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Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
- Date de début
@Yoonishan Eh bien moi, je te comprends 
Évidemment que le but est avant tout d’avoir un métier épanouissant, et qu’un couple n’est pas une compétition, mais on n’est pas toujours à 100% rationnelles et je comprends bien cette volonté de gagner plus que son conjoint. Une sorte de « revanche féministe », en quelque sorte
Puis quand t’es une femme, au courant de toutes les discriminations sur le marché du travail, tu deviens parfois un peu parano et t’as envie d’avoir le maximum tout de suite et d’être bien sûre d’avoir tout ce que tu mérites.
Bref, je suis un peu comme ça aussi, donc : I feel you sis’
Ne te sens pas coupable de penser ça.
Évidemment que le but est avant tout d’avoir un métier épanouissant, et qu’un couple n’est pas une compétition, mais on n’est pas toujours à 100% rationnelles et je comprends bien cette volonté de gagner plus que son conjoint. Une sorte de « revanche féministe », en quelque sorte
Puis quand t’es une femme, au courant de toutes les discriminations sur le marché du travail, tu deviens parfois un peu parano et t’as envie d’avoir le maximum tout de suite et d’être bien sûre d’avoir tout ce que tu mérites.
Bref, je suis un peu comme ça aussi, donc : I feel you sis’
Ne te sens pas coupable de penser ça.
Je m'en veux de penser ça car je ne devrais pas vu que c'est un droit mais j'ai trop peur de demander des congés.
Déjà je ne suis pas l'employée modèle de la boîte mais aussi les demandes de congés se font par papier en allant voir directement la direction. Plus "solennel" tu meurs et à chaque fois j'ai l'impression de solliciter une faveur exclusive.
Ajoutez à ça que ma supérieure est un peu lunatique (un jour ça va et elle est mielleuse, un jour elle te vanne de manière hyper saracastique) j'ai toujours peur qu'elle me dise (imaginez la voix d'Ombrage dans Harry Potter) :
"euhhh ça tombe quel jour le 18... oui mmh enfin tu sais que le 17 on a la réunion? Et normalement les congés se demandent 3 semaines à l'avance minimum. Mouais pour cette fois ça ira mais penses-y la prochaine fois! Ah attends t'as vérifié qu'il te restait des RTT? On ne fait pas l'avance!" (tout ça avec une voix pincée).
Edit : c'est bon mais j'ai eu droit à la vanne-blague comme je m'y attendais. Pas méchant mais relou.
Déjà je ne suis pas l'employée modèle de la boîte mais aussi les demandes de congés se font par papier en allant voir directement la direction. Plus "solennel" tu meurs et à chaque fois j'ai l'impression de solliciter une faveur exclusive.
Ajoutez à ça que ma supérieure est un peu lunatique (un jour ça va et elle est mielleuse, un jour elle te vanne de manière hyper saracastique) j'ai toujours peur qu'elle me dise (imaginez la voix d'Ombrage dans Harry Potter) :
"euhhh ça tombe quel jour le 18... oui mmh enfin tu sais que le 17 on a la réunion? Et normalement les congés se demandent 3 semaines à l'avance minimum. Mouais pour cette fois ça ira mais penses-y la prochaine fois! Ah attends t'as vérifié qu'il te restait des RTT? On ne fait pas l'avance!" (tout ça avec une voix pincée).
Edit : c'est bon mais j'ai eu droit à la vanne-blague comme je m'y attendais. Pas méchant mais relou.
Dernière édition :
Je m'en veux de penser ça, mais j'en ai vraiment ras le cul qu'on considère le libéralisme comme le grand méchant en permanence, comme si c'était aussi établi que, mettons, le racisme.
Je m'en veux de penser ça parce que libre à chacun d'avoir son opinion, et y'a pas de raison que je puisse dicter ce qui est bien ou pas bien, ce qui est établi ou pas, mais ça me lasse vraiment pas pour rire. Déjà parce que le libéralisme, ça veut tout dire et rien dire, mais aussi parce que je remarque que j'ai parfois peur de dire que je suis libérale, en me demandant quelle avalanche va me tomber dessus. Je ne trouve pas normal d'avoir peur de donner une opinion.
Mais à nouveau, je m'en veux de penser ça, parce que si je remplace "libéralisme" par "racisme", je critiquerais moi-même mon propre fait. Excepté que je trouve que le libéralisme c'est une opinion, et le racisme un délit et que donc je trouve que j'ai quand même raison.
C'est un cercle infini.
Je m'en veux de penser ça parce que libre à chacun d'avoir son opinion, et y'a pas de raison que je puisse dicter ce qui est bien ou pas bien, ce qui est établi ou pas, mais ça me lasse vraiment pas pour rire. Déjà parce que le libéralisme, ça veut tout dire et rien dire, mais aussi parce que je remarque que j'ai parfois peur de dire que je suis libérale, en me demandant quelle avalanche va me tomber dessus. Je ne trouve pas normal d'avoir peur de donner une opinion.
