solemnia;4785556 a dit :@Edlyshtaïme.
Je vais intervenir pour dire un truc beaucoup moins construit, mais moi a 13 ans je commençais déjà à me maquiller (pour être franche vers 12 ans en fait, dés le début du collège) et c'est quelque chose que j'ai assez mal vécu.
A 21 ans je prends beaucoup de plaisir à me maquiller et j'aime bien tout ce qui touche aux cosmétiques et tout d'une façon générale mais par contre il y a toujours le relent du symbole assez psychologique qui a fait que j'ai commencé à me maquiller jeune : je complexais beaucoup sur mon visage que je trouvais disgracieux, mal proportionné, mal foutu, en totale inadéquation avec les autres filles que je trouvais jolie, je me trouvais vraiment laide... (aujourd'hui ce n'est plus le cas mais je trouve que ca m'arranges) et aussi je trouvais que ca me permettait de modifier la tête que j'avais enfant (ca ne me gênait pas d'avoir une tête "jeune" à 13 ans, mais ca me renvoyait à mon visage d'enfant et ca ca ne me plaisait pas du tout d'être renvoyé à cette époque de ma vie)
et je l'ai mal vécu parce que contrairement à ce qu'on pourrait penser au collége on se moquait beaucoup de moi, pas les élèves mais les adultes (surveillantes, etc), elles me donnaient l'impression de faire "petite pute qui doit aller se laver le visage" alors que pour moi c'était beaucoup plus complexe que ça.
C'était peut être pas de mon age certes mais ca me soulageait pour certaines choses, du coup j'ai jamais pu adhérer totalement à cette incompréhension en fait, parce que pour beaucoup de jeunes filles c'est une histoire d'influence/de mimétisme etc mais pour pas mal il y a aussi d'autres tenants qu'on ne connait pas forcément
Oui, évidemment, ce cas est différent. Mais il y a une différence entre mettre un coup de crayon khol et un petit peu de fond de teint/de poudre et de mascara et se préoccuper de l'éclat et de la régularité de son teint comme la Poupette de la vidéo.
Après je ne sais pas "comment" tu te maquillais, c'est sûr !
J'ai eu une période très chelou niveau style/maquillage/coiffure. Je me faisais des crêtes, j'avais l'overdose d'accessoires ultra colorés, bref j'étais un vrai sapin de noël, mais jamais je me suis sentie "sexualisée", même avec du recul, en voyant des photos.
Et justement, les remarques désobligeantes que tu t'es prise de la part des adultes, c'est quelque chose que tu n'aurais pas du subir, et je pense qu'au collège on n'est pas suffisamment mature pour être armé contre ça, en plus d'avoir un maquillage "inadapté"
parce que j'ai été très sexualisée "malgré moi" a cause de ces remarques (ca passait par les remarques sur le maquillage (je me maquillais mal en plus, je faisais n'importe quoi, j'étais dans une période très "test"
) mais aussi les remarques sur les vêtements, le fait de trop parler aux garçons (alors que bon, au collège on est tous camarades) ... )
...
je me faisais un peu traiter de pute parce que justement je portais du maquillage alors que les filles plus "populaires" de mon collège n'en portait pas beaucoup. Mais c'est parce que j'ai grandi comme ça. J'ai été hypersexualisée dès mes premières règles, on m'a dit que j'étais une femme et que dès lors je devais me comporter en tant que telle : soutien-gorge, string (!), mascaras, rouge à lèvres... Plein de choses que les filles de dix ans ne connaissaient pas encore.
).
Juste que parfois, on remarque qu'un enfant de 10/11 qui a déjà la carrure d'un adolescent se sentira toujours plus mal qu'un du même âge mais qui n'est pas encore formé, alors parfois, les parents remarquent cette "détresse" (parce que l'on se sent un peu rejeté à cet âge en étant différent) et cherche à le faire aller mieux en lui offrant des choses de grands qui vont lui permettre d'aller mieux. Alors après, de plus en plus les parents se retrouvent à jouer à la poupée avec leurs enfants. Et je me souviens que pour moi, c'était surtout ma maman qui jouait un peu à la poupée avec moi, puisque mon papa s'en moquait et que je continuais de jouer au ballon avec lui ou parler philosophie (à 10 ans, oui
J'ai dû les apprendre dans L'Encyclo des Filles (mais j'y reviendrais 

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