Je ne comprends pas

19 Février 2012
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Paris
Je ne comprends pas le comportement violent de certains parents en public. Je pense surtout à ces mères de famille qui frappent leurs enfants ou leur crie dessus dans les supermarchés parce que l'un d'eux a touché quelque chose ou réclame. Je veux dire, ce sont des enfants c'est un comportement que je trouve normal pour eux mais alors pourquoi les parents ne peuvent s'empêcher d'être aussi violents envers eux quand ça arrive :dunno: Il y a clairement d'autres moyens de s'y prendre et moi ça me fait mal pour ces petits bouts :erf:

Je sais pas si je suis très claire dans ce que je dis :shifty:
 
Dernière édition :
18 Septembre 2011
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Metz
Moi je ne comprends pas que certaines soient choquées que le frère de Trigger doivent rendre son téléphone et son ordinateur à ses parents à 21h.
Je trouve ça complètement normal en fait, et pas du tout trop tôt. Si on tient compte du fait qu'il faille compter une bonne heure après la coupure des écrans pour s'endormir, ça fait qu'il s'endormira vers 22h, ce qui, je trouve, est une heure tout à fait convenable pour un jeune de 16 ans.

Quand je vois le nombre de mes collégiens qui arrivent en cours déjà fatiguées parce qu'ils ont joué à GTA 5 jusque très tard (voire toute la nuit), je me dis que j'aimerais bien que les parents de mes élèves soient plus comme les parents de Trigger!

Je ne vois rien de mal dans le fait de vouloir restreindre le temps passé devant les écrans. Ca contribue à aider les ados à trouver d'autres façons de s'occuper, que ce soit lire, faire du sport, discuter avec leur famille, faire leurs devoirs (pardon, c'est mon côté prof qui ressort).

Je n'ai eu un ordinateur personnel qu'à mes 18 ans, et je l'ai payé moi-même. Jusque là, je passais le plus clair de mon temps sur l'ordinateur familial, et même si mes parents n'arrivaient pas forcément à limiter mon temps, ils arrivaient bien à m'y éjecter quand c'était l'heure pour moi d'aller au lit!
Maintenant que je suis grande je me dis que j'aurais aimé que mes parents me posent un peu plus de limites pour m'aider à savoir faire autre chose. J'ai appris/connu/vécu des choses supers grâce à Internet à cette époque, mais je pense que j'ai aussi loupé pas mal de trucs IRL à cause du temps que je passais sur l'ordinateur.

Moi ça me désole de voir des élèves de 6ème tous équipés de téléphones portables (parfois plus chers que le mien). Je reviens d'une sortie scolaire de deux jours: les élèves ont passé le plus clair du trajet en bus à jouer sur leurs téléphones, puis ont filmé/pris des photos tout au long de la journée, et quand est arrivé 22h et qu'on a ramassé les téléphones pour la nuit, alors qu'on les avait prévenu une heure avant, la plupart n'avait pas pensé à recharger et voulaient qu'on leur laisse un peu plus pour qu'ils puissent appeler papa/maman le lendemain matin (alors qu'on a mis des nouvelles régulièrement sur le site du collège - merci le smartphone d'une collègue qui a envoyé des photos et sms au principal).
Ce qui m'ennuie dans cette histoire c'est que les élèves (qui habitent tous dans la ville du collège, donc ils viennent tous à pieds) ont des portables à l'entrée au collège mais que les parents ne leur donnent pas les clés pour gérer leur utilisation. Que pendant leur trajet en bus ils passent la moitié du temps à jouer chacun sur leur téléphone au lieu de discuter. Que pendant la journée ils passent leur temps à faire des photos les uns des autres pour les mettre le plus vite possible sur Facebook.
On leur fourre dans les mains un objet pour adultes et on les fait grandir trop vite sans leur donnes les clés de cet objet.


(Bref, je me suis largement éloignée du sujet mais tout ça pour dire que je ne trouve pas ça choquant d'imposer des règles, des horaires et tout ça aux ados, et qu'au contraire ça nous rendrait bien service, à nous les profs, si les parents en imposaient davantage à leurs enfants.)
 
30 Janvier 2012
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Paris
vekahere.tumblr.com
Quand je vous lis j'ai l'impression que j'ai eu aucune éducation, en mode "enfant sauvage" :lol:. Je vais finir par croire que la mère d'une amie avait raison (elle avait taxée la mienne d'"à l'ouest" :lol:).

