Je ne supporte pas...

[Kirkja]

@Maycomb C'est "drôle" parce que les comportements que tu décris, je les connais aussi, mais je ne les ai jamais liés à un SPM, seulement à mon humeur du moment. De même que les poussées d'acné, les moments d'émotivité, etc. j'ai plus l'impression que c'est aléatoire chez moi et pas forcément des SPM.  Mais peut-être que ç'en est, seulement je n'ai jamais fait attention à quand c'était, si c'était toujours avant d'avoir mes règles. Faudrait que je note ça sur un calendrier une fois, pour voir.

 

[Louistache Tomlinstache]

Je n'en peux plus de ne pas me sentir en sécurité chez moi et dans ma ville. Il ne se passe pas une semaine sans que je ne lise dans les médias qu'il y a eu un nouveau braquage au centre-ville, une fusillade dans la cité, un couple qui s'est fait agressé la nuit... Je ne vis pas dans le bronx hein , mais j'ai l'impression que c'est de pire en pire et qu'on est plus en sécurité nul part ma bonne ptite dame.
Un type armé fait une prise d'otage en plein centre-ville un samedi après-midi, deux mecs braquent une bijouterie, des gens se font agresser et défigurer la nuit dans la rue la plus passante de la ville et c'est normal, personne ne s'en inquiète.

Hier une amie s'est fait voler son nouveau vélo qui était garé dans une rue très passante, en plein après-midi, un type est venu, a coupé son anti-vol et est reparti l'air de rien, et personne n'a rien vu (bon vous allez me dire que c'était qu'un vélo et que ça aurait pu être bien pire, mais c'était quand même un vélo qu'elle a payé 300 euros et qu'elle avait depuis seulement une semaine donc elle a quand même bien eu les boules). Je connais un type qui s'est fait cambrioler 3 fois, en pleine nuit, dont deux fois lorsqu'il était chez lui. Un ami a eu à faire à un mec qui essayait de rentrer de force chez lui pour soit-disant "vérifier les extincteurs". Mon copain s'est déjà fait suivre jusqu'à chez nous en rentrant de soirée par un type louche qui voulait lui casser la gueule parce qu'il avait refusé de lui donner une cigarette. Deux mec totalement bourrés ont déjà défoncé la porte de mon immeuble et on essayé de faire pareil avec ma porte d'entrée parce qu'ils avaient vu de dehors que je faisais une soirée chez moi et qu'ils voulaient s'incruster. Et je pourrais continuer longtemps 

Je sais bien que si on commence à psychoter et à avoir peur de tout et tout le monde on ne vit plus, j'essaye de me raisonner mais je ne peux pas m'en empêcher, tout ça me fait peur, j'ai du mal à dormir la nuit parce que j'ai peur que quelqu'un entre dans mon appartement (surtout que ma porte d'entrée est très vieille, un coup de pied de biche et c'est fini), et surtout ça me met en colère, voilà, je veux aller vivre dans le pays des princesses et des licornes où tout le monde est gentil.

 

[Chouette-Culotte]

Je ne supporte plus cette espèce de pression qu'il y a autour du permis de conduire. Ça a commencé vers mes 15 ans à base de "tu commences la conduite accompagnée l'an prochain hein ? " et ça continue depuis puisque je n'ai jamais passé mon permis ni même été inscrite dans une auto école. Je sens bien que pour beaucoup de gens ne pas avoir le permis est perçu comme une tare, un signe d'échec, un manque de volonté et de confiance en soi. Je ne supporte pas que l'on me demande pourquoi je ne passe pas mon permis puisque celui qui me pose la question n'en aura rien à faire de ma réponse (que ma raison de ne pas le passer soit valable ou non). A chaque fois que je vois quelqu'un que je n'ai pas vu depuis quelques temps une des premières questions que la personne me pose c'est "et ce permis alors ? ". Je n'arrête pas d'entendre les gens me dire que le permis c'est indispensable (voire carrément obligatoire), que sans ça je ne ferai jamais rien de ma vie, que c'est de ma faute si je ne peut pas amener ma mère en vacances et que j'ai très peu d'amis (visiblement les gens pensent qu'une fois mon permis en poche je ferai donc taxi pour mes proches)... J'ai limite l'impression d'être en marge de la société et déficiente intellectuelle comme je n'ai pas le permis (et encore...puisque j'entends parfois des connaissances me dire "c'est la honte de ne pas l'avoir, même des débiles ou des gens qui n'ont pas de jambes l'ont"). J'ai aussi droit au "comment tu fais" (bah je prends les transports en commun et je marche), au "mais ça coûte cher le train" (si j'avais une voiture ça me coûterais encore plus cher) ou au "ça doit être embêtant de dépendre de quelqu'un" (je ne demande jamais à quelqu'un qui a le permis de n’emmener quelque part sauf si la personne propose et insiste). Je me rappelle qu'au lycée le principal sujet de conversation c'était la conduite accompagnée et le code (puis le permis en lui-même pour ceux qui auraient 18 ans avant la fin de l'année scolaire), c'était limite un sujet qui permettait d'aller vers les autres et de socialiser. Même ceux qui ne s'appréciaient pas ou ne se connaissaient pas trop arrivaient à se parler lorsqu'il s'agissait de se décharger de son stress lié aux heures de conduite mal placées ou aux trop nombreuses fautes commises à l'approche de la date fatidique de l'examen du code. Quand j'ai commencé les études supérieures les sujets de conversation avaient aussi très souvent un rapport avec le permis (les quelques personnes qui ne l'avaient pas encore étaient sur le point de le passer et les autres adoraient parler des bons coins où se garer et de la meilleure façon d'éviter les pv) alors que moi je m'en fichait ; j'imagine que je devais passer pour une débile à leurs yeux. Voilà j'ai vidé mon sac 

