@Table C'est trop frustrant ta vidéo ! Ça a l'air si simple pourtant ! J'y arrive pas du tout, je crois que je n'ai pas les cheveux assez longs (ils arrivent au milieu des omoplates). Impossible de faire passer la dernière boucle, c'est trop serré. Et si je desserre ça ne tient plus
Je me fais des chignons assez souvent mais je fais juste une fausse queue de cheval haute autour de laquelle j'enroule le reste en le coinçant dans l'élastique. Ça a le mérite de bien tenir. J'ai un peu du mal avec les coiffures qui tombent, pourtant je trouve ça super joli mais j'aime bien sentir mes cheveux maintenus. Dès que je les sens glisser, je me raidis automatiquement et je baisse le menton sans m'en rendre compte comme pour enrayer la chute
@Melune Est-ce que ce n'est pas lié aussi à la confusion entre herpès labial et "bouton de fièvre" qui sont en fait la même chose, si je ne me trompe pas, et entre toutes les formes d'herpès ? Un de mes parents a de l'herpès labial depuis que je suis toute petite donc je connais le mot, je sais à quoi ça ressemble (et je suis probablement un genre de porteuse saine, si ça existe, parce que je ne vois pas comment j'aurais pu ne pas l'attraper même en faisant très attention) et pourtant, tout le monde en dehors de ma famille parle de bouton de fièvre. Une fois, j'ai utilisé le mot herpès pour parler d'un bouton de ce genre et ça a lancé un gros malaise comme si j'avais dit que la personne avait fait un truc ignoble. Alors que c'était un herpès donc elle était techniquement contagieuse, mais non, il fallait dire bouton de fièvre, parce que bouton de fièvre c'est pas grave, ça se soigne (non).
Pour moi, le fait d'ignorer que l'herpès labial est de l'herpès c'est justement du au manque d'information, en effet. Et oui, on a tendance a dire "olala non ne parle pas d'herpès" alors que ça en est. Et c'est ce que je trouve dangereux : d'une part, on ne se rend pas compte du fait que c'est contagieux, et certains pensent (encore et encore) que l'herpès labial ne touchera jamais les parties génitales (ce qui est FAUX, un contact oro-génital suffit, et là on se sent con de pas avoir pris ses précautions, parce qu'autant l'herpès labial, ça va, c'est vivable, autant l'herpès génital, même de "type 1" (celui qui s'attrape en général via un bouton de fièvre) ça doit pas être de la tarte.
Sinon
@Acathe, je comprends ce que tu dis, et moi même j'ai vécu une grosse période de flip parce que j'avais de l'herpès labial et que j'ai appris un tas d'infos en vrac (sans qu'elles viennent de mon médecin), j'étais seule et démunie face a un tas d'infos contradictoires. Et au final, les infos qu'on trouve sur la majorité des sites francophone (pas forcément les plus "professionnels" mais ceux sur lesquels on tombe les plus facilement) sont finalement catastrophistes et ... peu renseignées. Et en fait c'est justement le soucis : moins la profession s'empare de la chose, plus on a de risque d'être face a des infos venant de gens qui parlent simplement de leur vécu, sans le recul nécessaire pour comprendre ce qui s'est passé, etc. Sans parler que j'ai tendance à penser que l'herpès n'est pas pris au sérieux par la profession justement parce qu'on ne peut rien y faire (je garde pour moi mes avis sur l'industrie pharmaceutique, mais bon, il est clair qu'on a moins envie de parler de ce qui ne fait pas vendre de médoc...). Y'a aussi cette idée que "bah oui, c'est comme ça, ça vous gâche pas la vie alors tant pis hein".
Après, sur le témoignage, c'est marrant parce qu'on n'en a pas du tout retenu la même chose ^^ La personne qui témoignait est au contraire intervenue plusieurs fois en expliquant que c'était important de savoir, d'être au courant, de faire comprendre les risques à la personne qu'on a en face de soi, et elle disait que loin de lui gâcher la vie ça ne l'avait pas empêché de faire plusieurs rencontres sexuelles sans que la personne en face ait envie de fuir... (y'a une chose sur laquelle je ne suis pas d'accord avec la personne qui témoignait, c'est sur la question de savoir quel est son type d'herpès, sachant qu'il existe des immunités, genre si on a déjà le virus herpès 1, y'a très très peu de chance qu'on le chope ailleurs une fois que notre corps a développé les anticorps, donc en gros, autant tu risques de refiler le bébé à quelqu'un qui n'a jamais rencontré le virus, autant tu peux a priori plus ou moins te lâcher avec quelqu'un qui l'a déjà)
(Et d'ailleurs, ce point semble être totalement ignoré en France alors qu'on trouve l'info sur des sites gouvernementaux anglophones (j'ose donc penser que c'est fiable) mais a priori, l'auto-contamination en dehors de la première poussée d'herpès, c'est vraiment TRES TRES rare, et souvent le fait de personnes qui ont des soucis d'immunité. Donc perso, je sais que je suis toujours à flipper quand j'ai un bouton de fièvre, à me dire que je vais me refiler de l'herpès dans l'oeil ou sur le sexe, alors que médicalement ça ne semble pas être justifié, puisque ma primo-infection est loin derrière moi).
Ensuite, même si l'herpès ne se "soigne pas", on peut a priori éviter les crises en renforçant ses défenses immunitaires, et ça, ça passe par des régimes alimentaires, des cures de vitamine C, le fait de respecter plus le rythme de son corps et moins le rythme de la productivité capitaliste (outch, on rentre dans du controversé là
), etc. Je ne dis absolument pas qu'on peut se soigner, que ceux qui font des crises sont juste des gens qui ne font pas attention à leur santé, mais les crises sont déclenchées par le stress et notre vie est loin de nous protéger du stress.
Bref, je vais arrêter là mon roman herpétique
mais vraiment, je pense que c'est un sujet qui est très mal traité malgré le bruit qu'on fait autour des IST. Je le répète, comme toi, j'ai eu mes premières infos sur l'herpès via internet, sur des infos non médicales (aussi intéressant qu'il soit, le témoignage de la madmoizelle n'était pas une info médicale, elle n'était pas délivrée par un médecin spécialiste) alors que j'ai fréquenté des cours d'éducation sexuelle, j'ai assisté a des campagnes de préventions contre les IST, je suis suivie par une gynéco, j'ai déjà été chez le médecin généraliste AVEC un bouton de fièvre, etc.
Et pour ce qui est de jouer avec des risques genre la fellation / le cunni et le VIH, honnêtement, je préfère savoir ce que je fais, c'est-à-dire faire des test régulier (les test VIH sont dispo en pharmacie aujourd'hui, qui est au courant de ça ?) et m'inquiéter
uniquement si je sais qu'un risque existe, plutôt que de m'inquiéter constamment, sans raison, parce que ni moi ni mon partenaire ne sommes concernés.