J'ai jamais eu toutes ces règles/interdictions/encadrements. Que ce soit sur la lecture, l'ordinateur (en plus j'ai eu un ordi assez tôt dans ma chambre, vers 12 ans je crois), le téléphone (mais personne d'autre que moi n'avait un téléphone dans mes copines, c'était juste pour la seule Règle de ma vie : pouvoir être joignable tous les jours par ma mère :lol::goth: ), les heures de couchers ou si je me lavais bien les dents (ouais d'ailleurs en y réfléchissant, j'ai du sérieusement me mettre à me laver les dents le soir à... 18 ans ?:ninja: je m'enterre dans mon image de sauvageonne c'est affreux :lol:).

En fait ma mère est une folle inconsciente et je m'en rends compte maintenant quoi :lol: . Mais bon, je suis pas trop ratée je crois :drama: . Par contre j'aurais peut-être pu grandir plus des nichons si j'avais eu des vraies nuits de sommeil :hesite:.

*Ce post était sponsorisé par le smiley :lol:*

Pas citer
 
24 Mai 2012
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acathe;4784353 a dit :
[...]

Là je suis prof remplaçante dans une école de maternelle, les gosses ont 4-5ans, et ils ont presque tous un iphone et/ou une tablette. Et c'est pas une blague. :facepalm:
Pareil le nombre d'histoires d'élèves de 7-8ans qui ont des cernes pas possibles et qui racontent qu'ils ont regardé des films ou autres jusque 2h du mat'. "Si si nos parents nous disent de dormir avant, mais après on joue ou regarde des films sur notre téléphone", ah bah voyons.

[...]

Déjà, nous serons 3 tortionnaires :yawn:
Ensuite, ça me fait rire ce genre de réflexion (le souligné) car moi typiquement j'arrivais en classe avec des cernes de taré car j'allais dormir vers 2-3h du mat'.... Je lisais mes bouquins avec la lumières de mon réveil :rire:
Et une des fois ou j'ai fait du baby-sitting, je suis tombée sur un gamin qui faisais comme moi :rire: (pas de chance gamin, je reconnais le bruit d'une page qu'on essaye de tourner discrètement :frotte:)

Sinon je me souviens en rhéto avoir un peu choqué ma prof d'anglais. On devait enregistrer un épisode de BBC Newsround. Sauf que j'avais pas la chaine (et je l'ai toujours pas d'ailleurs :lol:), du coup elle me dit d'aller sur le net... Sauf que j'avais pas internet :rire: Ma pauvre prof était toute perdue :rire:

@madouc : purée, qu'est ce que j'aurai les nerfs d'avoir une seconde sess' d'office à cause des trains :bomb:
(réflexion pas très utile mais c’est tout ce que j'ai en tête :d)
 
24 Mai 2012
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@acathe bon j'admets 7 ans c'est peut-être exagéré mais 8-9 ans ça je suis sure et certaine :shifty:
Puis bon, ma mère était pas au courant que je lisais jusqu'aussi tard :shifty: C'est pour éviter qu'elle voit la lumière allumée dans ma chambre que j'utilisais les loupiotes du réveil :rire:
Et je mentionnais cette anecdote car vous aviez l'air de dire que si on empêche les mômes d'avoir des écrans à telle heure ça limitera le fait qu'ils aillent dormir trop tard... Ce qui n'est pas assuré donc :lol:

Sinon, tu me fais penser à un "je ne comprends pas": je ne comprends pas comment on peut s'endormir avec un livre :rire: Je veux dire comme dans les films ou une personne s'endort littéralement dessus et se réveille toujours à la même page :dunno: Ça m'est bien arrivé une fois mais parce que j'étais malade :rire:
 
21 Juin 2011
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Votre discussion sur internet, les smartphones, et le sommeil, me fait penser à un "je ne comprends pas" récurrent dans ma vie : je ne comprends pas les gens qui ont besoin d'aller sur internet pour s'endormir.

Je pose les choses de suite : j'ai une consommation régulière d'internet, mais finalement, si je n'y vais pas, ce n'est pas un drame. Je n'ai pas forcément besoin d'aller checker FaceBook toutes les heures, ou même avant de me coucher. D'ailleurs, lors de mes révisions de concours, il m'arrivait d'être sur FaceBook sans le savoir, et de le voir finalement le soir en rouvrant la fenêtre internet.

