@Griffith
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Je ne supporte pas...
- Initiateur de la discussion Hawley
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Je ne supporte plus de vivre dans un désert médical. Impossible de trouver un médecin généraliste, et quand on en trouve ils ne prennent pas les nouveaux patients ou alors sont blindés jusqu’en juillet. Il faut appeler à 8h pétantes pour potentiellement avoir un rendez-vous la semaine suivante.
Je suis en larmes tellement je suis frustrée. Je suis malade depuis presque 3 semaines et ça ne passe pas. J’ai patienté 5h aux urgences médicales, j’ai été mise sous cortisone et antibiotiques pendant une semaine et ce n’est pas passé. Je n’y retournerai pas car patienter 5h pour littéralement 2min de consultation et une médecin qui dit que si je suis dans cet état c’est à cause de mon poids bah non merci.
Je veux juste être soignée bordel, c’est trop demander? Je trouve ça dingue de ne pas réussir à avoir un rendez-vous.
Soit quand tu appelles ça dit non direct, soit c’est un message vocal qui dit de prendre rdv sur doctolib exclusivement. Mais en prenant rdv sur doctolib ça bloque car ça n’autorise pas à prendre des nouveaux patients.
En fait on peut te laisser crever la bouche ouverte ici ils s’en moquent, avec cette connerie de médecin traitant là à la con là.
Je ne comprends pas, les gens sont réellement tous malade au point que tous les médecins de plusieurs villes aux alentours sont tous complètement bookés sur plusieurs semaines à l’avance?
On me renvoie vers Qare, mais bordel faut que je sois ausculté, le médecin va pas voir ma gorge ou bien écouter mes poumons via la caméra. J’ai des douleurs aux poumons qui durent depuis déjà presque 3 semaines, de la fièvre, des douleurs. Ce n’est pas le covid vu le « bah allez faire un test hein », déjà fait putain.
Je veux juste être soignée, on est en France non? Merde alors
Je suis en larmes tellement je suis frustrée. Je suis malade depuis presque 3 semaines et ça ne passe pas. J’ai patienté 5h aux urgences médicales, j’ai été mise sous cortisone et antibiotiques pendant une semaine et ce n’est pas passé. Je n’y retournerai pas car patienter 5h pour littéralement 2min de consultation et une médecin qui dit que si je suis dans cet état c’est à cause de mon poids bah non merci.
Je veux juste être soignée bordel, c’est trop demander? Je trouve ça dingue de ne pas réussir à avoir un rendez-vous.
Soit quand tu appelles ça dit non direct, soit c’est un message vocal qui dit de prendre rdv sur doctolib exclusivement. Mais en prenant rdv sur doctolib ça bloque car ça n’autorise pas à prendre des nouveaux patients.
En fait on peut te laisser crever la bouche ouverte ici ils s’en moquent, avec cette connerie de médecin traitant là à la con là.
Je ne comprends pas, les gens sont réellement tous malade au point que tous les médecins de plusieurs villes aux alentours sont tous complètement bookés sur plusieurs semaines à l’avance?
On me renvoie vers Qare, mais bordel faut que je sois ausculté, le médecin va pas voir ma gorge ou bien écouter mes poumons via la caméra. J’ai des douleurs aux poumons qui durent depuis déjà presque 3 semaines, de la fièvre, des douleurs. Ce n’est pas le covid vu le « bah allez faire un test hein », déjà fait putain.
Je veux juste être soignée, on est en France non? Merde alors
@Griffith oui je connaissais mais c’est le même soucis que doctolib: pas de rdv possible ou alors c’est qu’à partir de mai tellement les médecins sont surbookés. Les seuls dispos dans la semaine sont à plus de 50km de ma ville…
Je crois que je deviens complètement excédée par les sécurités informatiques, les codes à valider sur son téléphone quand on se connecte sur un nouvel ordi, les adresses de sécurité, les mots de passe à réinitialiser... Vraiment les moments où je veux juste aller voir un mail mais où la chose prend 15min de plus parce que je dois aller chercher mon téléphone que j'ai mis dans une autre pièce qui n'a malheureusement plus de batterie, ou alors là quand je veux télécharger teams sur un nouvel ordi et que je dois rentrer un code Microsoft complètement inconnu que je dois donc réinitialiser en ne sachant pas par où m'y prendre... Sans compter les 46 validations de cookies ou d'autorisation de collecte des données que par erreur je ne regarde même plus tellement ça m'exaspère, allez-y fliquez moi j'en ai juste tellement marre d'être bombardée de messages !
Et bordel c'est quoi ce code confidentiel Windows que je ne trouve pas
Je comprends l'importance du truc mais franchement ça me tend le string !
