C'est quand même un peu dommage de vous en prendre à @Patatartiney (vu le manque de patience palpable dans certains messages, faut croire que c'est elle qui est venue vous réclamer des dons 
) qui ne fait que souligner que vous avez affaire à des êtres humains. Ça n'empêche pas que les pratiques des démarcheur.euse.s puissent parfois être inacceptables (le contact c'est NOPE NOPE NOPE) et vous avez tout à fait le droit de le faire savoir à la personne qui respecte pas vos limites.
Par contre une personne méga insistante parce que c'est son job, faudrait peut-être pas oublier qu'elle fait pas franchement un tel boulot ingrat de son plein gré.
C'est pas tellement un job que tu fais à long terme, être obligé de sourire pendant des heures et d'aborder des gens de manière enjouée alors que tu SAIS qu'ils ont très envie de te voir brûler vif, c'est pas ma came, perso. Bien sûr que c'est fatigant de se faire alpaguer par des démarcheur.euse.s, mais je pense que c'est mille fois pire de se faire rembarrer agressivement toute la journée, remettons un peu les choses en perspective. 
Et je comprends pas pourquoi c'est plus acceptable d'être malpoli avec les démarcheur.euse.s si iels bossent pour une entreprise que si iels sont bénévoles/salariés d'une asso ?
C'est toujours des êtres humains me semble-t-il. J'ai envie de dire que ça ne rend leur boulot que plus merdique (avec la pression que ça implique). On s'en fout que la cause derrière soit ou non louable, à mes yeux ces boulots ne devraient pas exister, mais pour moi c'est le minimum de pas enfoncer des gens qui font un boulot alimentaire difficile. C'est pas en les méprisant que vous ferez cesser ces pratiques, en revanche vous avez totalement le pouvoir d'aider un.e pauvre étudiant.e à s'enfoncer sur la voie du burn-out. 
Je rejoins @Patatartiney il suffit de dire "non" et de tracer votre route. Vous êtes de toute évidence conscient.e.s des techniques de manipulation utilisées, donc pourquoi poursuivre quand on vous relance et vous empêtrer dans des justifications ? Si le premier "non" n'a pas marché, je vous livre ma botte secrète : un deuxième "non". À répéter autant de fois que vous le souhaitez.
J'avoue que les réparties humoristiques me font sourire et je pense pas que ce soit un problème tant que ça reste respectueux. Par contre si je suis pas d'humeur et que je me sens pas capable d'être polie, je dis rien, perso, c'est bien aussi.
) qui ne fait que souligner que vous avez affaire à des êtres humains. Ça n'empêche pas que les pratiques des démarcheur.euse.s puissent parfois être inacceptables (le contact c'est NOPE NOPE NOPE) et vous avez tout à fait le droit de le faire savoir à la personne qui respecte pas vos limites.Par contre une personne méga insistante parce que c'est son job, faudrait peut-être pas oublier qu'elle fait pas franchement un tel boulot ingrat de son plein gré.
C'est pas tellement un job que tu fais à long terme, être obligé de sourire pendant des heures et d'aborder des gens de manière enjouée alors que tu SAIS qu'ils ont très envie de te voir brûler vif, c'est pas ma came, perso. Bien sûr que c'est fatigant de se faire alpaguer par des démarcheur.euse.s, mais je pense que c'est mille fois pire de se faire rembarrer agressivement toute la journée, remettons un peu les choses en perspective. Et je comprends pas pourquoi c'est plus acceptable d'être malpoli avec les démarcheur.euse.s si iels bossent pour une entreprise que si iels sont bénévoles/salariés d'une asso ?
C'est toujours des êtres humains me semble-t-il. J'ai envie de dire que ça ne rend leur boulot que plus merdique (avec la pression que ça implique). On s'en fout que la cause derrière soit ou non louable, à mes yeux ces boulots ne devraient pas exister, mais pour moi c'est le minimum de pas enfoncer des gens qui font un boulot alimentaire difficile. C'est pas en les méprisant que vous ferez cesser ces pratiques, en revanche vous avez totalement le pouvoir d'aider un.e pauvre étudiant.e à s'enfoncer sur la voie du burn-out. Je rejoins @Patatartiney il suffit de dire "non" et de tracer votre route. Vous êtes de toute évidence conscient.e.s des techniques de manipulation utilisées, donc pourquoi poursuivre quand on vous relance et vous empêtrer dans des justifications ? Si le premier "non" n'a pas marché, je vous livre ma botte secrète : un deuxième "non". À répéter autant de fois que vous le souhaitez.
J'avoue que les réparties humoristiques me font sourire et je pense pas que ce soit un problème tant que ça reste respectueux. Par contre si je suis pas d'humeur et que je me sens pas capable d'être polie, je dis rien, perso, c'est bien aussi.
, cas où le parallèle avec le harcèlement de rue (que je trouve tout à fait pertinent d'ailleurs) me paraît d'autant plus évident. Ok c'est pas forcément de leur fait et je veux bien entendre qu'ils ont un supérieur qui leur colle au cul mais ça empêche pas qu'on peut prendre de la distance avec les injonctions de la hiérarchie. Perso quand je bossais au Domac (c'est la troisième fois que je ramène cette expérience sur le tapis sur le forum 
elle a été si riche en enseignements), nos managers nous tannaient pour qu'on essaie de refiler des produits supplémentaires aux clients, du style une glace ou un petit café, quitte à insister lourdement parfois. Certains de mes collègues le faisaient mais moi j'ai toujours refusé de me livrer à ce petit exercice, je déteste cette injonction à toujours pousser à la consommation, à dépenser plus. Bref tout ça pour dire qu'on peut prendre du recul avec ce qu'on nous demande de faire. Et je dis ça en tant que personne qui sait ce que c'est de bosser dans un cadre où on nous parle comme de la merde toute la journée et où on se fait fliquer en permanence par nos supérieurs.
Je ne supporte PAS non plus les recruteurs de dons, ils m'angoissent, et il suffit que je les aperçoive de loin pour que je sente l'irritation monter car je SAIS qu'ils vont essayer de m'alpaguer/se mettre en travers de mon chemin/m'apostropher à un moment où j'ai juste envie qu'on me foute la paix. Le parallèle avec le harcèlement de rue n'est pas incohérent du tout, loin de là. Ce n'est pas normal de se faire sauter dessus à plusieurs reprises dans la journée, dans un espace certes public mais où chacun a droit de se mouvoir sans être dérangé. Et pour moi, ces gens là sont de vraies nuisances. Je ne leur en veux pas tellement à eux, ils font un job qui doit probablement être difficile, mais plutôt aux organismes qui mettent ces collectes en place. À quel moment c'est acceptable de racoler comme ça dans la rue ? De forcer les gens à donner un argent qu'ils n'ont pas forcément, en utilisant des techniques de manipulation plus que douteuses ? Surtout que, comme dit plus haut, on ne les voit jamais dans les quartiers riches ou aux abords des grands hôtels, ces gens là. On dirait qu'ils font exprès de cibler en premier lieu les jeunes/étudiant-e-s/gens qui n'ont pas beaucoup d'assurance et c'est ça que je trouve le plus dégueulasse.
