Personnellement, il m'est parfois difficile de sensibiliser au féminisme justement parce que je refuse d'utiliser des mots que je considère comme trop "imposants" face à des gens qui ne sont que peu sensibilisés à la question : patriarcat (le mot qui me fait le plus peur à "dire"), slut-shaming et variantes...
Et pourquoi c'est difficile pour moi ? Parce que plus je lis à ce sujet (à commencer par la VPS), plus ces mots me sont familiers et donc leur sens m'est "évident", alors que je pense que ce sont des mots qui font peur et qui peuvent vite clore un débat car l'autre pourra dire "ah voilà tu sors tes grands mots blablabla". Enfin par exemple quand j'en parle à mon copain (gros boulot...
), je me freine énormément sinon je le soulerai vite et je ne veux pas le braquer.
(J'ai l'impression que ce que je dis n'a rien à voir mais c'est pas grave
)
En fait, je m'en fous que quiconque se "définisse" comme pan/agenre/que sais-je, mais je conçois vraiment que ça puisse braquer lors d'une discussion.
En gros pour moi (et comme dit beaucoup mieux précédemment
), je préfère garder ces termes-là dans des débats d'idées avec des gens qui ont déjà une bonne connaissance de ces problématiques car on a tous + ou - la même définition et donc on se comprend.
Et pourquoi c'est difficile pour moi ? Parce que plus je lis à ce sujet (à commencer par la VPS), plus ces mots me sont familiers et donc leur sens m'est "évident", alors que je pense que ce sont des mots qui font peur et qui peuvent vite clore un débat car l'autre pourra dire "ah voilà tu sors tes grands mots blablabla". Enfin par exemple quand j'en parle à mon copain (gros boulot...
(J'ai l'impression que ce que je dis n'a rien à voir mais c'est pas grave
)En fait, je m'en fous que quiconque se "définisse" comme pan/agenre/que sais-je, mais je conçois vraiment que ça puisse braquer lors d'une discussion.
En gros pour moi (et comme dit beaucoup mieux précédemment
), je préfère garder ces termes-là dans des débats d'idées avec des gens qui ont déjà une bonne connaissance de ces problématiques car on a tous + ou - la même définition et donc on se comprend.


La prophétie s'est réalisée : Madmoizelle est devenue Doctissimo
). Ça m'arrive souvent dernièrement. On est en groupe, je fais une blague, sauf que personne n'y prête attention sauf une personne. Cette personne rigole et répète ma blague... et du coup les gens rigolent en pensant que ça vient d'elle. Alors d'une part, ça m'énerve parce que c'était moi qui était drôle à la base, j'aimerais bien que les gens le sachent. Et d'autre part, je ne sais jamais comment réagir dans cette situation. Je ne peux pas rigoler, parce que du coup je rigole à ma propre blague, ce qui est con. Et en plus on dirait que je trouve l'autre personne drôle, alors que c'était pas le cas, c'est moi qui était drôle. Mais si je rigole pas, je passe aussi pour la fille qui comprend pas la blague ou qui n'a pas assez d'humour pour la trouver drôle
Perso j'ai rencontrer certaines personnes qui clamaient bien haut et fort (et souvent) qu'elles "ne rentraient pas dans une case, ELLES", pas tant parce qu'elles se définissent pas avec une étiquette mais pour bien te faire comprendre que toi, avec ton étiquette, t'as rien compris la vie et t'es nulle (enfin bon, c'est le sentiment que ça me donnait
)
).
), j'ai pu constater que dans les trois quarts des cas, la personne va venir confirmer la pensée générale en se donnant l'air de sortir une idée totalement inédite. Le genre de personne qui, dans le fil de commentaires d'une vidéo dénonçant les conditions de vie des animaux en élevage (exemple pris totalement au pif
Évidemment le comble du comble de l'exaspération est de voir ce genre de commentaire après dix pages de débats que la personne n'a manifestement pas lues, sinon quoi elle verrait qu'elle ne fait que répéter ce que tout le monde a déjà dit avant elle.

