Je ne comprends pas
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Je ne pourraispas être plus d'accord avec toi!! D'une parce que garçon qui aime la danse ne veut pas dire obligatoirement homosexuel, et deux parce que même si homosexuel, ou est le problème??unicornlsd;4926049 a dit :
Et la phrase "tu comprendras quand tu auras des enfants", franchement
Ouais quand j;aurais des enfants, je comprendrai peut-être ce que c'est de ne plus faire de grasse mat', de devoir plus ou moins complétement changer ton sens des priorités, de devoir vraiment devenir un adulte responsable, de devoir m'angoisser souvent plus que de raison pour mes enfants, mais surtout je comprendrai (si ce n'est déjà fait) qu'aimer un enfant ou une personne, c'est avant tout le laisser libre de faire ses propres choix, d'aimer ce qu'il veut ou qui il veut, le laisser être heureux, et beaucoup d'autres choses de cet ordre-là, mais non je ne vois pas en quoi avoir des enfants permette de comprendre mieux l'homophobie, désolée (pour certains parents)!
@UnicornLSD
Dans le mêmte type de remarque qui me gonfle, c'est les parents qui expliquent que si leurs enfants ont tel ou tel comportement c'est parce que ce sont des garçons/des filles. Alors que ça peut être juste leur nature ou le fait qu'on leur répète constamment qu'ils sont des filles/des garçons et qu'ils doivent avoir tel ou tel comportement selon leur genre et qu'ils l'ont interiorisé
Dans le mêmte type de remarque qui me gonfle, c'est les parents qui expliquent que si leurs enfants ont tel ou tel comportement c'est parce que ce sont des garçons/des filles. Alors que ça peut être juste leur nature ou le fait qu'on leur répète constamment qu'ils sont des filles/des garçons et qu'ils doivent avoir tel ou tel comportement selon leur genre et qu'ils l'ont interiorisé
O
Orion.
Guest
-poulpi-;4926381 a dit :
Si une personne atteinte d'Ebola est prise en charge rapidement elle a de très grande chance de survivre.
Créer les vaccins et les acheminer en Afrique prend beaucoup de temps, alors qu'en France (et partout ailleurs) on est je pense bien préparés pour prendre en charge les patients, et aussi éviter toute propagation du virus.
Je comprends pas les gens qui ont largement les moyens d'avoir (acheter ou louer) un appart, une maison mais qui ne font que dormir à droite à gauche chez les potes...qui préfèrent dormir dans un squat différent tous les jours que dormir dans sa propre maison de plus de 100m².
Alors ok peut être que cette vie de bohème les intéresse plus qu'avoir une belle baraque, etc...mais je comprends vraiment pas
N'existant aucun médicaments soignant l'Ebola, non y'a pas vraiment plus ou moins de chance de survivre... A plus ou moins même temps d'incubation et ayant reçu le même médicament test, sur les deux américains rapatriés, un est mort, l'autre pas...orion;4926616 a dit :
Sinon oui c'est une prise de risque inconsidérée que de ramener les Ebola par ici (un parent travaillant dans le service de référence MHCE en Belgique, donc le service qui va gentiment accueillir les Ebola s'il y en a, était limite scandalisé que ça se fasse).
Plus, au niveau de la prise en charge, la formation des soignants dans ces unités de soins n'est pas vraiment à jour (du moins en Belgique, lors du premier suspect Ebola, j'étais avec la personne dont je parle plus haut et: "en plus aujourd'hui il n'y a aucune personne formée qui travaille dans le service") quand les assoc, militaires et autres qui partent sur le terrain reçoivent plusieurs semaines de formation avant le départ.
Ces médicaments ne sont pas reproductibles facilement en grandes quantités et leur efficacité n'est pas avérée car avant ça, ils n'ont jamais été testé que sur des chimpanzés.tecumseh-sparrow-spivet;4926776 a dit :
L'OMS a juste fortement assoupli les procédures d'expérimentation des médicaments concernant l'Ebola.
O
Orion.
Guest
sneriel;4926754 a dit :
Les 2 américains rapatriés ont été sauvés, le dernier infecté est aussi dans un état stable depuis quelques jours...seule le médecin espagnol il me semble n'a pas survécu.
