Je m'en veux de penser ça mais...

[RainyMood]

@Sylvatica Ah ben oui, j'suis nouille, juste ASAP parce que c'est trop long
Donc ton evening, ce sera du showering puis du reading, puis du cooking de gratining

 

[RainyMood]

@Yoonishan C'est vrai que ça peu sembler insensible, froid et voire cruel. Mais je comprend ton ressenti.
Je trouve pas ça terrible de casser l'ambiance joyeuse et légère avec quelque chose d'aussi négative et en plus sans vraiment de rapport. Balancer un "Bah de toute façon moi je m'aime pas" alors que Caroline raconte son voyage au Brésil c'est déplacé ou que Bruno souffle ses 35 bougies.
Puis, tu sais jamais quoi répondre, parce que la personne s'enfonce dans son bad mood. Et c'est encore plus agaçant quand c'est à répétition et encore pire quand tu connais peu la personne.
Je pense qu'il est possible de parler de mauvaise passe lors d'une soirée, mais faut choisir le moment, avec qui, comment et selon la gravité.
Je trouve pas que ce soit une contradiction, chacun a sa sensibilité et sa zone de confort. Quelqu'un que je connais peu, je n'ai pas franchement envi de savoir qu'elle se trouve moche à chaque fois qu'elle se regarde dans la glace.

 

[RainyMood]

@Orfath Non, j'ai tendance à tout garder pour moi, j'ai plus de facilité à parler à un professionnel ou sur des forums.
Non on est pas disponible, mais on a tous aussi nos façons différentes de réagir face à un évènement. Si la dites personne, m'avait "approchée" d'une autre façon plutôt que de me faire une scène pareille, ça se serait passé différemment.

 

[PetitePaille]

@TennanTen

Ça dépend aussi de la maladie de la personne. Si c’est un rhume il y a pas besoin d’en faire un plat.
En revanche si c’est une maladie grave type cancer, perso je rayerais de mes amies les personnes qui ne prennent pas de nouvelles.

C’est arrivé à une connaissance à moi qui a eu un cancer, un très bon ami qui le savait n’est venu prendre aucune nouvelle, depuis ils ne sont plus amis.

 

[RainyMood]

@Orfath Peut être qu'elle t'as paru super sympa cette collègue, parfois y a des gens qui ont une personnalité ou une apparence qui rassure donc on se dit que c'est pas un souci d'aller se confier. Sauf que ben… c'est pas toujours une bonne idée

@PetitePaille Je trouve ça quand même un peu radical mais ça se comprend.
Dans mon cas, étant donné que la personne était de ma famille très proche et avait une maladie grave. C'est compliqué qu'on se raye de la carte, puis bon je la voyais une fois par semaine donc ce n'est pas comme si je prenais aucune nouvelle pendant des jours et des mois.

 

[PetitePaille]

@TennanTen
Oui après ça dépend de ce qu'on appelle prendre des nouvelles, si la personne demande du soutien 4 fois par semaine des fois ça peut être crevant mentalement.
Moi je parlais plus de la personne a qui tu annonces que tu as une maladie grave, te sort un "ah merde" et plus de nouvelles d'un mois.

 

[RainyMood]

@PetitePaille En fait, ce qui m'a surtout gêné et refroidi, c'est le psychodrame. Alors je sais que, quand t'as une maladie grave, tu es dépassé par tes émotions, tu flippe et etc... mais là, les reproches, l'engueulade et le discours larmoyants ça m'a juste bloquée.

 

[Ethween]

Je m'en veux de penser ça, mais je ne supporte pas la forte respiration de mon copain, principalement quand on est au ciné. Et c'est notre activité favorite mais sa respiration forte m'horripile alors que ça me pose pas de problèmes dans d'autres circonstances.
Ca sert même à rien de le penser parce qu'il y peut rien donc ça sert à rien de lui dire à part lui créer un complexe, et je me sens psychorigide de penser ça et de m'énerver pour si peu toute seule dans mon coin

 

[Horion]

@TennanTen et @Yoonishan j'ai été longtemps ce genre de personne qui déballe sa vie à tout va, j'avais énormément de soucis et j'avais besoin de me confier. Puis je savais pas y faire non plus dans les relations sociales. Après je suis aussi une personne qui écoute énormément les autres. Genre j'étais du genre à déballer ma vie mais à poser aussi beaucoup de question sur celle de la personne. Et j'ai très souvent été rejeté. Parce que je n'ai pas cette notion de proximité avec les gens. Je fais confiance hypee rapidement et je ne vois pas le soucis de confier ses problèmes. Après j'étais aussi vu comme le clown parce que j'avais beaucoup d'humour donc ça compensait. Genre j'allais pas parler de ça en soirée mais plutôt si je me retrouvais en tête à tête avec une personne et qu'on parlait plus sérieux. Mais ça fait fuir les gens, je m'en rends compte aujourd'hui.

