "je n'ai pas le temps, désolée" - ce qui est vrai en général je suis en train de me déplacer quelque part, pas en train de flâner dans la rue et très souvent je suis à quelques minutes de prendre le train ou le bus ou de me rendre en cours. Par contre les jours où je suis très pressée il m'arrive de juste les ignorer. Parce que c'est chaque jour, parce que ça m'énerve ce genre de démarchage, pas ceux qui le font mais le système. Une fois j'ai demandé à prendre avec moi un bulletin pour réfléchir et regarder un peu plus sur l'assos, on m'a dit que non ça n'était pas possible donc ça m'a aussi refroidi qu'on me donne pas l'opportunité de réfléchir.

Sinon, une fois il y a quelques années, j'étais allée à une séance d'information d'une de ces compagnie quand je cherchais un boulot d'été et je n'avais pas du tout aimé l'ambiance. Heureusement j'ai pu trouver un autre job d'été.

 

[skippy01]

Tiens, un vieil article sur les démarcheurs vient de ressortir. Est-ce une coïncidence ou est-ce que la rédac scrute les discussions ?

 

[La Simili-Tortue]

@Patatartiney
Je ne sais pas si tu m'inclues dans le lot, mais non, je ne pense pas que tous les démarcheurs sont agressifs et envahissants (encore heureux!). Seulement, quand je sais que non seulement je ne donnerai pas à leur associations et que je n'ai pas le temps de parler (donc que si échange il y a, il ne servirait à rien d'autre que me faire perdre mon temps), mais qu'en plus il y a une probabilité non négligeable de me faire culpabiliser/imposer un contact physique/tenir la jambe 10 minutes, je préfère esquiver. Je ne leur fait pas perdre de temps, je ne suis pas agressive, je leur fous la paix et eux aussi: c'est gagnant-gagnant. Et évidemment, le "je fais des crêpes connards" c'était une blague, j'ai jamais sorti ça irl

@skippy01 J'allais poster exactement la même chose, c'est pas la première fois que ça arrive en plus, étrange...

 

[Rocksteady]

Spoiler: vous avez vu ?

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[Rosenrot_]

Je sais pas à quel niveau d'indécence on compare ce qui est au pire quelques minutes quotidiennes d'emmerdement à des heures quotidiennes d'un boulot hyper éprouvant psychologiquement, mais stop, personne vous a demandé de surenchérir, on s'en fout de qui a la plus grosse.


@Tératogène : Au pif, une des grosses différences, c'est que les démarcheur.euse.s ne sont pas en position de force dans le cadre de leur boulot. Si c'est des mecs, ça les empêchera pas d'ajouter une petite touche de sexisme, et là on verse direct dans le harcèlement de rue et plus dans le démarchage, wow, dingue. Mais "insister pour recevoir des dons", ce n'est pas du harcèlement.
Ça reste inacceptable (mon dieu, combien de fois faudra-t-il que je l'écrive) qu'ils vous touchent / fassent un bout de chemin avec vous (et je sais pas dans quelle mesure ces pratiques sont validées par leur employeur), mais ils ne peuvent RIEN faire de plus. C'est d'ailleurs bien pour ça que beaucoup se permettent de les envoyer péter plus ou moins poliment. C'est pas du tout une situation où tu te dis "merde, si je coupe le mauvais fil, le mec peut devenir violent". (Me ressortez pas les "moi une fois le mec m'a insulté", je classe ça au même niveau que "une fois un SDF m'a insulté parce que je lui ai rien donné". C'est dur pour vous, mais c'est encore plus dur de l'autre côté, un peu d'empathie et de recul, please.)

 

[Rosenrot_]

@Sol Invictus . Oh, celle-là je j'attendais, c'était facile. Je dis juste qu'il n'y a pas de comparaison possible. Dès qu'on a commencé à parler d'avoir de l'empathie envers les démarcheur.euse.s ça a été la course au "moi c'est X fois par jour". Sauf que 1) ça n'est pas comparable ; 2) c'est pas une excuse.*

Les démarcheur.euse.s font un boulot réellement utile puisque les associations dépendent des dons réguliers pour mener à bien leurs projets, si ce n'était qu'une nuisance sans résultat, il n'y en aurait plus. C'est pas du tout comparable aux CRS (qui servent à rien, TMTC).
Oh, et euh… j'ai dis ça dans chacun de mes messages, genre :

Ça reste inacceptable (mon dieu, combien de fois faudra-t-il que je l'écrive) qu'ils vous touchent / fassent un bout de chemin avec vous

Mais pas de souci, j'adore qu'on me réponde "Les conditions précaires de leur profession n'excusent en rien un comportement qui dépasse le cadre de cette même profession." c'est pas du tout du foutage de gueule.



