Ben pareil, les démarcheureuses dans la rue maintenant c'est "non, pas le temps, bonne journée", sans ralentir (ielles ne doivent pas sentir la moindre faiblesse !).
Après quand vraiment y'en a qui insistent ou qui m'alpaguent avec des "phrases choc" et m'interpellent directement, je la joue complètement cynique. Mon top trois perso :
3 - Le gars a qui je dis que je suis pressée. "Ecoutez-moi juste deux minutes, pas une de plus, je vous parle juste de notre action, c'est pas pour vous faire donner de l'argent." Moi, ok. Et au bout de deux minutes (bien sûr qu'il n'avait pas terminé son laïus), ben je me suis barrée en disant un truc du genre "ok, j'ai écouté deux minutes, je suis toujours aussi pressée, au revoir".
2 - Madame ! Avez-vous un coeur ? (bien fort et jovial dans la rue) - Non, j'ai préféré prendre un cerveau.
1 - "Hé les filles, c'est important de lutter contre la misère en Afrique non ?" Réponse blasée "Absolument pas, si on partage les richesses on finira comme eux". Je précise que c'est du second degré, mais ça lui a bien coupé la chique. Ma pote a cru bon de s'excuser pendant qu'on continuait notre chemin.
Moi aussi j'ai parfois envie de répondre sarcastiquement "ah oui oui et je m'en fous complètement j'ai un Quick qui m'attend là, en plus j'aime pas les enfants" aux questions du style "vous savez que des enfants meurent de faim en Afrique ?", histoire de court-circuiter d'emblée leur culpabilisation en mode "mais vous êtes égoïste". Même si au final j'ai pas les moyens de donner (pas d'argent propre, je suis prise en charge par mon copain parce que problèmes de santé), je ne vois même pas pourquoi on aurait pas simplement le droit de ne pas donner sans justification. J'aimerais que les démarcheurs comprennent ça.
Au final maintenant je dis juste "non". Pas de "j'ai pas le temps", pas de "j'ai pas d'argent", pas de "bonjour" ni "au revoir". Juste non. Que ce soit leurs boulot, très bien. Moi je suis pas payée pour qu'on me tienne la jambe, j'ai pas un cent ni de l'état (belge) ni de qui que ce soit et sans mon copain je serais à la rue, alors qu'ils viennent pas me faire chier.
Après j'ai toujours une faiblesse pour Greenpeace, mais pour le coup je ne peux pas leur donner, alors avec eux je fais une exception, et leur explique que je suis vraiment dans une situation précaire.
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