J'ai un certain nombre de contacts qui se sentent obligés d'aller sur internet le soir pour trouver le sommeil. En premier lieu mon copain, qui passe déjà un nombre incalculable d'heures sur son téléphone par jour, puis sa tablette, son ordinateur ... Tous les soirs, alors que souvent je veux me coucher vers 23h30 ou minuit (voire même avant, je me lève très tôt pour bosser, contrairement à lui), il me dit : "Je peux faire de l'iPhone ? J'ai pas sommeil". Et il refuse catégoriquement d'aller dans le salon ou d'arrêter. Il veut sa dose. Et j'ai plusieurs amies comme ça aussi. Qui ne peuvent s'endormir donc elles vont sur internet. Mais surtout qui ne peuvent s'endormir car elles sont sur internet. Autant l'une je "comprends" car elle est sans emploi, et elle a donc un rythme de vie très particulier. Mais l'autre est vendeuse et lorsqu'elle fait des ouvertures, elle se couche à minuit (pour se lever vers 5-6h), et sinon, trois ou quatre heures. D'ailleurs, regarder sa dernière connexion sur FaceBook est un peu un running gag, on sait si elle fait une ouverture ou non très facilement. :shifty:

Souvent d'ailleurs, je vois des messages sur FaceBook du type : "Holalalala, grosse insomnie, ça va être dur demain !". Mais ... Mais ... L'ordinateur ne va pas aider à t'endormir. C'est plutôt le contraire je trouve. Mes insomnies, je m'en souviens très bien, je passe trois heures à me tourner dans le lit. Je préfère au pire prendre un bouquin. Mais allumer l'ordi, ça ne m'est plus arrivée depuis longtemps.

Surtout que concrètement, c'est le chat qui se mord la queue. Plus tu restes à veiller, plus ton organisme va assimiler cet horaire là et plus tu auras du mal à te coucher tôt. :yawn:

Maintenant, mon nouveau surnom, c'est Mémé car je veux me coucher vers 23h30 le soir. :facepalm:
 
S

Shield

Guest
etcheverry;4784827 a dit :
Votre discussion sur internet, les smartphones, et le sommeil, me fait penser à un "je ne comprends pas" récurrent dans ma vie : je ne comprends pas les gens qui ont besoin d'aller sur internet pour s'endormir.

A mon avis, c'est plutôt une question d'addiction aux réseaux sociaux qu'à Internet en soi. Facebook permet de construire sa propre image, et je pense que c'est instinctif d'aimer interagir avec les autres et de chercher à voir si on a des likes ou non, parce que c'est une forme de "récompense" narcissique (je dis ça dans un sens neutre, ça fait du bien à l'ego et ça permet d'avoir confiance en soi, dans un monde où on est obligé de douter de tout constamment, c'est assez jouissif). Du coup, je pense que ça apporte du réconfort psychologique d'utiliser les réseaux sociaux, et ça expliquerait pourquoi les gens cherchent à se connecter avant de se coucher. C'est valable dans une moindre mesure pour Madmoizelle aussi d'ailleurs :cretin:

Même si effectivement, utiliser Internet le soir a tendance à énerver et à maintenir éveillé. Je pense que c'est un calcul inconscient et pas forcément très rationnel qu'on fait : on pense davantage à son plaisir immédiat et accessible instantanément qu'à l'état dans lequel on sera le lendemain matin. Pour le coup, c'est aussi valable pour la lecture, les séries ou les jeux vidéo.

Après, pour les couche-tard, c'est aussi une question de préférence personnelle. Y a des gens qui aiment vivre la nuit même si c'est pas franchement adapté à nos modes de vie (j'en suis :cretin:.).
 
12 Janvier 2014
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Naoned
Je ne comprends pas :

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Non mais WHAT. Treize ans. TREIZE ANS. :non: (J'ai vérifié dans les commentaires, elle le dit elle-même)
Elle pourrait facilement en paraître entre 16 et 20, et ça m'étonnerait qu'on lui refuse l'entrée en boîte si jamais elle tentait.
Son maquillage est loin d'être vulgaire, mais ne correspond pas du tout à son âge... Cela me gêne beaucoup, j'ai l'impression d'avoir à faire à une petite poupée hyper sexualisée et qui se maquille comme une jeune femme dans sa vingtaine ou sa trentaine.

