@Clematis @seapunk
Je vois ce que vous voulez dire. Je vais tenter de définir ce que la bipolarité impacte sur ma vie pour comparer avec une base qui se ressemble.
Elle impacte déjà quasiment tous les éléments de ma vie.
Quand je suis en période dépressive, je ne suis motivée par rien, j'ai peur de sortir, j'ai plus de douleurs physiques, je n'arrive pas à travailler, je fais des crises d'angoisses, j'ai des tocs de rangement dans l'espace, je suis plus maladroite. Ça atteint du coup pas mal de point. J'ai aussi beaucoup de pensées suicidaires que je ne maîtrise pas (d'ailleurs pas pour rien que la bipolarité est une des maladies où le taux de suicide est le plus haut en psychiatrie).
En phase hypomane (car j'ai fait qu'une seule phase maniaque), mon cerveau tourne à 100 à l'heure, je suis motivée pour tout, je suis hyper créative (d'ailleurs pas mal d'artistes sont ou étaient bipolaire, c'est pas pour rien, ça m'aide énormément car je suis aussi autrice), je n'ai pas besoin de dormir ou peu, je veux sortir, voir des gens, j'ai 1000 idées de projets.
Aujourd'hui avec mon traitement (un AD), j'ai quasiment que les phases hypomanes. C'est d'ailleurs les phases que je n'aimerais pas voir partir si jamais je devais être soignée de ma maladie. Parce que sans cette phase, est ce que je serais aussi bonne en créativité ? Finalement elle fait partie de ma personnalité.
Donc je comprends tout à fait votre point de vue. Pourtant mes phases dépressives m'ont aussi pourri la vie quand j'en avais. J'ai peur que ça revienne un jour. Donc si je pouvais supprimer ses phases, je le ferais immédiatement pour plus jamais vivre ça. Quitte à sacrifier le reste.
Je crois que si je pense ça c'est que j'ai dans mon entourage des personnes qui veulent absolument se faire diagnostiquer autiste et qui ne le sont pas vraiment. Ils ont des difficultés psychologiques c'est sûr mais ça n'a rien à voir avec les témoignages que j'ai lu. Et ils ont besoin d'être au centre de l'attention. Du coup ça ferme ma vision sur les vrais gens qui ont ce trouble. Et c'est pas bien. D'où je m'en veux de penser ça.
Je vois ce que vous voulez dire. Je vais tenter de définir ce que la bipolarité impacte sur ma vie pour comparer avec une base qui se ressemble.
Elle impacte déjà quasiment tous les éléments de ma vie.
Quand je suis en période dépressive, je ne suis motivée par rien, j'ai peur de sortir, j'ai plus de douleurs physiques, je n'arrive pas à travailler, je fais des crises d'angoisses, j'ai des tocs de rangement dans l'espace, je suis plus maladroite. Ça atteint du coup pas mal de point. J'ai aussi beaucoup de pensées suicidaires que je ne maîtrise pas (d'ailleurs pas pour rien que la bipolarité est une des maladies où le taux de suicide est le plus haut en psychiatrie).
En phase hypomane (car j'ai fait qu'une seule phase maniaque), mon cerveau tourne à 100 à l'heure, je suis motivée pour tout, je suis hyper créative (d'ailleurs pas mal d'artistes sont ou étaient bipolaire, c'est pas pour rien, ça m'aide énormément car je suis aussi autrice), je n'ai pas besoin de dormir ou peu, je veux sortir, voir des gens, j'ai 1000 idées de projets.
Aujourd'hui avec mon traitement (un AD), j'ai quasiment que les phases hypomanes. C'est d'ailleurs les phases que je n'aimerais pas voir partir si jamais je devais être soignée de ma maladie. Parce que sans cette phase, est ce que je serais aussi bonne en créativité ? Finalement elle fait partie de ma personnalité.
Donc je comprends tout à fait votre point de vue. Pourtant mes phases dépressives m'ont aussi pourri la vie quand j'en avais. J'ai peur que ça revienne un jour. Donc si je pouvais supprimer ses phases, je le ferais immédiatement pour plus jamais vivre ça. Quitte à sacrifier le reste.
Je crois que si je pense ça c'est que j'ai dans mon entourage des personnes qui veulent absolument se faire diagnostiquer autiste et qui ne le sont pas vraiment. Ils ont des difficultés psychologiques c'est sûr mais ça n'a rien à voir avec les témoignages que j'ai lu. Et ils ont besoin d'être au centre de l'attention. Du coup ça ferme ma vision sur les vrais gens qui ont ce trouble. Et c'est pas bien. D'où je m'en veux de penser ça.

), lire m'apporte plein de bonheur mais pas ce shoot de sérotonine que je peux avoir en achetant une paire de chaussures sur Vinted. Et vu qu'on continue à travailler mais qu'on est un peu enfermés chez nous et empêchés de dépenser notre argent comme on le fait d'habitude, je pense que ça nous pousse à consommer, soit par ennui, par besoin d'un petit plaisir, mais aussi parce que ce nouveau mode de vie appelle à des nouveaux besoins (équipement de cuisine, de sport à la maison, jeux vidéo, déco, etc...). Personne n'est obligé à consommer plus en ce moment, et c'est cool que toi tu sois pas tombée dans ce piège et que tu aies pu faire des choses plaisantes pendant le confinement, mais on est quand même bien bien encouragé.es à le faire.