Je ne sais pas la situation en Belgique, mais en France on a mis en place dans certains hôpitaux des structures qui sont totalement préparées à accueillir et traiter les malades, avec dépistage précoce et mise en isolement. Je dis pas que le virus Ebola ne se propagera sûrement jamais en France, mais si ça arrive il y a très peu de risque que ça atteigne la même ampleur qu'en Afrique.
Le même type de procédure a été mis en place en Belgique (et pas uniquement pour l'Ebola car les procédures générales d'isolement etc concernent toutes les MHCE). Le problème c'est que la plupart des soignants de ces services, censés suivre une formation continue et régulière, sont à peine formés (coupes budgétaires tout ça...)orion;4926786 a dit :
Et non l'épidémie n'atteindrait certainement pas ici la même ampleur qu'en Afrique (ne fut-ce que par la différence des rites mortuaires) mais ramener les malades c'est faire prendre un risque énorme à toutes les personnes qui vont se retrouver en contact avec et leurs proches (dont moi donc
)
Dernière édition :
Pour la française atteinte d'Ebola... ben, j'ai envie de dire, elle est française, elle était volontaire pour aller aider les gens, elle est tombée malade, elle a bien mérité de rentrer dans son pays et de peut-être avoir la chance de revoir ses proches avant de mourir, ou alors de survivre grâce aux traitements expérimentaux.
@Rose.Hybride
Mais justement, je comprends la peur pour un parent que son enfant se fasse discriminer, que ce soit à cause d'une orientation sexuelle, une appartenance à un mouvement/milieu, un style de vie etc.
Pour moi malgré tout c'est une preuve d'amour. Oui le bon raisonnement serait de dire à son enfant qu'on l'accepte comme il est, qu'on sera là pour l'épauler et s'ériger contre les remarques négatives des autres. Mais parfois la peur prend le dessus. Et à mon avis, encore maintenant, dans notre société, pour beaucoup de personnes l'homosexualité ne va pas encore de sois-même (et c'est malheureux), je pense qu'il faut laisser les parents aussi faire leur propre cheminement sur le sujet et que ça peut prendre du temps, que ce n'est pas immédiat - et en tant qu'enfant adolescent ou adulte on se doit aussi d'accepter que nos parents ne sont pas parfaits et ont aussi besoin de temps pour s'adapter, c'est aussi une preuve d'amour. Et je ne trouve pas mauvais l'idée de la maman d'envoyer sa fille voir un psy - je vois deux raisons qui me paraissent saines 1. La maman a peut être peur de ne pas être adéquate avec sa fille dans ses propos et le fait qu'elle reconnaisse ses propres limites, je trouve ça vraiment très bien (et je pense que le but de sa démarche c'est aussi pour se laisser le temps nécessaire de murir sur le sujet) 2. Malgré tout c'est une réalité, être homosexuel est encore source de discrimination aujourd'hui, et il vaut mieux être fort psychologiquement par rapport à ça pour ne pas se laisser descendre par rapports aux comportements/remarques discriminatoires.
Oui, l'idéal serait que lorsqu'on dise qu'on a tel ou tel orientation sexuelle, que ça ne soit pas plus différent que dire qu'on aime le vert ou le jaune mais ce n'est pas encore le cas aujourd'hui mais j'ai quand même le sentiment que les mentalités avancent doucement sur la question et je comprends donc la crainte que certains parents peuvent avoir surtout s'ils baignent dans un milieu homophobe.
Et puis, j'ai connu des personnes homosexuelles qui craignent elles-mêmes de souffrir de discrimination. Je suis persuadée qu'un psychologue compétant aidera aussi à mieux appréhender les possibles discriminations et permettra à la personne de ne pas sentir de gêne par rapport à son orientation sexuelle.
Bref, je comprends ce que tu veux dire mais je comprends aussi les raisons des parents.
Mais justement, je comprends la peur pour un parent que son enfant se fasse discriminer, que ce soit à cause d'une orientation sexuelle, une appartenance à un mouvement/milieu, un style de vie etc.