Je ne sais pas, je suis choquée, une partie de mon cerveau me hurle "This is so wrong." J'ai peut-être un discours de vieille Mamie réac', mais parfois je me demande où est passée l'enfance... Déjà que la catégorie "Pré-ado" est une invention marketing somme toute récente, et que j'avais lu quelque part qu'une marque essayait de développer les produits de beauté/soin (avec toute une gamme/routine "adapté") pour enfants, là j'ai un peu l'impression de perdre foi en l'humanité...

Je n'ai rien contre la Poupette qui fait sa petite vidéo tranquille sur Youtube, au contraire. Elle n'a pas l'air neuneu du tout, elle fait ce qu'elle aime, mais voilà, à mon avis cela ne fait que propager l'idée que si à 13 ans, le fard à paupières et l'eye liner tu ne maîtrises pas, tu as raté ta vie de collégienne et tu n'es pas une "vraie petite femme"... :erf:


Je suis désolée, mon discours est totalement décousu, je n'avance aucun réel argument et mon post n'est pas du tout constructif, mais je suis tout simplement choquée de voir cette petite puce mimer/se comporter en vraie petite adulte et être bien obligée de constater que la société et les Marketers veulent faire évoluer les plus en plus jeunes en ce sens...

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rainbow-dash

Guest
@Edlyshtaïme. C'est pareil pour moi. Et je ne comprends pas trop. Alors après je réfléchis un peu et je me souviens que quand même lorsque j'avais treize ans, j'avais des mascaras et des rouges à lèvres et autres gloss et déjà (c'était il y a quatre ans :shifty: ) je me faisais un peu traiter de pute parce que justement je portais du maquillage alors que les filles plus "populaires" de mon collège n'en portait pas beaucoup. Mais c'est parce que j'ai grandi comme ça. J'ai été hypersexualisée dès mes premières règles, on m'a dit que j'étais une femme et que dès lors je devais me comporter en tant que telle : soutien-gorge, string (!), mascaras, rouge à lèvres... Plein de choses que les filles de dix ans ne connaissaient pas encore.

Sauf que les médias ne sont jamais entrés en compte (à part l'Encyclo des Filles pour m'apprendre un peu la base et développer mon esprit critique sur certaines notions). Alors que pour ces filles là, les médias sont partout et cette pression qu'ils imposent aux personnes qui se considèrent en tant que femmes que toutes les générations se sentent "obligées" de faire quelque chose pour être dans la norme (je suppose). J'en ai un exemple plus que concrèt avec l'une de mes petites soeurs : elle possède un accès permanent à Internet chez moi comme au collège, de ce fait, son cerveau baigne dans les informations que l'on connaît toutes : l'épilation, le règne de la minceur, le maquillage, la transformation de soi. Et si à son âge je ne m'occupais que très peu de mes poils, elle, y accorde un soin tout particulier (malgré le fait qu'elle soit blonde). Et ça me désole. Mais on ne peut malheureusement rien faire.

Après, les médias ne participent qu'à la transmission de cette "pensée collective" (on ne pense pas tous pareil, mais une grande partie oui, malgré tout), puisque tout le monde va regarder les mêmes pubs et les filles de treize ans vont aussi s'échanger les adresses des blogs beauté bourrés de conseils make up ou encore de tutoriels pour appliquer tel ou tel produit ou pour se transformer en reine.

Et c'est aussi à mon sens aux parents (ou tout du moins au responsable légal) de tous ces enfants (puisqu'ils sont encore des enfants concrètement) de vérifier qu'ils ne deviennent pas hypersexualisés ou qu'ils oublient de profiter de leur jeune âge avant de vouloir à tout prix ressembler à des grandes personnes :erf:

Du coup, j'arrive à la fin de mon message totalement décousu et vide de conclusion (si ce n'est pas malheureux, ça :yawn:).
 
12 Janvier 2014
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rainbow-dash;4785498 a dit :
@Edlyshtaïme.  C'est pareil pour moi. Et je ne comprends pas trop. Alors après je réfléchis un peu et je me souviens que quand même lorsque j'avais treize ans, j'avais des mascaras et des rouges à lèvres et autres gloss et déjà (c'était il y a quatre ans :shifty: ;) je me faisais un peu traiter de pute parce que justement je portais du maquillage alors que les filles plus "populaires" de mon collège n'en portait pas beaucoup. Mais c'est parce que j'ai grandi comme ça. J'ai été hypersexualisée dès mes premières règles, on m'a dit que j'étais une femme et que dès lors je devais me comporter en tant que telle : soutien-gorge, string (!), mascaras, rouge à lèvres... Plein de choses que les filles de dix ans ne connaissaient pas encore.

