Je ne supporte pas...

[Nebraska_]

Je ne supporte pas cette pression qui fait qu'on doit ABSOLUMENT considérer notre année Erasmus/à l'étranger comme "l'année de sa vie", où on découvre tout en mieux, où on s'éclate trop, etc. Genre, j'ai passé un an à Charlottesville, trou du cul des Etats Unis, et punaise, je me suis fait chier comme un rat toute l'année dans ce trou, avec des gens ayant une mentalité pourrie d'hypocrite donc impossible de se faire des amis américains, avec leur "frat parties" dégueus comme seul moyen de s'amuser ... Et quand je disais "oulala j'ai hâte de rentrer j'en ai marre là" j'avais l'impression d'être une grosse paria, une grosse nulle incapable de s'amuser et de profiter de la vie tout ça parce que je détestais l'endroit où j'étais et les gens, que j'avais hyper hâte de retrouver la ville et son animation, le métro, mes amis, mon amoureux, le centre ville, les rues piétonnes ET TOUT. Alors bah oui, forcément, quand je suis allée à New York c'était trop bien, mais Charlottesville quoi

Bref, cette mentalité de "t'as pas surkifféééééé ton année erasmus t'es une grosse ringarde qui veut pas sortir de son trou" m'énerve au plus haut point.

 

[Ineffable]

je rejoinds Scott

je ne supporte pas de ne pas pouvoir parler de mon année erasmus avec mes amis restés en France. Si je leur dit que je m'amuse bien, ils me font comprendre que à Paris ils bossent et si je leur dit que je sature, que la fac c'est un bordel monstre, que des fois c'est pas si cool, ils me font comprendre que je n'ai pas à me plaindre et que j'ai plutot interet à kiffer ma vie...

je ne supporte plus non plus cette réputation de glandeurs qu'on les erasmus, on est en periode d'examen et je bosse quasi tout le temps, ma coloc' aussi, mes potes aussi, les seuls que je vois réellement ne rien faire sont une poignée d'espagnol et encore j'en connais qui bossent enormement. Quand il te faut le triple voir le quadruple du temps pour apprendre une lecon ou pour rédiger un commentaire, certains profs trouvent encore le moyen de nous dire d'arreter un peu les soirées et les sorties pour se mettre à bosser pour peu qu'on ne soit pas aussi avancé que les autres...

 

[Solemnia]

Quand j'ouvre les fenêtres pour aérer un peu et que les odeurs de nourriture (ail, oignon, choux...!) des autres finissent par embaumer toutes les pièces...

Dans le même genre, il y a quelque chose que je n'aime vraiment pas c'est quand, en général après le repas du midi, les gens "sentent" la nourriture. Je sais pas trop comment l'expliquer, mais ils digérents alors il y a des odeurs de nourriture bien chaudes
Je supporte pas de me prendre ces odeurs dans la face, j'ai l'impression qu'on me jette leur intimité dans la tête, c'est bizarre, ça me dégoute et ça me met mal à l'aise

 

[Pseudo Déjà Pris]

... Cette pression que viennent de me mettre les personnes au bureau de vote.
Ils m'ont demandé si je voulais bien venir dépouiller à 20 heures. J'ai décliné la proposition en expliquant que je l'avais déjà fait, que ça m'avait plu et que je le ferais à une autre occasion sans problème. Mais pas aujourd'hui. Parce que je ne suis pas en forme et donc que je n'ai pas envie. Ils ont insisté, en me forçant la main, alors que j'avais juste dit NON. Il y en a même un qui s'est vexé.

La vérité, ce que je ne leur ai pas dit (je considère ne pas avoir non plus à me justifier pendant 3 plombes) c'est que je me sens au fond du gouffre, je me sens triste, face à une difficulté insurmontable, avec une envie de pleurer à chaque souffle. Je n'ai donc envie de ne rien faire, juste de me lamenter. Et aucune envie de dépouiller. POINT FINAL.