Mais à nouveau, je m'en veux de penser ça, parce que si je remplace "libéralisme" par "racisme", je critiquerais moi-même mon propre fait. Excepté que je trouve que le libéralisme c'est une opinion, et le racisme un délit et que donc je trouve que j'ai quand même raison.
C'est un cercle infini.
Je me demandais pourquoi j'étais mentionnée ici 
Trop de Dames sur ce forum !
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.
)
Je m'en veux de penser ça, mais je supporte de moins en moins une certaine mentalité dans les milieux de gauche. Je trouve que beaucoup de gens à gauche sont finalement hyper fermés et se complaisent dans un entre soi idéologique en se prévalant d'une forme de supériorité morale sur tous les gens qui ne sont pas assez politisés ou pas assez à gauche (donc ça fait un paquet de monde). Récemment j'ai présenté deux potes, un marcheur et un communiste. Je savais que c'était potentiellement explosif, mais je savais aussi qu'au-delà du clivage politique ils avaient tous les deux une culture très approfondie sur plein de sujets et un peu le même profil intellectuel, donc si débat il y avait, ça resterait sûrement constructif et intéressant. À l'issue de la soirée ils étaient tous les deux ravis, mais le seul qui a émis des réserves en aparté, c'est le pote communiste parce que «politiquement il est quand même limite ton ami 
» et franchement sa remarque m'a tellement gonflée 
Est-ce-qu'on est toujours obligé de juger la valeur des gens en fonction de leur appartenance politique, dans la vie? C'est pas le seul pote que j'aie comme ça, j'en ai une autre qui a coupe les ponts avec une amie commune parce qu'elle était devenue centriste. Après la notion de lutte et de résistance c'est dans l'ADN de la gauche, donc forcément à partir de là, tous ceux qui défendent d'autres idées deviennent des ennemis politiques à combattre. Le truc c'est que dans la pratique, je trouve pas mal de gens de gauche assez étriqués à toujours tout voir à travers le même prisme et à sélectionner leurs amitiés en fonction. C'est une mentalité que je retrouve moins chez mes amis centristes ou de droite. Après je me suis déjà fait bacher pour être une gauchiste idéaliste et donneuse de leçons, mais je perçois moins cette défiance spontanée envers les autres positionnements politiques.
En vrai je m'en veux de penser ça parce que la gauche ça reste «ma» famille politique et que je tiens malgré tout aux idées en elles-mêmes, mais parfois je me sens comme un ovni ou une traitresse vis-à-vis de certains potes de gauche, parce que ça ne m'intéresse pas du tout de politiser chaque domaine de ma vie, et certainement pas mes amitiés.
» et franchement sa remarque m'a tellement gonflée Est-ce-qu'on est toujours obligé de juger la valeur des gens en fonction de leur appartenance politique, dans la vie? C'est pas le seul pote que j'aie comme ça, j'en ai une autre qui a coupe les ponts avec une amie commune parce qu'elle était devenue centriste. Après la notion de lutte et de résistance c'est dans l'ADN de la gauche, donc forcément à partir de là, tous ceux qui défendent d'autres idées deviennent des ennemis politiques à combattre. Le truc c'est que dans la pratique, je trouve pas mal de gens de gauche assez étriqués à toujours tout voir à travers le même prisme et à sélectionner leurs amitiés en fonction. C'est une mentalité que je retrouve moins chez mes amis centristes ou de droite. Après je me suis déjà fait bacher pour être une gauchiste idéaliste et donneuse de leçons, mais je perçois moins cette défiance spontanée envers les autres positionnements politiques.En vrai je m'en veux de penser ça parce que la gauche ça reste «ma» famille politique et que je tiens malgré tout aux idées en elles-mêmes, mais parfois je me sens comme un ovni ou une traitresse vis-à-vis de certains potes de gauche, parce que ça ne m'intéresse pas du tout de politiser chaque domaine de ma vie, et certainement pas mes amitiés.
Dernière édition :
doudouillitsa
Mes élégances, c'est moralement que je les ai.
@Chandernagor Je suis comme tes amis. Politiquement, je suis très à gauche, et tous mes amis proches le sont aussi. Si l'un d'entre eux me disait se sentir macroniste, je pense que je m'éloignerais, non pas parce que la personne deviendrait de la merde ou une horrible personne, mais parce que nos systèmes de valeurs seraient trop différents pour qu'on continue à avoir la proximité qui me convient dans une relation amicale.
Je ne crois pas que ça fasse de moi une personne sectaire, je me comporte tout à fait respectueusement avec les centristes/gens de droite (et c'est bien normal).
