@_Foxy
Ha oui d’accord. Puisque tu parles de relire, je ne t’ai pas demandé tes sources, je t’ai demandé de développer et je n’ai pas dit que le HPI n’était pas une neuroatypie. En revanche, je maintiens que ce n’est pas un trouble. Aucune source scientifique sérieuse ne le déclare comme un trouble d’ailleurs. De nombreux psy y rattachent des troubles
associés, certains inventent même des particularités sorties de leur chapeau (la pensée en arborescence n’a jamais été sérieusement définie ni démontrée comme étant spécifique aux HPI par exemple, de même qu’un haut sens de la justice).
Le HPI est
uniquement défini par une réussite aux tests. C’est littéralement le moyen de dire (je n’aime pas le mot diagnostic pour un test de QI) qu’une personne est HPI. Après, le reste autour ne fait pas consensus et varie selon les psy et donc, n’a pas de socle scientifique solide. Le QI et les tests en eux-mêmes ayant été et sont toujours remis en question par une part non négligeable du monde scientifique.
Je ne pense pas faire preuve de psychophobie en rappelant les dangers d’un « diagnostic » HPI. Car c’est un diagnostic qui ne permet pas une prise en charge utile, puisque structurellement, c’est un diagnostic qui repose sur une réussite à un test, il ne peut donc pas aider à gérer des difficultés puisque ce n’est littéralement pas ce qu’il met en lumière. Le risque est donc très souvent de s’arrêter à un diag HPI et de ne pas se faire diagnostiquer des troubles réels associés qui ont été masqués par des une fausse association des symptômes du trouble au HPI. Je ne peux qu’encourager les personnes diag HPI en souffrance de poursuivre leur suivi et de continuer de chercher le trouble qui leur pose souci, au delà d’un haut score au Wisc ou au Wais qui n’explique pas a lui seul ces difficultés.
Si jamais ça vous intéresse, le YouTubeur HParadoxae a fait une vidéo qui explique mieux que moi.
Je reprecise quand même bien que je ne dis pas qu’une personne HPI n’est pas HPI (bien que je sois en effet moyennement fan de l’outil et du principe du classement). Ni qu’une personne HPI ne peut pas avoir un trouble. Je dis que le HPI n’explique pas en lui-même les difficultés qu’on lui associe souvent et que cela est un obstacle à une vraie prise en charge pour un trouble réel qui reste du coup non détecté.