Sauf que les médias ne sont jamais entrés en compte (à part l'Encyclo des Filles pour m'apprendre un peu la base et développer mon esprit critique sur certaines notions). Alors que pour ces filles là, les médias sont partout et cette pression qu'ils imposent aux personnes qui se considèrent en tant que femmes que toutes les générations se sentent "obligées" de faire quelque chose pour être dans la norme (je suppose). J'en ai un exemple plus que concrèt avec l'une de mes petites soeurs : elle possède un accès permanent à Internet chez moi comme au collège, de ce fait, son cerveau baigne dans les informations que l'on connaît toutes : l'épilation, le règne de la minceur, le maquillage, la transformation de soi. Et si à son âge je ne m'occupais que très peu de mes poils, elle, y accorde un soin tout particulier (malgré le fait qu'elle soit blonde). Et ça me désole. Mais on ne peut malheureusement rien faire.

Après, les médias ne participent qu'à la transmission de cette "pensée collective" (on ne pense pas tous pareil, mais une grande partie oui, malgré tout), puisque tout le monde va regarder les mêmes pubs et les filles de treize ans vont aussi s'échanger les adresses des blogs beauté bourrés de conseils make up ou encore de tutoriels pour appliquer tel ou tel produit ou pour se transformer en reine.

Et c'est aussi à mon sens aux parents (ou tout du moins au responsable légal) de tous ces enfants (puisqu'ils sont encore des enfants concrètement) de vérifier qu'ils ne deviennent pas hypersexualisés ou qu'ils oublient de profiter de leur jeune âge avant de vouloir à tout prix ressembler à des grandes personnes :erf:

Du coup, j'arrive à la fin de mon message totalement décousu et vide de conclusion (si ce n'est pas malheureux, ça :yawn:).


Certains parents "jouent à la poupée" avec leurs enfants en projetant leurs propres fantasmes sur leur progéniture, et ça se remarque particulièrement sur les petites filles quand c'est le cas.
L'autre jour, en passant devant une école primaire, j'ai vu une gamine de 10 piges avec des petits talons. J'étais comme ça :oo:.
Deux jours après, en y repensant, par curiosité, je suis passée au rayon lingerie d'un supermarché et j'ai jeté un coup d'oeil à la lingerie petites filles/jeunes ados (10/14 ans, disons).
Eh ben, moi je trouve ça choquant d'avoir des soutifs à baleines et "coqués" et/ou rembourrés quand on fait du 75 A et qu'on a 11 ans :lol:.
C'est très bien qu'il existe des soutifs pour ces âges-là, au contraire, ça permet de s'y habituer et de maintenir le plus dos possible la poitrine le plus correctement possible, m'enfin.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir des strings et des tangas... (La marque "Tex" de Carrefour hein :hesite:). A 12 ans, tu ne mets pas un string pour être "plus à l'aise". C'est un sous-vêtement à fortement chargé en connotations sexuelles, c'est un "vêtement de séduction".
Dans le genre, j'avais repéré chez Claires un mascara clairement à destination des mioches qui était "super waterproof". D'où à 12 ans tu as besoin d'une tenue 15h longue durée ? :cretin:


Justement, l'influence des médias, je m'en rends de plus en plus compte...
Mon petit frère de 11 ans a "oublié" deux fois de suite ses affaires de piscine. Après discussion avec ma Maman, on s'est aperçus que c'était parce qu'il n'osait pas montrer son corps/qu'il ne s'aimait pas/qu'il se trouvait trop gros. A cause de remarques de ses camarades, des émissions à la con sur lesquelles il tombe quand il zappe et qui sont complètement anxiogènes, et d'un ou deux copains à lui qui font du foot depuis qu'ils savent courir de manière assez intensive (muscu adaptée etc), et le jour où ils ont voulu comparer leurs muscles, ben mon petit frère s'est senti diminué/nul (c'était ses mots.)

