@Endless
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Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
- Date de début
@Chat-au-Chocolat : Tu me rappelles une anecdote. Quand j'étais étudiante (il y a 6-7 ans à tout casser), je discutais avec des collègues, et elles m'ont toutes sorti : "ah non mais moi je veux un homme qui gagne plus d'argent que moi, c'est à l'homme d'avoir le plus gros salaire ! Je ne pourrais pas sortir avec un homme qui gagne moins que moi, c'est la honte !".
Et ce n'était pas par vénalité (ces jeunes et naïves étudiantes s'imaginaient gagner 5000 balles d'entrée de jeu à la fin de leurs études
), mais vraiment parce que pour elles, un homme doit gagner plus que sa femme, point. A l'époque j'étais très virulente donc je suis allée au clash directement, aujourd'hui ça me fait plus pitié qu'autre chose en fait. Et en même temps je ne peux pas m'empêcher de les voir comme des cailloux sur mon parcours, des obstacles à mon bien-être.
@Nienke : C'est vrai que c'est délicat à définir ! Je parlais plutôt des personnes qui rejettent tout en bloc en fait, pas de celles qui s'en moquent. J'imagine qu'il y a un "socle" d'idées communes aux féminismes (égalité salariale / de droits, rejet de la culture du viol, droit à disposer de son corps). Il y a 20-30 ans j'entendais souvent des femmes dire qu'elles n'étaient pas féministes car à l'époques, elle associaient ça à des mouvements "misandres" (type "on veut se venger des hommes"), et on avait peu d'infos sur le sujet (pas d'Internet, on n'en parlait pas à la TV).
Mais aujourd'hui je trouve que l'information passe beaucoup mieux, justement je trouve ça étrange qu'on puisse se positionner contre des mouvements comme MeToo, la lutte contre le harcèlement ou contre les violences gynéco, l'égalité salariale... C'est ce qui est mis en avant aujourd'hui dans les médias (j'ai l'impression : je peux me tromper !), loin justement de cette image qu'on pouvait avoir à l'époque de la méchante "féministe" aux dents longues qui veut exploiter son mari. Même s'il existe différents courants, la base du féminisme, sa définition reste la même :
Donc je me demande de quel droit on peut se dire contre ça ?
Ce serait intéressant de demander à ces personnes "qu'est-ce que le féminisme pour vous, et pourquoi vous le rejetez ?". A chaque fois que j'en ai eu l'occasion, j'ai eu ces réponses :
Les seules réponses recevables (à mon sens) que j'ai pu entendre, sont "je n'ai pas envie de m'affilier avec un mouvement quel qu'il soit ou d'avoir d'étiquettes" et "je n'ai pas réfléchi à la question et je n'ai pas l'envie / le temps d'y réfléchir". Je ne peux que respecter ça, puisque ces personnes là ne me font rien de mal, ne veulent pas m'ôter de droits ou m'empêcher de m'émanciper, elles sont libres de ne pas s'intéresser au sujet.
Bien entendu, il ne s'agit que de mon expérience personnelle : donc oui, je me méfie des gens qui aujourd'hui rejettent le féminisme en bloc (et non pas qui ne sont juste pas renseignées sur le sujet / qui s'en foutent, je parle vraiment des gens qui se positionnent contre).
Et ce n'était pas par vénalité (ces jeunes et naïves étudiantes s'imaginaient gagner 5000 balles d'entrée de jeu à la fin de leurs études
), mais vraiment parce que pour elles, un homme doit gagner plus que sa femme, point. A l'époque j'étais très virulente donc je suis allée au clash directement, aujourd'hui ça me fait plus pitié qu'autre chose en fait. Et en même temps je ne peux pas m'empêcher de les voir comme des cailloux sur mon parcours, des obstacles à mon bien-être.@Nienke : C'est vrai que c'est délicat à définir ! Je parlais plutôt des personnes qui rejettent tout en bloc en fait, pas de celles qui s'en moquent. J'imagine qu'il y a un "socle" d'idées communes aux féminismes (égalité salariale / de droits, rejet de la culture du viol, droit à disposer de son corps). Il y a 20-30 ans j'entendais souvent des femmes dire qu'elles n'étaient pas féministes car à l'époques, elle associaient ça à des mouvements "misandres" (type "on veut se venger des hommes"), et on avait peu d'infos sur le sujet (pas d'Internet, on n'en parlait pas à la TV).