D'ailleurs depuis que je suis guérie de ma dépression j'ai énormément de mal à me lier aux autres. Je suis plus discrète. J'ai moins de temps à consacrer aux gens, je veux plus être le psy des autres. Surtout qu'avant les gens avaient tendances à se servir de ma capacité d'écoute puis à me fuir quand c'était à mon tour. Et je prends aussi très peu de nouvelles de mes amis. Disons que je suis dans une période solitaire. Je me suffis à moi-même et j'ai pas envie de faire des efforts. Je suis bien seule avec mes petites passions.

Par contre c'est vrai que j'ai toujours énormément de mal à comprendre cette notion de pudeur de garder des choses pour soi. J'ai été élevé dans un environnement sans pudeur malgré qu'elle était stricte. Par exemple si je suis en voyage avec des potes et des gens que je connais pas, j'ai aucun problème à me changer devant eux (et pourtant j'ai pas un super physique). Peut-être parce que je suis habituée aux vestiaires de l'hôpital. Et je sais que ça aussi ça peut gêner. Tout comme j'ai aucun filtre dans mes paroles.
Bref c'est difficile d'être un peu en dehors des cadres sociaux. Pourtant je l'ai comprend (c'est pas comme si je les percevais pas) mais c'est que ces cadres là m'agacent plus que tout et que je suis assez anti conformiste. Mais bon faut bien vivre parfois avec les autres humains.

Après je suis tout à fait capable de jouer un rôle pendant une ou des soirées quand il le faut. La parfaite petite hôte agréable, qui se soucit des invités et qui donnent le change en restant dans le conventionnel. Disons que j'use de ça dans le cadre pro ou à des dîners de collègues de travail. Mais dans le privé même si je ne connais pas les potes de potes, je fais pas d'efforts.

 

[RainyMood]

@HellaSlytherin Bah quand t'es élevée dans une ambiance où on te fais sentir que tu emmerde le monde, que t'es une chochotte, que tu dois penser aux autres parce que c'est le plus important et que t'as pas le droit de te plaindre, t'as évidement du mal à te confier. Donc tu garde tout pour toi parce tu te dis que tu vaut pas la peine d'être entendue quand ça va pas.

 

[vercoquin]

je pense que ça dépend clairement de "l'état" dans lequel on est (coucou l'alcool, par exemple). Bien sûr, il y aura des gens qui auront plus de facilités (voire trop), à parler librement de ce qui les concerne de manière intime. Mais parfois, on peut se retrouver dans des situations qui, entre autre, débloquent. Je ne suis pas du genre à parler beaucoup de ce qu'il m'arrive, plus à écouter, mais je me rappelle d'une fois où j'ai déballé un truc out of nowhere. J'étais sur un tournage, j'avais quitté mon copain et une autre chercheuse (on se connaissait que de vue / relation cordiale) me demande "tu as passé une bonne soirée ??" ce à quoi, j'ai répondu, - bof, j'ai rompu Sur le coup, je n'ai réfléchi à rien. J'ai eu honte bien après. MAIS, je pense aussi que dans ces cas-là, une simple interaction peut libérer des choses ET des relations (on a fini par devenir amies des mois plus tard, et pas juste en lien avec ce sujet)

Alors ouais, parfois c'est malaisant d'entendre des choses pas cool en plein milieu d'une conversation. Ca arrive surtout en groupe et je pense que c'est inhérent à l'effet un nombre vs. 1, ce qui est assez dommage.

 

[Horion]

@Yoonishan oui cela doit venir de l'éducation qu'on a reçu mais pas que, je pense aussi que cela vient tout simplement de la personnalité de la personne.

Ben pour répondre à ta question, c'est justement une problématique. Je me rend compte que je me mets souvent en situation de vulnérabilité, enfin en tout cas les gens pensent que je le suis car je me livre facilement. Mais ce que je livre n'est pas vulnérable pour moi car c'est souvent des sujets sensibles (comme les viols que j'ai subi ou ma maladie) mais que j'ai énormément travailler et d'en parler, ça ne me fait plus rien. D'ailleurs ça peut déstabiliser certains aussi. Après par exemple, autant ma maladie j'en parle très facilement parce ce que c'est mon quotidien. Je ne cherche pas à me faire plaindre qu'en j'en parle, c'est plus pour expliquer par exemple si mes potes veulent aller dans un bar loin où il faut marcher et qu'une nouvelle personne essaye de me convaincre d'y aller, j'explique que marcher longtemps ça me fait mal aux hanches pour x raisons.
Pour les viols par exemple, je vais pas en parler comme ça de but en blanc, c'est plutôt si la conversation dérive sur le féminisme et qu'on parle de ce genre de thématique.

Sinon je crois que je me sens plus à l'aise d'en parler avec des inconnus que je risque de ne pas recroiser qu'avec mes proches. D'ailleurs j'aime moins me livrer à mes proches. C'est bizarre.