@Valentina-
Puisque tu me prends en exemple, je rebondis.
Ce n'est pas l'activité pratiquée qui engendre ou pas ma décharge d'énergie, c'est le fait d'avoir des interactions. Alors évidemment, quand en plus l'interaction est mauvaise, ça va plus vite, c'est sûr.
Mais comme ça fait qq temps maintenant que j'ai arrêté de me forcer à faire des choses et à m'entourer de personnes non-jugeante, j'ai eu tout le loisir d'approfondir mon propre fonctionnement. Résultat : je suis incapable de passer plus de 24h avec un autre individu, même s'il s'agit de ma meilleure amie, dans le meilleur cadre possible. Enfin, je ne suis pas incapable, mais pfiouh, qu'est ce que ça me coûte comme énergie, passé ce stade...
Bref, tout ça pour dire que ce système introversion/extraversion, moi je me le suis approprié en me disant que c'est un fonctionnement de base. Genre, mon système d'exploitation. Donc j'ai du mal à voir comment ils pourraient cohabiter. Je vois plutôt ça comme une autre Mad, un spectre. Ou plutôt deux, un de chaque, avec un curseur qui montrerait le temps de charge/décharge. Et du coup on pourrait être introverti, mais avoir un temps de décharge bien plus long que le mien. Genre deux personnes qui tourneraient sous XP, mais moi en plus j'ai une batterie naze. Mais au final, on pourrait se retrouver avec des introvertis et des extravertis qui auraient les mêmes temps d'interactions possible, la différence étant que pour l'un, ces moments chargent, et déchargent chez l'autre.
Et donc je ne vois pas le fait de catégoriser comme néfaste puisqu'il s'agit de nuancer ensuite. Et si certains disent qu'introversion = impossibilité de leadership, bah je me dis qu'il faut peut être rééxpliquer le mot plutôt que de vouloir bannir le concept.