Mais aujourd'hui je trouve que l'information passe beaucoup mieux, justement je trouve ça étrange qu'on puisse se positionner contre des mouvements comme MeToo, la lutte contre le harcèlement ou contre les violences gynéco, l'égalité salariale... C'est ce qui est mis en avant aujourd'hui dans les médias (j'ai l'impression : je peux me tromper !), loin justement de cette image qu'on pouvait avoir à l'époque de la méchante "féministe" aux dents longues qui veut exploiter son mari. Même s'il existe différents courants, la base du féminisme, sa définition reste la même :
Donc je me demande de quel droit on peut se dire contre ça ?
Ce serait intéressant de demander à ces personnes "qu'est-ce que le féminisme pour vous, et pourquoi vous le rejetez ?". A chaque fois que j'en ai eu l'occasion, j'ai eu ces réponses :
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Les seules réponses recevables (à mon sens) que j'ai pu entendre, sont "je n'ai pas envie de m'affilier avec un mouvement quel qu'il soit ou d'avoir d'étiquettes" et "je n'ai pas réfléchi à la question et je n'ai pas l'envie / le temps d'y réfléchir". Je ne peux que respecter ça, puisque ces personnes là ne me font rien de mal, ne veulent pas m'ôter de droits ou m'empêcher de m'émanciper, elles sont libres de ne pas s'intéresser au sujet.
Bien entendu, il ne s'agit que de mon expérience personnelle : donc oui, je me méfie des gens qui aujourd'hui rejettent le féminisme en bloc (et non pas qui ne sont juste pas renseignées sur le sujet / qui s'en foutent, je parle vraiment des gens qui se positionnent contre).
Moi, non plus, je ne m'en veux pas. Limite, je les déteste plus que les hommes à idéologie égale. Elle donnent une apparence de légitimité à cette dernière, permettant à ses défenseurs de dire «ah, vous voyez qu'on est du bon côté, même les femmes nous soutiennent». Ce sont des traîtresses collabo et ingrates qui crachent dans la soupe et creusent leur propre tombe en y emportant avec elle toute la gent féminine.
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Une fesse skinny et l'autre fat ?
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Dernière édition :
@Nastja
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@Nastja oui, je crois que tu idealises pas mal la vie des femmes au 19eme siècle même en se projetant en bourgeoise, c'était pas la panacée : à moins de vivre dans un milieu ouvert et favorable à l'éducation des femmes, tu n'étais qu'un animal de compagnie en gros (c'est plus ou moins comme ça que Darwin considérait la sienne je crois...). Tu ne lisais pas ce que tu voulais, ton éducation était super formatée, si ton père était un connard, ton seul espoir d'émancipation c'était de trouver un mari, tu étais supposée arriver «naïve» au mariage auprès d'un mec déjà expérimenté et probablement volage, tu ne choisissais pas si tu avais des enfants ou pas (j'imagine que la notion de «viol conjugal» aurait bien fait rigoler les mecs à l'époque), toute prétention intellectuelle était réprimée résultat certaines femmes devenaient dingues (les fameuses crises d'hystérie imputées à la fragilité féminine), si ton mari avaient des ambitions tu devais juste les soutenir et si t'avais le malheur d'être répudiee, ben... il te restait quoi pour vivre, sans travail et sans études? Quelques femmes de cette époque ont tiré leur épingle du jeu et ont mené des vies intéressantes, mais parce qu'elles étaient nées dans le bon milieu et qu'elles avaient de fortes personnalités. Sinon tu devais suivre ton mari partout où il allait, dans la misère comme dans la fortune, point.
Enfin c'était pas une cage dorée, c'était juste une cage, sans commune mesure avec le champ des possibles qui s'offre à nous à l'heure actuelle. La possibilité de tomber vraiment amoureuse, de valoriser notre potentiel intellectuel, de faire les choix qu'on veut (oui, je sais qu'il y a encore des freins et que tout le monde n'est pas à égalité, mais je maintiens que ça n'a rien à voir avec 150 ans en arrière).
Après peut-être que tu te mets trop la pression en cherchant plus à répondre aux attentes de la société qu'à tes vraies aspirations interieures, mais je crois que tu n'as rien à envier aux meufs du XIX siècle.