Pour moi malgré tout c'est une preuve d'amour. Oui le bon raisonnement serait de dire à son enfant qu'on l'accepte comme il est, qu'on sera là pour l'épauler et s'ériger contre les remarques négatives des autres. Mais parfois la peur prend le dessus. Et à mon avis, encore maintenant, dans notre société, pour beaucoup de personnes l'homosexualité ne va pas encore de sois-même (et c'est malheureux), je pense qu'il faut laisser les parents aussi faire leur propre cheminement sur le sujet et que ça peut prendre du temps, que ce n'est pas immédiat - et en tant qu'enfant adolescent ou adulte on se doit aussi d'accepter que nos parents ne sont pas parfaits et ont aussi besoin de temps pour s'adapter, c'est aussi une preuve d'amour. Et je ne trouve pas mauvais l'idée de la maman d'envoyer sa fille voir un psy - je vois deux raisons qui me paraissent saines 1. La maman a peut être peur de ne pas être adéquate avec sa fille dans ses propos et le fait qu'elle reconnaisse ses propres limites, je trouve ça vraiment très bien (et je pense que le but de sa démarche c'est aussi pour se laisser le temps nécessaire de murir sur le sujet) 2. Malgré tout c'est une réalité, être homosexuel est encore source de discrimination aujourd'hui, et il vaut mieux être fort psychologiquement par rapport à ça pour ne pas se laisser descendre par rapports aux comportements/remarques discriminatoires.
Oui, l'idéal serait que lorsqu'on dise qu'on a tel ou tel orientation sexuelle, que ça ne soit pas plus différent que dire qu'on aime le vert ou le jaune mais ce n'est pas encore le cas aujourd'hui mais j'ai quand même le sentiment que les mentalités avancent doucement sur la question et je comprends donc la crainte que certains parents peuvent avoir surtout s'ils baignent dans un milieu homophobe.
Et puis, j'ai connu des personnes homosexuelles qui craignent elles-mêmes de souffrir de discrimination. Je suis persuadée qu'un psychologue compétant aidera aussi à mieux appréhender les possibles discriminations et permettra à la personne de ne pas sentir de gêne par rapport à son orientation sexuelle.
Bref, je comprends ce que tu veux dire mais je comprends aussi les raisons des parents.
@Rose.Hybride
Pardon si j'ai mal compris ton post
, je pensais que tu t'offusquais que les parents s’inquiètent des discriminations que leurs enfants risquent de subir à cause de leur orientation sexuelle et le fait qu'ils réagissent comme c'est participer au système de discrimination envers les homosexuels.
Après, tu soulèves une question importante, est-ce qu'on peut pardonner ses parents parce qu'ils nous ont rejetés. Je pense avec un regard extérieur, oui on peut s'offusquer du comportement des parents. Mais après lorsqu'il s'agit de ta propre relation avec tes parents, je pense qu'on a un avis plus tempéré. Mes parents ne m'ont pas soutenu dans un premier temps dans mes choix/mes problèmes. Je pourrais toujours leur en vouloir de ne pas m'avoir aimé tout le temps exactement comme je suis. Ils avaient une image de moi et des projets qui n'étaient pas moi. Aujourd'hui, je sais que mes parents sont de mon côté et je sais aussi qu'ils ont leurs failles, que sur beaucoup de choses ils auraient pu faire mieux mais ils ont aussi évolués. Mais je les aime et les rejeter à mon tour (comme je l'ai fait à un moment) c'est cruel de ma part, parce que je sais que malgré tout ils m'aiment. Mais c'est un point de vue très personnel et une question très sensible. Au fond je pense que devenir adulte c'est aussi accepter que nos parents peuvent être complètement à côté de la plaque. Ils ont leurs propres problèmes et ils ne sont pas parfaits. J'aime beaucoup ton idéal où les parents aiment leurs enfants de manière inaliénable mais la réalité est autre - il faut un jour mettre au placard cette idée que nos parents sont des super héros.
Évidemment ça m'attriste les réactions violentes que certains parents peuvent avoir envers leurs enfants, mais peut être que la première réaction n'est pas définitive?