 

[Chouette-Culotte]

Je ne supporte pas que quand je dis à quelqu'un que je n'ai pas pu dormir à cause du bruit du voisin de dessus que l'on me réponde "si t'étais vraiment fatiguée tu dormirais". C'est vrai que je fais exprès de ne pas dormir pour le simple plaisir d'entendre mon voisin sauter, faire son ménage et déplacer ses meubles en pleine nuit.ff:


Je ne supportes plus le marronnier annuel au sujet du bac. On voit toujours les mêmes reportages à la télé et les mêmes articles dans les journaux. Le médecin et la psy qui donnent leurs conseils habituels (impliquer la famille, prendre du magnésium, visualiser la réussite...). Le reportage sur le plus vieux candidat et sur le plus jeune, celui sur le grand-père qui a décidé de passer son bac en même temps que sa petite-fille, les jumeaux qui sont dans la même classe, les triplées qui sont dans trois filière différentes... Les spécialistes qui parlent du sujet de philo et les élèves qui auront réussi à parler de Hollande et du FN dans leur copie de philo "parce que le sujet pouvait s'appliquer à l'actualité". Sans oublier les reportages au moment des résultats avec Kévin qui a eu son bac de justesse voire au rattrapage et qui ira en fac "pour faire comme les copains parce que je pensais pas l'avoir" ou à l'inverse Anne-Charlotte qui a eu 20,22 grâce à ses options et ira donc en prépa ou à Science Po.

Je force le trait mais à peine finalement. En tout cas ce que je remarque c'est que pour la majorité des journalistes bac = bac général. C'est quand même rare d'entendre parler des bac technos ou pros. On n'entend pas plus parler des autres examens qui tombent plus ou moins à cette période : bts, partiels, soutenances de masters, concours divers...

 

[Vernita G.]

Mais qu'ils considèrent ça comme effarant de payer pour la culture ça me dépasse..

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[Dies Irae]

Chouette-Culotte : c'est ça le pire, c'est que tu ne forces pas DU TOUT le trait.

 

[Napoléon.]

Pour rebondir sur ce que dit @Chouette-Culotte, ces sujets malgré tout m'amusent car tellement loin de la réalité parfois. Du moins de ma réalité.

Lorsque quelques jours avant le bac on peut entendre aux infos "les étudiants révisent d'arrache-pied" ou encore "au comble du stress", ça me fait bien rire ! Quand je vois que quelques jours avant le bac mes amis ne révisaient pas mais faisaient la fête, sortaient... Pas stressés pour un sous.

Le pire, c'est que le bac, ils l'auront ff:

 

[Pseudo Déjà Pris]

Je ne supportes plus le marronnier annuel au sujet du bac. On voit toujours les mêmes reportages à la télé et les mêmes articles dans les journaux. Le médecin et la psy qui donnent leurs conseils habituels (impliquer la famille, prendre du magnésium, visualiser la réussite...). Le reportage sur le plus vieux candidat et sur le plus jeune, celui sur le grand-père qui a décidé de passer son bac en même temps que sa petite-fille, les jumeaux qui sont dans la même classe, les triplées qui sont dans trois filière différentes... Les spécialistes qui parlent du sujet de philo et les élèves qui auront réussi à parler de Hollande et du FN dans leur copie de philo "parce que le sujet pouvait s'appliquer à l'actualité". Sans oublier les reportages au moment des résultats avec Kévin qui a eu son bac de justesse voire au rattrapage et qui ira en fac "pour faire comme les copains parce que je pensais pas l'avoir" ou à l'inverse Anne-Charlotte qui a eu 20,22 grâce à ses options et ira donc en prépa ou à Science Po.

Ça fait 7 ans que j'ai passé le bac et ça fait 7 ans que je trouve que c'est de trop. Par contre, ça me rend à fond nostalgique, pour moi, le BAC c'était genre l'examen le plus dur de tous les temps ah ah. J'ai fini par l'avoir du premier coup et me suis rendu compte que l'enjeu de mes exams à la fac était tout autre...

 

[Aribeth]

Anne-Charlotte qui a eu 20,22 grâce à ses options et ira donc en prépa ou à Science Po.

HA HA HA ha!!!

 

[Barbe Bleue]

Pour rebondir sur ce que dit @Chouette-Culotte, ces sujets malgré tout m'amusent car tellement loin de la réalité parfois. Du moins de ma réalité.

Lorsque quelques jours avant le bac on peut entendre aux infos "les étudiants révisent d'arrache-pied" ou encore "au comble du stress", ça me fait bien rire ! Quand je vois que quelques jours avant le bac mes amis ne révisaient pas mais faisaient la fête, sortaient... Pas stressés pour un sous.

Le pire, c'est que le bac, ils l'auront ff:

Je me reconnais complètement dans ce que tu dis, au lieu de réviser mon bac je regardais tranquillement Peau d'Âne de Jacques Demy avec ma sœur

 

[-carmen-]

je ne comprend ni la haine, ni la douleur...ni l'envie de faire souffrir...ni cette société...cette logique qui s'est construite au fil des années...Je ne comprend pas...les gens!