@Pawline (et les big-uppeuses) merci beaucoup pour ton soutient 
Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
- Date de début
Tératogène
Je suis faillible, mais je suis capable.
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JMVDPC mais j'en ai ras le cul d'entendre que, si on refuse de donner de l'argent à un SDF que ce soit direct catalogué de mépris de classe. 
Tout le monde n'a pas la possibilité de donner de l'argent à chaque SDF qu'iel croise.
Tout le monde n'a pas la possibilité de donner de l'argent à chaque SDF qu'iel croise.
@TennanTen
Depuis un petit temps je fais des tournées avec la Croix-Rouge auprès des SDF d'un quartier ; même si on leur propose du café, un peu de nourriture et qu'on essaie de satisfaire leurs demandes, notre principale mission, c'est de dialoguer s'ils en ont envie (donc de faire l'inverse de la majorité des passants, aka s'éloigner un peu d'eux, ne pas les regarder, ne pas leur parler). Au fur et à mesure, j'ai appris à les connaître, je m'inquiète pour eux, ils connaissent des pans de ma vie, bref, c'est un dialogue qui va dans les deux sens.
Depuis je suis incapable de donner de l'argent à un SDF (y compris ceux que je ne connais pas), parce que dans mon chef, ce serait ça le mépris de classe. Je préfère prendre le temps d'un bonjour, d'un sourire, d'une question, d'une phrase, bref, considérer la personne comme une personne et pas comme un SDF. Certain.es trouvent que c'est pas ok et pire que de donner des sous ("à quoi sert la dignité humaine si tu meurs de faim ? tu te trompes de priorité, imagine si tout le monde faisait comme toi"), mais moi j'arrive vraiment plus, ça me gêne super fort. Et comme de toute façon, il y a plus de gens qui donnent des sous que de gens qui font la papote, j'ai fini par arrêter de m'en vouloir de pas donner de monnaie. Mais ce fut long et pas évident.
(j'ai vraiment été en paix avec ça quand je me suis aperçue que quand je faisais la papote, je le faisais non pas comme un acte de ""charité"" empreint de pitié, mais comme un acte citoyen, "banal", un peu comme quand je tiens la porte à quelqu'un qui est lourdement chargé)
Depuis un petit temps je fais des tournées avec la Croix-Rouge auprès des SDF d'un quartier ; même si on leur propose du café, un peu de nourriture et qu'on essaie de satisfaire leurs demandes, notre principale mission, c'est de dialoguer s'ils en ont envie (donc de faire l'inverse de la majorité des passants, aka s'éloigner un peu d'eux, ne pas les regarder, ne pas leur parler). Au fur et à mesure, j'ai appris à les connaître, je m'inquiète pour eux, ils connaissent des pans de ma vie, bref, c'est un dialogue qui va dans les deux sens.
Depuis je suis incapable de donner de l'argent à un SDF (y compris ceux que je ne connais pas), parce que dans mon chef, ce serait ça le mépris de classe. Je préfère prendre le temps d'un bonjour, d'un sourire, d'une question, d'une phrase, bref, considérer la personne comme une personne et pas comme un SDF. Certain.es trouvent que c'est pas ok et pire que de donner des sous ("à quoi sert la dignité humaine si tu meurs de faim ? tu te trompes de priorité, imagine si tout le monde faisait comme toi"), mais moi j'arrive vraiment plus, ça me gêne super fort. Et comme de toute façon, il y a plus de gens qui donnent des sous que de gens qui font la papote, j'ai fini par arrêter de m'en vouloir de pas donner de monnaie. Mais ce fut long et pas évident.
(j'ai vraiment été en paix avec ça quand je me suis aperçue que quand je faisais la papote, je le faisais non pas comme un acte de ""charité"" empreint de pitié, mais comme un acte citoyen, "banal", un peu comme quand je tiens la porte à quelqu'un qui est lourdement chargé)
Pareil pour moi. Anxiété sociale oblige, j'esquive un maximum les inconnus dans la rue. Ce qui fait qu'ironiquement, si j'esquive un sans abri, c'est plutôt flatteur pour lui vu que je le traite de la même façon que quasiment n'importe quel humain.
Perso il m'arrive de donner de la nourriture. Par exemple quand je m'achete une viennoiserie et quand je sors je croise un sfd qui attend devant, je lui en donne une. C'est spontané, pas réfléchi. Si j'étais à leurs places, j'aimerais que l'on fasse pareil. Après j'ai du mal à parler avec des inconnus donc je ne me sens pas du tout de faire ça. Par contre quand j'irais mieux physiquement, j'ai bien envie de me rapprocher d'associations pour dispenser des soins infirmiers en bénévolat.