Je ne crois pas que ça fasse de moi une personne sectaire, je me comporte tout à fait respectueusement avec les centristes/gens de droite (et c'est bien normal).
@Chandernagor
Je n'ai pas coupé les ponts avec les amis de droite que je me suis faite plus jeune (surtout qu'a notre age, beaucoup ont juste copié les opinions de papa/maman mais sont en train ou vont évoluer). Mais clairement, c'est une limite que je mets pour de futures amitiés. C'est triste mais quand quelqu'un me donne des opinions clairement de droite, et/ou semble très proche de milieux catholiques ou de l'armée, j'ai un mouvement de recul. Ça peut paraître sectaire, mais en tant que LGBT je n'ai plus envie de créer des amitiés avec des gens qui seront gentils face à moi et manifesteront contre mes droits derrière.
Je n'ai pas coupé les ponts avec les amis de droite que je me suis faite plus jeune (surtout qu'a notre age, beaucoup ont juste copié les opinions de papa/maman mais sont en train ou vont évoluer). Mais clairement, c'est une limite que je mets pour de futures amitiés. C'est triste mais quand quelqu'un me donne des opinions clairement de droite, et/ou semble très proche de milieux catholiques ou de l'armée, j'ai un mouvement de recul. Ça peut paraître sectaire, mais en tant que LGBT je n'ai plus envie de créer des amitiés avec des gens qui seront gentils face à moi et manifesteront contre mes droits derrière.
@Chandernagor :
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Après il faut voir ce qu'on entend de droite ou de gauche.
Perso je ne peux pas être ami avec une personne qui est dans des cercles très traditionnels, cathos ou autres, avec un esprit étriqué sur des sujets comme l'homosexualité que je considère comme de la normalité et dont on a rien à discuter (je suis bi). Mais j'ai aussi du mal à être pote avec des personnes qui se disent zadiste et qui prônent aussi l'anarchie car je les trouve tout aussi fermé aussi dans leurs convictions politiques et je ne crois pas en un système réel sans ordre (après en utopie oui bien sûr mais pour que ça fonctionne il faudrait que tous les humains aient se l'empathie et de la bienveillance envers les autres, ce qui n'est pas le cas).
Après la droite économique avec des idées sociales de gauches, c'est possible. Mon mec a ce genre d'idées mais il est en même temps pour le revenu universel.
Perso je pioche mes idées un peu partout. Après j'ai été élevée dans une famille de socialiste et je partage beaucoup se leurs idées aussi.
Tout ça pour dire que j'ai du mal avec les personnes qui sont dans les gros extrêmes.
Perso je ne peux pas être ami avec une personne qui est dans des cercles très traditionnels, cathos ou autres, avec un esprit étriqué sur des sujets comme l'homosexualité que je considère comme de la normalité et dont on a rien à discuter (je suis bi). Mais j'ai aussi du mal à être pote avec des personnes qui se disent zadiste et qui prônent aussi l'anarchie car je les trouve tout aussi fermé aussi dans leurs convictions politiques et je ne crois pas en un système réel sans ordre (après en utopie oui bien sûr mais pour que ça fonctionne il faudrait que tous les humains aient se l'empathie et de la bienveillance envers les autres, ce qui n'est pas le cas).
Après la droite économique avec des idées sociales de gauches, c'est possible. Mon mec a ce genre d'idées mais il est en même temps pour le revenu universel.
Perso je pioche mes idées un peu partout. Après j'ai été élevée dans une famille de socialiste et je partage beaucoup se leurs idées aussi.
Tout ça pour dire que j'ai du mal avec les personnes qui sont dans les gros extrêmes.
Je m'en veux de penser ça, mais je supporte de moins en moins une certaine mentalité dans les milieux de gauche. Je trouve que beaucoup de gens à gauche sont finalement hyper fermés et se complaisent dans un entre soi idéologique en se prévalant d'une forme de supériorité morale sur tous les gens qui ne sont pas assez politisés ou pas assez à gauche (donc ça fait un paquet de monde). Récemment j'ai présenté deux potes, un marcheur et un communiste. Je savais que c'était potentiellement explosif, mais je savais aussi qu'au-delà du clivage politique ils avaient tous les deux une culture très approfondie sur plein de sujets et un peu le même profil intellectuel, donc si débat il y avait, ça resterait sûrement constructif et intéressant. À l'issue de la soirée ils étaient tous les deux ravis, mais le seul qui a émis des réserves en aparté, c'est le pote communiste parce que «politiquement il est quand même limite ton ami
En vrai je m'en veux de penser ça parce que la gauche ça reste «ma» famille politique et que je tiens malgré tout aux idées en elles-mêmes, mais parfois je me sens comme un ovni ou une traitresse vis-à-vis de certains potes de gauche, parce que ça ne m'intéresse pas du tout de politiser chaque domaine de ma vie, et certainement pas mes amitiés.
@Chandernagor
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