Et bordel c'est quoi ce code confidentiel Windows que je ne trouve pas
Je comprends l'importance du truc mais franchement ça me tend le string !
@Deilephila elpenor je comprends la confusion, surtout pour un animal, néanmoins ça me semble être un euphémisme socialement ancré et j'aurais du mal à le contourner. Et au contraire l'utilisation de mots plus direct, ne serait-ce que "mort" ou "décédé", reste peu acceptée je trouve. Là, ça ne me viendrait pas à l'esprit de dire que ma mère est décédée, je dis "je viens de perdre ma mère", ou quand j'ai dû informer la famille, j'ai dit qu'elle était "partie dans son sommeil", pas morte dans son sommeil, j'aurais trouvé ça trop brutal. C'est peut-être trop récent, je n'ai aucun souci à employer ces termes pour mes grands-parents par exemple. Mais effectivement, pour une personne, c'est moins confondant, vu qu'on perd rarement quelqu'un au sens littéral du terme ! "Parti" pour le coup @Tofu je trouve ça nettement plus ambigu, surtout dans un contexte où la personne peut juste avoir quitté la maison.
@KittyKiller Je pense que le contexte suffit à rendre clairs des euphémismes comme "perdu" ou "disparition" ou "partir" quand c'est quelqu'un d'un peu proche, dont on s'attend parfois au décès. Quand on connaît bien la personne à qui on parle, la confusion arrive surtout quand on pourrait avoir "perdu" l'être en question au sens propre (un animal, alors qu'on se doute que je n'ai pas perdu mon cousin en même temps que mes clefs de voiture). (Ou qu'on est un enfant, la première fois que j'ai entendu le terme "perdre son bébé" pour parler d'une fausse couche, j'étais scandalisée qu'un adulte puisse avoir posé un bébé quelque part et ne plus se rappeler où il l'avait mis. 
)
@Deilephila elpenor a l'air de parler de conversation avec des connaissances, des collègues, dont on ne savait peut-être même pas que la personne avait un chien ou un frère, qui te dit au détour d'une conversation polie à la machine à café "Mon frère est parti dimanche" ou "J'ai perdu mon chien". S'il te manque le contexte, tu as une chance sur deux de répondre de manière inadaptée. Je me rappelle il y a quelques années avoir entendu quelqu'un parler de la disparition de sa sœur quand elles étaient ado, avoir pensé que la sœur était donc décédée, alors qu'elle avait "juste" fugué plusieurs mois dans les années 80 et allait tout à fait bien maintenant.
)@Deilephila elpenor a l'air de parler de conversation avec des connaissances, des collègues, dont on ne savait peut-être même pas que la personne avait un chien ou un frère, qui te dit au détour d'une conversation polie à la machine à café "Mon frère est parti dimanche" ou "J'ai perdu mon chien". S'il te manque le contexte, tu as une chance sur deux de répondre de manière inadaptée. Je me rappelle il y a quelques années avoir entendu quelqu'un parler de la disparition de sa sœur quand elles étaient ado, avoir pensé que la sœur était donc décédée, alors qu'elle avait "juste" fugué plusieurs mois dans les années 80 et allait tout à fait bien maintenant.
Dernière édition :
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Franchement, si on attend vraiment une réponse de toi à ce moment là, c'est un peu embarrassant mais c'est pas dramatique de demander, je ne pense pas que quelqu'un le prendrait mal. Il vaut mieux ça que de répondre "J'espère que tu le reverras bientôt" si le frère "parti" est en fait mort.mais si on me dit juste "mon chien est parti" et que je suis seule, ou qu'on me le dit par un réseau social...je ne peux pas décemment demander "mais ça veut dire qu'il a fugué ou qu'il est décédé ?" ça la fout mal
@Deilephila elpenor La mort est un sujet tellement tabou dans la société française que c'est pas évident de trouver les mots pour en parler. J'ai perdu (cqfd ) récemment une personne de ma famille et au début, je n'arrivais pas à prononcer le mot "mort" ou "décédé" à son sujet parce-que ce n'était tout simplement pas concevable pour moi qu'elle soit morte. Utiliser "parti", "perdu" ou "disparu", c'est non seulement parce-que ça rend la chose moins douloureuse mais aussi parce-que c'est moins violent à accepter, à concevoir. C'est un peu un moyen de faire la transition, de faire le deuil de la personne. La mort, c'est quelque chose de tellement soudain, tu peux mettre du temps à t'adapter à cette nouvelle réalité, y compris dans le langage que t'utilises. J'y pense mais je commence seulement à parler d'elle au passé alors que ça fait un peu plus de deux ans qu'elle n'est plus là (re-cqfd).