 

[Louistache Tomlinstache]

Je ne supporte plus cette espèce de pression qu'il y a autour du permis de conduire. Ça a commencé vers mes 15 ans à base de "tu commences la conduite accompagnée l'an prochain hein ? " et ça continue depuis puisque je n'ai jamais passé mon permis ni même été inscrite dans une auto école. Je sens bien que pour beaucoup de gens ne pas avoir le permis est perçu comme une tare, un signe d'échec, un manque de volonté et de confiance en soi. Je ne supporte pas que l'on me demande pourquoi je ne passe pas mon permis puisque celui qui me pose la question n'en aura rien à faire de ma réponse (que ma raison de ne pas le passer soit valable ou non). A chaque fois que je vois quelqu'un que je n'ai pas vu depuis quelques temps une des premières questions que la personne me pose c'est "et ce permis alors ? ". Je n'arrête pas d'entendre les gens me dire que le permis c'est indispensable (voire carrément obligatoire), que sans ça je ne ferai jamais rien de ma vie, que c'est de ma faute si je ne peut pas amener ma mère en vacances et que j'ai très peu d'amis (visiblement les gens pensent qu'une fois mon permis en poche je ferai donc taxi pour mes proches)... J'ai limite l'impression d'être en marge de la société et déficiente intellectuelle comme je n'ai pas le permis (et encore...puisque j'entends parfois des connaissances me dire "c'est la honte de ne pas l'avoir, même des débiles ou des gens qui n'ont pas de jambes l'ont"). J'ai aussi droit au "comment tu fais" (bah je prends les transports en commun et je marche), au "mais ça coûte cher le train" (si j'avais une voiture ça me coûterais encore plus cher) ou au "ça doit être embêtant de dépendre de quelqu'un" (je ne demande jamais à quelqu'un qui a le permis de n’emmener quelque part sauf si la personne propose et insiste). Je me rappelle qu'au lycée le principal sujet de conversation c'était la conduite accompagnée et le code (puis le permis en lui-même pour ceux qui auraient 18 ans avant la fin de l'année scolaire), c'était limite un sujet qui permettait d'aller vers les autres et de socialiser. Même ceux qui ne s'appréciaient pas ou ne se connaissaient pas trop arrivaient à se parler lorsqu'il s'agissait de se décharger de son stress lié aux heures de conduite mal placées ou aux trop nombreuses fautes commises à l'approche de la date fatidique de l'examen du code. Quand j'ai commencé les études supérieures les sujets de conversation avaient aussi très souvent un rapport avec le permis (les quelques personnes qui ne l'avaient pas encore étaient sur le point de le passer et les autres adoraient parler des bons coins où se garer et de la meilleure façon d'éviter les pv) alors que moi je m'en fichait ; j'imagine que je devais passer pour une débile à leurs yeux. Voilà j'ai vidé mon sac 

 Je suis dans le même cas que toi, sauf que moi on m'a obligée à m'inscrire dans une auto-école quand j'avais 17 ans et que je l'ai passé (et raté) 4 fois, alors tu imagines bien que les gens me prennent pour une grosse neuneu  J'en rigole mais par moment ça m'insupporte vraiment. Je n'aime pas conduire, c'est un fait, ça me fait peur et ça m'angoisse, au début on me disait que ça irait mieux au fil des heures de conduite mais il n'en est rien : je suis une vraie quiche au volant, c'est comme si j'avais 2 mains gauches et au final je pense que c'est mieux que je ne l'ai pas sinon j'aurais déjà connu beaucoup d'accidents... Les gens me regardent parfois comme une extra-terrestre, comme si ne pas avoir le permis m'empêchait de vivre alors que non, pas du tout, je m'en sors très bien au quotidien et je fais plein de choses. Je me déplace 99% du temps à pieds en plus, les seules fois où je suis obligée de prendre le bus c'est pour emmener mon chat chez le vétérinaire alors bon... Je ne vois pas ce que je ferais d'une voiture, même un vélo serait de trop ! De toute façon je ne vois pas qui ça peut déranger à partir du moment où tu ne dépends de personne, si toi tu es heureuse en te déplaçant à pieds / en bus / en tram / en métro / en vélo ou je ne sais comment, ça ne regarde que toi, de quoi ils se mêlent les gens ?

