Bon allez ce soir je suis lancée pour plusieurs "je ne supporte pas" :
Je ne supporte pas les "personnes papier calque". Les gens qui, quand ils se mettent à fréquenter un groupe de potes, en récupèrent tout le vocabulaire, tout l'humour, toute la gestuelle... Bien évidemment, je sais que personne n'existe indépendamment, que l'on est le fruit de tout un paquet d'influences, et je trouve ça normal.
Mais j'ai beaucoup de mal quand c'est flagrant. Quand tu as l'impression que la personne en face de toi s'est fondue dans un moule pour faire rire les gens avec qui elle est parce qu'elle sait que c'est leur humour, quand la personne se met subitement à employer tous les termes des gens qu'elle fréquente, etc... Je trouve dommage que pour être drôle, il faille s'adapter à un modèle d'humour. J'aime les gens qui se renouvellent dans leur humour, qui sont drôles par eux-même et pas parce qu'ils rentrent dans un modèle qui convient bien dans un contexte précis. Je préfère les gens "à part" que les gens qui existent par calque.
Cela dit, je me doute qu'il m'arrive aussi de faire fonctionner mon mode papier calque, mais je fais toujours très attention à ne pas "me perdre" pour m'intégrer dans un groupe et pour y apparaître comme drôle.
Je crois que je préfère avoir l'air muette, chiante ou pas marrante que me forcer à rire à un humour qui n'est pas le mien, faire des blagues qui ne sont pas les miennes, juste pour me faire aimer. Pour moi c'est du mirage... Et je suis sûrement aussi assez envieuse, parce que je remarque vite d'où une personne tire ses influences, et ça a toujours tendance à m'irriter voir à m'écorcher quand je vois que la personne réussit à briller grâce à un humour qu'elle vient de se construire par mimétisme. En fait je suis sûrement jalouse, je n'aime pas les gens qui arrivent à faire illusion sans que personne ne s'en rende compte. ça me renvoie à mon impression d'être un peu inadaptée/inadaptable. Parfois je me sens tellement rabat joie, coincée et pas drôle, quand un humour partagé par toute une bande ne me fait pas rire.
Et sinon, autre chose que je ne supporte pas, c'est l'idée que les choses changent. L'idée qu'il y a des gens avec qui j'ai pu partager une complicité énorme et qui aujourd'hui me traitent comme si rien n'avait existé. L'idée que des personnes ont pu me trouver à part, m'aimer, à un moment donné, puis se lasser, rencontrer de nouvelles personnes, et créer de nouvelles complicités.
C'est un des trucs qui me blesse le plus au monde je crois : devoir me faire à l'idée que parfois, il faut tourner la page. Me raisonner et arrêter de ressasser des paroles, des époques, des amitiés, des amours, des complicités, qui ne sont plus d'actualité. J'ai énormément de mal avec ça, il y a des sentiments que j'aimerais figer, que j'aimerais retrouver, et j'ai tendance à m'y accrocher au lieu de prendre le large.
Je ne supporte pas les "personnes papier calque". Les gens qui, quand ils se mettent à fréquenter un groupe de potes, en récupèrent tout le vocabulaire, tout l'humour, toute la gestuelle... Bien évidemment, je sais que personne n'existe indépendamment, que l'on est le fruit de tout un paquet d'influences, et je trouve ça normal.
Mais j'ai beaucoup de mal quand c'est flagrant. Quand tu as l'impression que la personne en face de toi s'est fondue dans un moule pour faire rire les gens avec qui elle est parce qu'elle sait que c'est leur humour, quand la personne se met subitement à employer tous les termes des gens qu'elle fréquente, etc... Je trouve dommage que pour être drôle, il faille s'adapter à un modèle d'humour. J'aime les gens qui se renouvellent dans leur humour, qui sont drôles par eux-même et pas parce qu'ils rentrent dans un modèle qui convient bien dans un contexte précis. Je préfère les gens "à part" que les gens qui existent par calque.
Cela dit, je me doute qu'il m'arrive aussi de faire fonctionner mon mode papier calque, mais je fais toujours très attention à ne pas "me perdre" pour m'intégrer dans un groupe et pour y apparaître comme drôle.
Je crois que je préfère avoir l'air muette, chiante ou pas marrante que me forcer à rire à un humour qui n'est pas le mien, faire des blagues qui ne sont pas les miennes, juste pour me faire aimer. Pour moi c'est du mirage... Et je suis sûrement aussi assez envieuse, parce que je remarque vite d'où une personne tire ses influences, et ça a toujours tendance à m'irriter voir à m'écorcher quand je vois que la personne réussit à briller grâce à un humour qu'elle vient de se construire par mimétisme. En fait je suis sûrement jalouse, je n'aime pas les gens qui arrivent à faire illusion sans que personne ne s'en rende compte. ça me renvoie à mon impression d'être un peu inadaptée/inadaptable. Parfois je me sens tellement rabat joie, coincée et pas drôle, quand un humour partagé par toute une bande ne me fait pas rire.
Et sinon, autre chose que je ne supporte pas, c'est l'idée que les choses changent. L'idée qu'il y a des gens avec qui j'ai pu partager une complicité énorme et qui aujourd'hui me traitent comme si rien n'avait existé. L'idée que des personnes ont pu me trouver à part, m'aimer, à un moment donné, puis se lasser, rencontrer de nouvelles personnes, et créer de nouvelles complicités.
C'est un des trucs qui me blesse le plus au monde je crois : devoir me faire à l'idée que parfois, il faut tourner la page. Me raisonner et arrêter de ressasser des paroles, des époques, des amitiés, des amours, des complicités, qui ne sont plus d'actualité. J'ai énormément de mal avec ça, il y a des sentiments que j'aimerais figer, que j'aimerais retrouver, et j'ai tendance à m'y accrocher au lieu de prendre le large.
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