@Flowercream- J'irais pas jusqu'à dire que je préfère les animaux aux humains mais, pour moi, l'un n'est pas supérieur à l'autre: si je dois choisir entre sauver un humain ou disons un cochon, (les deux étant des êtres que je n'ai jamais rencontré avant, des inconnus pour moi), le choix est clairement pas simple, je choisirais sûrement au hasard (genre le premier que j'atteins).
Attention, je ne dis pas qu'un humain ou un animal, oh c'est pareil, pas du tout. Juste que les deux sont d'égales valeur pour moi. (et si on parle de mon chat, alors là, elle est clairement supérieure à ma famille dans mon coeur, pour moi. Simplement car je me suis toujours sentie rabaissée par ma famille alors que, mon chat, il n'a fait que me donner de l'affection)
Je pense pas que ce soit de l'anthropomorphisme de penser ça. Je ne pense pas que les animaux aient les mêmes façons de penser que les humains (par contre, dire que les dauphins sont des violeurs ou que les chats sont des bourreaux de torture, là, c'est clairement de l'anthropomorphisme). Mais il faut reconnaître que les animaux ne nous sont pas inférieures, que leur vie ne vaut pas moins que la nôtre.
Et les animaux ont autant l'envie de vivre que nous et la perte d'un être cher est tout aussi traumatisant pour un animal que pour nous (il y a pas mal de démonstration dans la nature. Comme les chevaux qui se laissent mourir quand leur compagnon décède. Il y a des exemples interespèces également).
Et non, je ne serais pas en colère contre une personne qui choisirait de sauver son chat plutôt qu'un de mes proches (pas plus que s'il choisissait de sauver un membre de sa famille plutôt qu'un de mes proches en fait).
L'histoire des années de vie, c'est très limite comme raisonnement. Si on prend ce raisonnement, pourquoi dépenser des milliers d'euro dans une tentative clinique sur un enfant, qui ne fera que rallonger sa vie de 10 ans ? Au final, cet enfant vivra moins longtemps qu'un chat ou un chien, même si la tentative réussit.
La propre espèce, c'est limite aussi. Ca va choquer mais il y a quelques dizaines d'années, on aurait pu dire la même chose en remplaçant "espèce" par "race/couleur de peau".
Les exemples que tu montres à la fin sont des cas extrêmes où ta vie est en jeu. Dans ces cas-là, je pense qu'on serait beaucoup à accepter le sacrifice d'une vie d'un humain inconnu (comme dans les greffes en fait) autant que celle de la vie d'un animal.
Je ne parlerais pas de la dernière phrase qui est clairement une tentative de "si t'es pas parfait, ça sert à rien".
Après, je suis clairement anti-spéciste (même si je suis pas parfaite
) donc je pense pas qu'on pourrait s'entendre