*Un peu HS sur le fait de se chercher des excuses : Je ne donne à aucune asso, j'ai aucune "bonne raison" et j'ai 0 culpabilité. Arrêtez de sans cesse vous justifier si vous faites de même (y compris ici ), la vérité c'est que pour la plupart qui disent ne pas pouvoir donner, vous pourriez, vous en avez juste pas envie. (Pas la peine de me déballer vos cas personnels, j'ai dit "la plupart", si vous êtes pas visé.e, pas la peine de se sentir visé.e.) Et c'est ok, vous êtes pas Bill Gates, donner, c'est sacrifier vos plaisirs persos, et c'est important de s'accorder des plaisirs (et des fois votre plaisir c'est juste "manger autre chose que des pâtes à l'eau", franchement y'a pas de quoi culpabiliser). Ça fait pas de vous des monstres, mais ça semble impossible d'admettre que vous pensez avant tout à vous-même alors que c'est normal.
Et de même, des fois vous êtes pas sympa avec des démarcheur.euse.s, et c'est 100% votre décision de passer vos nerfs sur elleux ou même juste de leur répondre sèchement, et ils le méritent pas.
Le tournant général de la conversation me gêne franchement parce que vous cherchez à tout prix à avoir une bonne raison d'avoir un jour perdu votre sang-froid, et que c'est plus important d'essayer de me convaincre que vous étiez dans votre bon droit parce que c'est du harcèlement que d'admettre que vous l'avez fait pour une demi-seconde de satisfaction.
Allez hop, deux aveux :
- Je ne donne pas parce que j'ai pas envie.
- Des fois je suis pas polie avec des gens qui l'ont pas mérité (mais pas (encore) avec des démarcheur.euse.s ) et qui subissent juste ma mauvaise humeur, c'est pas cool pour elleux.
N'hésitez pas à avouer, ne serait-ce qu'à vous-mêmes, que des fois vous êtes agressif.ve.s envers des gens qui le méritent pas.

 

[Clèves]

J'avoue ça m'a fait rire de voir le titre de l'article publié par la rédac Aucune idée de si c'est une coïncidence ou pas mais ça prête à sourire en tout cas.

@Rosenrot_ Perso je vois pas trop l'intérêt de continuer le débat après ton dernier message parce qu'on tombe vraiment dans le procès d'intention : tu nous prêtes des desseins et des motivations que tu n'as aucune garantie qu'on a réellement mais comme ça fait bien dans le cadre de tes arguments ba passons au-dessus du fait que chacune a présenté des arguments qui tiennent la route dans ce débat (après on est d'accord ou pas évidemment), mais bon c'est plus rigolo (et gratifiant sur le plan moral) de faire passer les autres pour des hypocrites qui enfoncent la tête dans le sable c'est clair ! Tu dis n'en plus pouvoir de répéter la même chose dans le cadre de ce débat, au moins on pourra dire que ce sentiment est partagé puisque j'ai vu plusieurs madz (dont moi) se tuer à dire que ce qui pose problème ce ne sont pas les démarcheurs qui font simplement leur boulot mais ceux qui insistent de manière à mettre en situation de malaise (et perso je fais une distinction entre les deux). Bref je sais reconnaître perso quand un débat devient stérile donc ce sera mon dernier post sur le sujet, mais globalement j'ai toujours un peu du mal avec les posts sur le mode du "non mais finalement au fond de nous on sait toutes que..." ou "avouez que vous faites ceci parce que vous êtes/pensez comme cela" parce que ba non on en sait rien en fait

(Et "c'est pas parce que c'est leur boulot qu'ils sont irréprochables" c'est moi qui l'ai dit mot pour mot, apparemment c'est choquant mais je maintiens)