 

[mélyna47]

je ne supporte pas le bruit quand je travaille.

 

[Gros-Câlin]

Je ne supporte pas les gens qui viennent d'asseoir à côté de toi dans les transports, et qui laisse leur sac sur le côté, et donc te rentrer dedans ou même s'appuyer sur toi.
Je trouve ça juste dingue.
C'est tellement irrespectueux, et oui ça me dérange, de sentir ce poids, et même si c'est léger, j'ai pas envie d'avoir ça contre moi quand même.
Et les gens t'as beau remuer un peu, leur montrer, ils les laissent quand même.
Comme si j'étais un meuble, en fait, on s'en fout quoi.
Bah non, moi même si ça me fait chier je mets mon sac sur moi ou à mes pieds, c'est juste de l'éducation.

Et hier, pour l'anecdote, une fille me faisait ça. J'étais collée contre ma fenêtre du coup, je bougeais pour lui montrer (oui je n'ose plus encore dire : "votre sac me gène", tellement je trouve ça fou de devoir le dire), et elle s'en fichait consciemment.
Puis finalement avec la femme en face on a parlé car elle nous a demandé un renseignement, et là, la fille a côté de moi me sort, toute mal à l'aise : "ah mais je dois vous gêner avec mon sac ?!"

D'un coup, je suis redevenue un être humain.

 

[Louistache Tomlinstache]

Les gens qui disent "gygy" pour "gynéco" 

 

[Kettu Water-Fox]

Les gens qui disent "gygy" pour "gynéco" 

Bah moi ce sont les gens qui disent "génico"... Et puis autant les hommes que les femmes hein?
C'est comme si je disais un aphtolmo ou un darmeto...C'est n'importe quoi!

 

[katnissvsw]

@Flynn Mais non les hommes ne peuvent pas être gynécos ou sinon ce sont des gros pervers voyeuristes

 

[Louistache Tomlinstache]

Les gens qui disent "gygy" pour "gynéco" 

Bah moi ce sont les gens qui disent "génico"... Et puis autant les hommes que les femmes hein?
C'est comme si je disais un aphtolmo ou un darmeto...C'est n'importe quoi!

Haha j'ai jamais entendu ça de ma vie 

 

[Polly Maggoo]

Les gens qui disent "gygy" pour "gynéco" 

Parfois je regarde des forums de femmes enceintes et les filles utilisent des diminutifs qui s’insupportent (mais j'ai déjà jeté un œil sur celui de Madmoizelle et ça va, on sait s'exprimer par ici ).
-gygy
-bb1, bb2..
-le bib, la suce (ceux là je les trouve vraiment débiles )

Mais c'est vrai que "gygy" c'est vraiment le pire, d'autant que "gynéco" c'est déjà un diminutif et que c'est vraiment pas plus long à écrire

 

[Louistache Tomlinstache]

Les gens qui disent "gygy" pour "gynéco" 

Parfois je regarde des forums de femmes enceintes et les filles utilisent des diminutifs qui s’insupportent (mais j'ai déjà jeté un œil sur celui de Madmoizelle et ça va, on sait s'exprimer par ici ).
-gygy
-bb1, bb2..
-le bib, la suce (ceux là je les trouve vraiment débiles )

Mais c'est vrai que "gygy" c'est vraiment le pire, d'autant que "gynéco" c'est déjà un diminutif et que c'est vraiment pas plus long à écrire

En fait je crois que ce qui me dérange c'est que ça donne l'impression que la personne est proche de son médecin au point de lui donner des petits noms, ambiance "on est trop copains", alors que bon ça reste un médecin avant tout quoi  On peut en être proche (dans la relation patient-médecin je veux dire) mais pas au point de donner des surnoms, je trouve ça vraiment bizarre, mais c'est peut-être aussi parce que mon gynéco est un homme dans la soixantaine et que je ne me vois pas du tout parler de lui en disant "mon gygy", je trouverai ça vraiment malsain, je parle de mon médecin, pas de mon chat quoi...