@Jeanne des brumes , merci (d'autant plus que quand j'ai rédigé ce post sur la "perfection", j'avais peur qu'il ne paraisse un peu obscur et hors-sujet )
L'un des avantages des travaux de groupe, c'est que j'aime bien pouvoir me reposer sur une personne qui aura un avis fiable et constructif si jamais je fais fausse route dans ma réflexion. Pour moi c'est ça un bon travail de groupe : s'entre-épauler et en cas de divergence trouver des compromis constructifs qui enrichissent le travail au lieu de le rendre bancal.
Pour continuer sur la notation, plus j'y pense, plus je trouve dommage baser la scolarité des élèves sur des notes.
Déjà, je trouve que ça pervertit le processus d'acquisition du savoir et que ça dévalorise la connaissance en elle-même. Le fait de sanctionner l'apprentissage par une note en fait une performance, une quête de reconnaissance. Alors qu'au lieu d'être un moyen, le savoir devrait être une fin en soi. A autre niveau, on valorise les domaines ou la connaissance est quantifiable, au détriment de domaines qui ne sont pas enseignés à l'école et qui contribuent pourtant à nous former aussi au "vivre-ensemble". On fait prévaloir le savoir académique sur la faculté à imaginer, l'empathie et sur le vécu lié à l'expérience par exemple, alors qu'en plus d'être importants, ils sont à la portée de tous sans condition de ressources ou de milieu social! Je ne veux pas dire que ces domaines-là devraient entrer en compte dans l'évaluation d'un élève, mais je trouve juste dommage d'être réduite à des notes alors que ce que je "vaux" humainement est ailleurs, et ça c'est un truc qui n'est pas suffisamment enseigné.
En plus on conditionne les élèves à être constamment en quête d'une validation extérieure de tout ce qu'il font. Il y a un côté un peu "dépendant" de l'approbation d'autrui qui me met mal-à-l'aise, comme s'ils ne pouvaient s'en remettre qu'à une tierce personne pour juger de ce qu'il font ou sont, et comme si tout se prêtait à un jugement et à une quantification de la valeur des choses et des actes. Ca me rappelle une mère qui s'opposait à la suppression des notes à l'école parce que sa fille aimait être notée et évaluée, même dans ses activités extra-scolaires et ses jeux On dit beaucoup que le système scolaire français forge des esprits critiques (on serait un des seuls pays au monde où la philo est enseignée), mais je trouve surtout qu'il nous incite beaucoup à rechercher et à nous soumettre à l'autorité (en plus des notes, le statut du prof tout-puissant contribue beaucoup à ça aussi)
L'un des avantages des travaux de groupe, c'est que j'aime bien pouvoir me reposer sur une personne qui aura un avis fiable et constructif si jamais je fais fausse route dans ma réflexion. Pour moi c'est ça un bon travail de groupe : s'entre-épauler et en cas de divergence trouver des compromis constructifs qui enrichissent le travail au lieu de le rendre bancal.
Pour continuer sur la notation, plus j'y pense, plus je trouve dommage baser la scolarité des élèves sur des notes.
Déjà, je trouve que ça pervertit le processus d'acquisition du savoir et que ça dévalorise la connaissance en elle-même. Le fait de sanctionner l'apprentissage par une note en fait une performance, une quête de reconnaissance. Alors qu'au lieu d'être un moyen, le savoir devrait être une fin en soi. A autre niveau, on valorise les domaines ou la connaissance est quantifiable, au détriment de domaines qui ne sont pas enseignés à l'école et qui contribuent pourtant à nous former aussi au "vivre-ensemble". On fait prévaloir le savoir académique sur la faculté à imaginer, l'empathie et sur le vécu lié à l'expérience par exemple, alors qu'en plus d'être importants, ils sont à la portée de tous sans condition de ressources ou de milieu social! Je ne veux pas dire que ces domaines-là devraient entrer en compte dans l'évaluation d'un élève, mais je trouve juste dommage d'être réduite à des notes alors que ce que je "vaux" humainement est ailleurs, et ça c'est un truc qui n'est pas suffisamment enseigné.
En plus on conditionne les élèves à être constamment en quête d'une validation extérieure de tout ce qu'il font. Il y a un côté un peu "dépendant" de l'approbation d'autrui qui me met mal-à-l'aise, comme s'ils ne pouvaient s'en remettre qu'à une tierce personne pour juger de ce qu'il font ou sont, et comme si tout se prêtait à un jugement et à une quantification de la valeur des choses et des actes. Ca me rappelle une mère qui s'opposait à la suppression des notes à l'école parce que sa fille aimait être notée et évaluée, même dans ses activités extra-scolaires et ses jeux On dit beaucoup que le système scolaire français forge des esprits critiques (on serait un des seuls pays au monde où la philo est enseignée), mais je trouve surtout qu'il nous incite beaucoup à rechercher et à nous soumettre à l'autorité (en plus des notes, le statut du prof tout-puissant contribue beaucoup à ça aussi)