Edit : en fait c'est pas qu'on pouvait se passer de réfléchir à sa vie, c'est surtout qu'il valait mieux ne surtout pas le faire si on ne voulait pas sombrer dans la dépression...
même en se projetant en bourgeoise, c'était pas la panacée : à moins de vivre dans un milieu ouvert et favorable à l'éducation des femmes, tu n'étais qu'un animal de compagnie en gros (c'est plus ou moins comme ça que Darwin considérait la sienne je crois...). Tu ne lisais pas ce que tu voulais, ton éducation était super formatée, si ton père était un connard, ton seul espoir d'émancipation c'était de trouver un mari, tu étais supposée arriver «naïve» au mariage auprès d'un mec déjà expérimenté et probablement volage, tu ne choisissais pas si tu avais des enfants ou pas (j'imagine que la notion de «viol conjugal» aurait bien fait rigoler les mecs à l'époque), toute prétention intellectuelle était réprimée résultat certaines femmes devenaient dingues (les fameuses crises d'hystérie imputées à la fragilité féminine), si ton mari avaient des ambitions tu devais juste les soutenir et si t'avais le malheur d'être répudiee, ben... il te restait quoi pour vivre, sans travail et sans études? Quelques femmes de cette époque ont tiré leur épingle du jeu et ont mené des vies intéressantes, mais parce qu'elles étaient nées dans le bon milieu et qu'elles avaient de fortes personnalités. Sinon tu devais suivre ton mari partout où il allait, dans la misère comme dans la fortune, point.Enfin c'était pas une cage dorée, c'était juste une cage, sans commune mesure avec le champ des possibles qui s'offre à nous à l'heure actuelle. La possibilité de tomber vraiment amoureuse, de valoriser notre potentiel intellectuel, de faire les choix qu'on veut (oui, je sais qu'il y a encore des freins et que tout le monde n'est pas à égalité, mais je maintiens que ça n'a rien à voir avec 150 ans en arrière).
Après peut-être que tu te mets trop la pression en cherchant plus à répondre aux attentes de la société qu'à tes vraies aspirations interieures, mais je crois que tu n'as rien à envier aux meufs du XIX siècle.
Edit : en fait c'est pas qu'on pouvait se passer de réfléchir à sa vie, c'est surtout qu'il valait mieux ne surtout pas le faire si on ne voulait pas sombrer dans la dépression...
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@Nastja
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@skippy01
Mais pourquoi d'office je serais tombée sur un gros connard?
Parce que dans ma famille des femmes qui n'ont pas voulu d'enfant il y en a eu (début du 20ème) et leurs maris les traitaient bien. Enfin bref là on compare des extrêmes, t'aurais pu me dire que j'avais plus de chances de choper la tuberculose que de tomber sur un gros con que je t'aurais crue.
@Ploue
Oui c'est possible mais c'est plus vraiment la norme. Toutes mes copines bossent donc je fais comme les autres hein. Et je dis pas que les femmes ne doivent pas bosser. C'est que je me suis retrouvée à devoir choisir ma vie alors que je suis paumée. Si j'étais pas perdue je serais la première à brandir l'étendard de l'autonomie.
@Chandernagor @Chat-au-Chocolat
Oui j'idéalisais bien sûr après dans ma famille visiblement les femmes se sont bien débrouillées. Elles ont toutes fait un peu d'études (la plupart ne travaillaient pas, je parle de l'époque) et ont eu des maris très corrects (de ce que me raconte ma grand-mère de son enfance) et n'ont pas enchaîné les grossesses... surtout que le gosse faut le nourrir.
Après c'est peut-être pas la même région de France, j'en sais rien. Il me semble que les histoires des régions du nord sont beaucoup plus sordides mais je ne veux pas lancer de débat sur ça.
En fait c'est remplacer un conformisme par un autre. Je veux dire le nouveau conformisme c'est le féminisme. Surtout ne pas se taper les corvées seules sinon on a échoué dans l'évolution.
Alors je ne dis pas que se taper les corvées c'est chouette. Moi je déteste faire la vaisselle, je mets même des gants. Mais si quelqu'un veut occuper ce rôle, conformisme ou pas, ça la regarde. Et c'est pas parce que tu te tapes la vaisselle que ton mec va te frapper le soir.
Le conformisme pour moi n'est problématique que s'il ne raisonne pas avec ta façon de voir les choses. Par exemple quelqu'un qui aurait la bougeotte et qui s'enfermerait dans un pavillon de banlieue parce que "c'est comme ça". Ou l'inverse. Quelqu'un qui voudrait une vie tranquille à qui on dit : "bouhhh le conformiste! On dirait un baby boomer la veille de ses 30 ans qui s'enferme dans un pavillon tout équipé. Mec à ton âge faut voyager en Asie du Sud Est, découvrir la vie et profiter de la jeunesse!"