Tant qu'on parle de bénévolat, j'ai pensé à contacter une asso pour personne transgenre (rien à voir avec les sdf) mais sur twitter je vois beaucoup de personnes qui demandent de l'aide pour faire les injections d'hormones. Et ça je sais faire et j'ai quelque fois du matos en plus
. Je me dis que ça pourrait être utile d'apprendre les bonnes pratiques pour le faire soi-même dans de bonnes conditions, ou tout simplement pour que je le fasse moi (je crois qu'il y en a pas mal qui sont en attente d'ALD ou qui ne sont pas pris en charge).
Tant qu'on parle de bénévolat, j'ai pensé à contacter une asso pour personne transgenre (rien à voir avec les sdf) mais sur twitter je vois beaucoup de personnes qui demandent de l'aide pour faire les injections d'hormones. Et ça je sais faire et j'ai quelque fois du matos en plus
. Je me dis que ça pourrait être utile d'apprendre les bonnes pratiques pour le faire soi-même dans de bonnes conditions, ou tout simplement pour que je le fasse moi (je crois qu'il y en a pas mal qui sont en attente d'ALD ou qui ne sont pas pris en charge).
Dernière édition :
@Lord Griffith Et puis en soi les êtres humains ne sont pas forcément prioritaires sur les non-humains. Tu fais de toute façon bien ce que tu veux.
Je m'en veux de penser ça mais je voyage pour la première fois en 2nde classe (en train) depuis plusieurs années et je me sens mal à l'aise.
Ce n'est pas du mépris de classe car vu le prix des billets (Eurostar) on doit tous être à peu près de la même classe mais j'avais oublié à quel point les sièges étaient serrés entre eux. Il y a un seul accoudoir central (entièrement pris par mon voisin), le sol est plus sombre et plus usé, les sièges, les couleurs, l'ambiance... rien à voir avec la première.
En plus mon voisin renifle (pitié qu'il n'ait pas un rhume!) et j'ai qu'une envie c'est me barrer en voiture bar.
Je suis à deux doigts de demander un surclassement, je n'arrive même pas à manger mon sandwich tellement je ne me sens pas bien
Au début je stressais toujours beaucoup avant un voyage (traumatisme d'enfance) et j'étais mal à l'aise avant et pendant le voyage. Un mélange d'angoisse et de malaise. Et puis un jour j'ai voulu prendre la première pour tester. Effet psychologique peut-être mais l'angoisse est partie.
Du coup je préfère payer mon billet plus cher et être zen. Les gens ne comprennent pas souvent mais vraiment, je préfère raccourcir mon séjour et payer plus cher. Là je ne sais pas pourquoi j'ai pas pris la première comme à l'aller
Ce n'est pas du mépris de classe car vu le prix des billets (Eurostar) on doit tous être à peu près de la même classe mais j'avais oublié à quel point les sièges étaient serrés entre eux. Il y a un seul accoudoir central (entièrement pris par mon voisin), le sol est plus sombre et plus usé, les sièges, les couleurs, l'ambiance... rien à voir avec la première.
En plus mon voisin renifle (pitié qu'il n'ait pas un rhume!) et j'ai qu'une envie c'est me barrer en voiture bar.
Je suis à deux doigts de demander un surclassement, je n'arrive même pas à manger mon sandwich tellement je ne me sens pas bien
Au début je stressais toujours beaucoup avant un voyage (traumatisme d'enfance) et j'étais mal à l'aise avant et pendant le voyage. Un mélange d'angoisse et de malaise. Et puis un jour j'ai voulu prendre la première pour tester. Effet psychologique peut-être mais l'angoisse est partie.
Du coup je préfère payer mon billet plus cher et être zen. Les gens ne comprennent pas souvent mais vraiment, je préfère raccourcir mon séjour et payer plus cher. Là je ne sais pas pourquoi j'ai pas pris la première comme à l'aller
JMVDPC mais j'en ai ras le cul d'entendre que, si on refuse de donner de l'argent à un SDF que ce soit direct catalogué de mépris de classe.
Tout le monde n'a pas la possibilité de donner de l'argent à chaque SDF qu'iel croise.
Tellement! Je croise facilement 2 à 3 SDF par jour quand je vais au boulot. De temps en temps, je donne 1 ou 2€ mais pas à chaque fois parce que si on compte 20 jours ouvrés par mois à 3/6 €, ça fait 60/120€ par mois! Je ne peux pas me permettre d'être aussi généreuse.
Donc il y a les jours où je me sens bien parce que je fais ma BA et les 10 jours suivants où je me sens une merde parce que je donne pas. Je crois que le pire pour moi, ce sont les SDF qui insultent en sortant de la rame de métro parce que personne n'a donné, à base de "bourgeois égoïstes, crevures de la société". Dans ces cas là, je suis bien contente de ne rien avoir donné. Je veux bien qu'ils aient la haine contre la société mais quand même.
@Lise Anne C'est comme pour tout, insulter les gens ne donne juste envi de faire le contraire.
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@Margay :
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