@Nastasja
L'argument "on s'en remet" ça peut servir à justifier beaucoup de choses.
Je ne connais pas ton histoire, je ne sais pas pour qu'elles raisons tu n'as pas pu profiter de ta vie étudiante. Etait-ce à cause de facteurs individuels et/ou collectifs ? Parce que là on parle quand même de toute une génération dont le mode de vie et les aspirations tombent sous le coup de décisions qui frisent l'arbitraire. C'est pas le même processus d'assimilation et d'acceptation et ça porte les germes d'une fracturation de la société entre jeunes et vieux, et entre société civile et soignants, (ce dans quoi un paquet de messages s'engouffrent allègrement). Au-delà de ça, je vois pas en quoi ton cas perso aurait valeur d'exemple en fait. Tu es qui pour dire aux gens ce dont ils peuvent se passer ou pas? En te fondant sur TON expérience et en ignorant tout de la leur, en plus ?
Merci pour le couplet sur la mortalité du covid, mais j'ai déjà dit 2/3 fois que mon objectif n'était pas d'inciter à la désobéissance, juste de sortir des clivages idiots en essayant de comprendre le point de vue des uns et des autres. D'ailleurs quand tu parles d'une maladie "mortelle comme jamais" tu veux dire quoi en fait? Parce que pour le coup, je crois que les taux de mortalité sont bien plus bas qu'en mars et que de base, quand elle est bien prise en charge et qu'on n'a pas de comorbidités, les risques de mourir sont quand même très limités.
Pour l'économie, les jeunes sont en première ligne là aussi. Déjà ceux qui perdent leur emploi étudiant comme tu le soulignes bien, ensuite parce que c'est aussi eux qui feront le plus les frais de la crise économique : marché de l'emploi sinistré, droit du travail et salaires au rabais, dette publique à rembourser...
Globalement je trouve vraiment bidon cette hiérarchie des souffrances échafaudée au doigt mouillé. C'est bien de vouloir être toujours du côté des plus faibles. Sauf quand ça conduit à faire des amalgames et à monter les uns contre les autres.
PS: oui, je souhaite que tu me decites. Merci.