J'étais d'autant plus choquée que je pensais naïvement qu'un garçon était touché non seulement beaucoup moins, mais aussi beaucoup plus tard par ce genre de clichés/remarques.
Alors que bon, mon petit frère n'est pas gros, il n'est même pas "potelé", il est d'une corpulence tout à fait normale pour un petit garçon de son âge en pleine croissance.
Il a par ailleurs des cheveux magnifiques, et a décidé de les laisser pousser parce que j'avais glissé "Je me demande ce que ça rendrait tes cheveux longs..." une fois sans plus y penser. (L'influence que j'ai :yawn:)
Et bien, à chaque fois qu'il va dans les toilettes des garçons, y'a des petits merdeux qui lui demandent s'il s'est pas trompé de toilettes. 12/13 ans les gamins :hesite:. On la sent la transmission du sexisme ("être une fille/avoir des caractéristiques de fille c'est honteux") et les relents beaufs ?

Pourtant, c'est une chose à laquelle je fais super attention, le fait qu'il se sente bien et prenne soin de lui, j'hésite pas à en parler à ma mère et à lui dire de lâcher un peu de budget pour ses "petites envies". Je l'encourage à choisir ses propres vêtements, je l'emmène parfois faire du shopping pour qu'il commence à choisir comme un grand, et récemment il est venu tout timide me demander si je pouvais l'aider à choisir un déodorant et un petit parfum pour les occasions et aussi me demander de lui expliquer comment ça se passait, le rasage, tout ça, s'il en avait besoin tout de suite (Il est tellement adorable :jv:). Mais s'il n'y a pas de vêtements à "connotation" pour les garçons, je ne le laisserais pas par exemple porter un baggy/un slim super taille basse qui laisse voir tout son calebard. Non seulement car il faut qu'il sache se tenir/être habillé décemment, mais aussi car il n'est pas assez mature pour assumer ce genre de choix vestimentaires et s'en foutre.

Quand j'étais un peu plus âgée que lui, je me souviens que ma mère me laissait me maquiller, mais j'étais assez dans ma période "gothique prépubère chelou". Elle me donnait toujours son avis. ("Moi ça ne me plaît pas trop" "Je trouve que c'est trop") mais en général me laissait faire, car plutôt que d'être à tendance hypersexualisée/ultra féminine, j'étais plutôt dans le délire de me beurrer les yeux de noir. Bon résultat, ça n'a pas loupé, je me suis ridiculisée et j'ai compris en recroisant mon reflet à deux fois dans le miroir que ça ne m'allait pas/que je ne maîtrisais pas le crayon si bien que je le pensais, mais j'ai pu faire ma propre expérience sans trop de risques.


L'Encyclo des Filles a publié de belles conneries, donc je ne cautionne pas cette référence :cretin:


Enfin bref, je trouve ça vraiment triste, "faire comme les grands", ça a toujours existé, sauf que là les produits sont purement les mecs, c'est seulement l'emballage et la communication dessus qui change...
 
4 Février 2010
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Paris
@Edlyshtaïme.
Je vais intervenir pour dire un truc beaucoup moins construit, mais moi a 13 ans je commençais déjà à me maquiller (pour être franche vers 12 ans en fait, dés le début du collège) et c'est quelque chose que j'ai assez mal vécu.
A 21 ans je prends beaucoup de plaisir à me maquiller et j'aime bien tout ce qui touche aux cosmétiques et tout d'une façon générale mais par contre il y a toujours le relent du symbole assez psychologique qui a fait que j'ai commencé à me maquiller jeune : je complexais beaucoup sur mon visage que je trouvais disgracieux, mal proportionné, mal foutu, en totale inadéquation avec les autres filles que je trouvais jolie, je me trouvais vraiment laide... (aujourd'hui ce n'est plus le cas mais je trouve que ca m'arranges) et aussi je trouvais que ca me permettait de modifier la tête que j'avais enfant (ca ne me gênait pas d'avoir une tête "jeune" à 13 ans, mais ca me renvoyait à mon visage d'enfant et ca ca ne me plaisait pas du tout d'être renvoyé à cette époque de ma vie)
et je l'ai mal vécu parce que contrairement à ce qu'on pourrait penser au collége on se moquait beaucoup de moi, pas les élèves mais les adultes (surveillantes, etc), elles me donnaient l'impression de faire "petite pute qui doit aller se laver le visage" alors que pour moi c'était beaucoup plus complexe que ça.
C'était peut être pas de mon age certes mais ca me soulageait pour certaines choses, du coup j'ai jamais pu adhérer totalement à cette incompréhension en fait, parce que pour beaucoup de jeunes filles c'est une histoire d'influence/de mimétisme etc mais pour pas mal il y a aussi d'autres tenants qu'on ne connait pas forcément
 
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