Du coup le mec va se forcer à faire le tour du monde juste pour pas qu'on le taxe de conformiste. Si ça se trouve il va se retourner le cerveau toute la nuit en se demandant c'est quoi son problème, pourquoi il a pensé au pavillon, si ça se trouve Gérard il a raison, il est formaté... "merde comment je fais la différence? Je suis formaté ou pas? J'ai envie de partir au Laos? Je crois que oui... euh non en fait... un peu si... merde je sais plus. Bon je vais faire comme Gérard, au moins je serai sûr de pas être traité de conformiste, c'est la honte d'être traité de conformiste... merde je veux pas être conformiste moi! J'ai toujours cru que j'étais un peu unique j'avais même pensé aux carreaux de la salle de bains et je voulais prendre un labrador... mais il a peut-être raison, le labrador c'est un animal de conformistes... ouais à bas les conformistes demain je prends un billet pour le Laos... j'espère que ça va bien se passer... bon faudrait que je dorme moi... j'espère que Gérard n'est pas persuadé que je suis un conformiste... mais en fait j'ai pas envie d'aller là-bas, en plus c'est cher quoi... attends conformiste et radin... bon non tant pis je pars au Laos je pourrai toujours revenir... comme un conformiste."
(vous l'avez compris j'adore les fictions
)
Mais pourquoi d'office je serais tombée sur un gros connard?
Parce que dans ma famille des femmes qui n'ont pas voulu d'enfant il y en a eu (début du 20ème) et leurs maris les traitaient bien. Enfin bref là on compare des extrêmes, t'aurais pu me dire que j'avais plus de chances de choper la tuberculose que de tomber sur un gros con que je t'aurais crue.
@Ploue
Oui c'est possible mais c'est plus vraiment la norme. Toutes mes copines bossent donc je fais comme les autres hein. Et je dis pas que les femmes ne doivent pas bosser. C'est que je me suis retrouvée à devoir choisir ma vie alors que je suis paumée. Si j'étais pas perdue je serais la première à brandir l'étendard de l'autonomie.
@Chandernagor @Chat-au-Chocolat
Oui j'idéalisais bien sûr après dans ma famille visiblement les femmes se sont bien débrouillées. Elles ont toutes fait un peu d'études (la plupart ne travaillaient pas, je parle de l'époque) et ont eu des maris très corrects (de ce que me raconte ma grand-mère de son enfance) et n'ont pas enchaîné les grossesses... surtout que le gosse faut le nourrir.
Après c'est peut-être pas la même région de France, j'en sais rien. Il me semble que les histoires des régions du nord sont beaucoup plus sordides mais je ne veux pas lancer de débat sur ça.
En fait c'est remplacer un conformisme par un autre. Je veux dire le nouveau conformisme c'est le féminisme. Surtout ne pas se taper les corvées seules sinon on a échoué dans l'évolution.
Alors je ne dis pas que se taper les corvées c'est chouette. Moi je déteste faire la vaisselle, je mets même des gants. Mais si quelqu'un veut occuper ce rôle, conformisme ou pas, ça la regarde. Et c'est pas parce que tu te tapes la vaisselle que ton mec va te frapper le soir.
Le conformisme pour moi n'est problématique que s'il ne raisonne pas avec ta façon de voir les choses. Par exemple quelqu'un qui aurait la bougeotte et qui s'enfermerait dans un pavillon de banlieue parce que "c'est comme ça". Ou l'inverse. Quelqu'un qui voudrait une vie tranquille à qui on dit : "bouhhh le conformiste! On dirait un baby boomer la veille de ses 30 ans qui s'enferme dans un pavillon tout équipé. Mec à ton âge faut voyager en Asie du Sud Est, découvrir la vie et profiter de la jeunesse!"
Du coup le mec va se forcer à faire le tour du monde juste pour pas qu'on le taxe de conformiste. Si ça se trouve il va se retourner le cerveau toute la nuit en se demandant c'est quoi son problème, pourquoi il a pensé au pavillon, si ça se trouve Gérard il a raison, il est formaté... "merde comment je fais la différence? Je suis formaté ou pas? J'ai envie de partir au Laos? Je crois que oui... euh non en fait... un peu si... merde je sais plus. Bon je vais faire comme Gérard, au moins je serai sûr de pas être traité de conformiste, c'est la honte d'être traité de conformiste... merde je veux pas être conformiste moi! J'ai toujours cru que j'étais un peu unique j'avais même pensé aux carreaux de la salle de bains et je voulais prendre un labrador... mais il a peut-être raison, le labrador c'est un animal de conformistes... ouais à bas les conformistes demain je prends un billet pour le Laos... j'espère que ça va bien se passer... bon faudrait que je dorme moi... j'espère que Gérard n'est pas persuadé que je suis un conformiste... mais en fait j'ai pas envie d'aller là-bas, en plus c'est cher quoi... attends conformiste et radin... bon non tant pis je pars au Laos je pourrai toujours revenir... comme un conformiste."
(vous l'avez compris j'adore les fictions
)
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