Tu parles de pardon, en disant qu'il y a certaines choses qu'on ne peut pardonner. Je pense qu'il y a une nuance entre pardonner et accepter les défauts des autres. Et puis malgré tout je pense qu'on peut dans une relation d'amour (famille/amis/partenaire) passer sur beaucoup de choses, parce que les choses ne restent pas figées. Je ne dis pas qu'il faut subir et être dans une relation malsaine mais si la personne en face de toi pense avoir évolué sur la question et que son avis n'est plus le même, on peut passer par dessus des comportements passés pas forcément glorieux. Encore une fois, c'est un avis très personnel et je sais que j'ai tendance même si parfois dans un premier temps je peux être très rigide à être assez peace and love et je sais que c'est pas le cas de tout le monde et je le comprends, chacun a son vécu qui lui est propre.
EDIT: je pense que la confrontation avec le psy aurait été intéressante parce que si tu amènes quelqu'un en disant que tu veux le faire soigner pour redevenir hétéro chez un psy, je pense que le psy remettrais à sa place la personne et lui proposerai plutôt à elle de faire un travail sur son acceptation de l’homosexualité.
Pardon si j'ai mal compris ton post
, je pensais que tu t'offusquais que les parents s’inquiètent des discriminations que leurs enfants risquent de subir à cause de leur orientation sexuelle et le fait qu'ils réagissent comme c'est participer au système de discrimination envers les homosexuels.Après, tu soulèves une question importante, est-ce qu'on peut pardonner ses parents parce qu'ils nous ont rejetés. Je pense avec un regard extérieur, oui on peut s'offusquer du comportement des parents. Mais après lorsqu'il s'agit de ta propre relation avec tes parents, je pense qu'on a un avis plus tempéré. Mes parents ne m'ont pas soutenu dans un premier temps dans mes choix/mes problèmes. Je pourrais toujours leur en vouloir de ne pas m'avoir aimé tout le temps exactement comme je suis. Ils avaient une image de moi et des projets qui n'étaient pas moi. Aujourd'hui, je sais que mes parents sont de mon côté et je sais aussi qu'ils ont leurs failles, que sur beaucoup de choses ils auraient pu faire mieux mais ils ont aussi évolués. Mais je les aime et les rejeter à mon tour (comme je l'ai fait à un moment) c'est cruel de ma part, parce que je sais que malgré tout ils m'aiment. Mais c'est un point de vue très personnel et une question très sensible. Au fond je pense que devenir adulte c'est aussi accepter que nos parents peuvent être complètement à côté de la plaque. Ils ont leurs propres problèmes et ils ne sont pas parfaits. J'aime beaucoup ton idéal où les parents aiment leurs enfants de manière inaliénable mais la réalité est autre - il faut un jour mettre au placard cette idée que nos parents sont des super héros.
Évidemment ça m'attriste les réactions violentes que certains parents peuvent avoir envers leurs enfants, mais peut être que la première réaction n'est pas définitive?
Tu parles de pardon, en disant qu'il y a certaines choses qu'on ne peut pardonner. Je pense qu'il y a une nuance entre pardonner et accepter les défauts des autres. Et puis malgré tout je pense qu'on peut dans une relation d'amour (famille/amis/partenaire) passer sur beaucoup de choses, parce que les choses ne restent pas figées. Je ne dis pas qu'il faut subir et être dans une relation malsaine mais si la personne en face de toi pense avoir évolué sur la question et que son avis n'est plus le même, on peut passer par dessus des comportements passés pas forcément glorieux. Encore une fois, c'est un avis très personnel et je sais que j'ai tendance même si parfois dans un premier temps je peux être très rigide à être assez peace and love et je sais que c'est pas le cas de tout le monde et je le comprends, chacun a son vécu qui lui est propre.
EDIT: je pense que la confrontation avec le psy aurait été intéressante parce que si tu amènes quelqu'un en disant que tu veux le faire soigner pour redevenir hétéro chez un psy, je pense que le psy remettrais à sa place la personne et lui proposerai plutôt à elle de faire un travail sur son acceptation de l’homosexualité.
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