Maintenant, j'arrive un peu plus à parler de sa mort avec des termes plus clairs mais le revers de médaille, c'est que ça met souvent les gens mal à l'aise. Vraiment. Soit ça jette un froid terrible, soit les gens en font trop, soit ils en ont rien à foutre. J'aimerais juste pouvoir le dire librement sans que je sente le malaise ou la pitié des autres mais plutôt de la compassion et de la gentillesse.
) récemment une personne de ma famille et au début, je n'arrivais pas à prononcer le mot "mort" ou "décédé" à son sujet parce-que ce n'était tout simplement pas concevable pour moi qu'elle soit morte. Utiliser "parti", "perdu" ou "disparu", c'est non seulement parce-que ça rend la chose moins douloureuse mais aussi parce-que c'est moins violent à accepter, à concevoir. C'est un peu un moyen de faire la transition, de faire le deuil de la personne. La mort, c'est quelque chose de tellement soudain, tu peux mettre du temps à t'adapter à cette nouvelle réalité, y compris dans le langage que t'utilises. J'y pense mais je commence seulement à parler d'elle au passé alors que ça fait un peu plus de deux ans qu'elle n'est plus là (re-cqfd).Maintenant, j'arrive un peu plus à parler de sa mort avec des termes plus clairs mais le revers de médaille, c'est que ça met souvent les gens mal à l'aise. Vraiment. Soit ça jette un froid terrible, soit les gens en font trop, soit ils en ont rien à foutre. J'aimerais juste pouvoir le dire librement sans que je sente le malaise ou la pitié des autres mais plutôt de la compassion et de la gentillesse.
Je rebondis sur les propos de @Rocksteady concernant la part vraiment importante de la maternité/parentalité dans la ligne édito du site : même moi je commence à trouver relou cette abondance d'articles, alors qu'à la base mon seuil de tolérance en la matière est assez haut. J'aime beaucoup les enfants et tout ce qui touche au domaine de la grossesse, de la naissance, de l'éducation, etc, mais là ça commence à me barber. Du coup j'imagine même pas si on est CF et/ou pas spécialement attirée par ces sujets 
C'est vrai que c'est assez oppressant.
C'est vrai que c'est assez oppressant.
@Clèves Pour moi ça accentue clairement une pression que je ressens d'être à l'âge où il faut faire des gamins... Pour l'instant ça va, j'arrive à composer avec, mais je vais bientôt avoir 30 ans et je sens que le sujet pourra être encore plus difficile à gérer. Et donc je ne sais pas si je pourrais trainer sur madmoizelle à cet âge là.
@Maadge Pareil pour moi ! J'ai envie d'avoir des enfants mais je suis pas vraiment dans la situation pour. Professionnellement je suis (enfin) en train de me stabiliser et d'ici un an je serai installée pour de bon si tout se passe bien, mais en revanche sentimentalement c'est pas vraiment ça et ça n'a pas l'air prêt de changer Dans mon entourage, toutes les personnes de ma tranche d'âge ou quasiment sont en couple. J'ai rencontré beaucoup de nouvelles personnes ces derniers mois et je dirais que facilement 80% d'entre elles sont en couple depuis plusieurs années/en train de s'installer (projets d'achats immobiliers, envie d'enfants, etc). Même en prenant le plus de recul possible par rapport aux injonctions sociales (il n'y a pas qu'un seul modèle de bonheur et de réussite, la valeur d'une femme ne se réduit pas à son statut sentimental, etc), c'est quand même difficile parfois d'être la seule célibataire dans une assemblée de dix, quinze personnes. On peut pas s'empêcher de se demander "ce qu'on a raté" pour qu'une chose qui semble si évidente pour la majorité des gens ne le soit pas pour soi. Je me sens vraiment Bridget Jones parfois
Comme toi, je vais bientôt avoir trente ans et je sens bien qu'aux yeux de la société je suis entrée dans l'âge où "c'est le moment". Du coup ça a un côté bien angoissant de sentir qu'on est pas dans les rails, dans la norme. Et ceci encore une fois sachant que je veux bel et bien des enfants. J'imagine pas comme ça doit être encore plus pénible quand on est encore indécis ou qu'on sait qu'on ne veut pas devenir parent.
edit : faute de grammaire
Dans mon entourage, toutes les personnes de ma tranche d'âge ou quasiment sont en couple. J'ai rencontré beaucoup de nouvelles personnes ces derniers mois et je dirais que facilement 80% d'entre elles sont en couple depuis plusieurs années/en train de s'installer (projets d'achats immobiliers, envie d'enfants, etc). Même en prenant le plus de recul possible par rapport aux injonctions sociales (il n'y a pas qu'un seul modèle de bonheur et de réussite, la valeur d'une femme ne se réduit pas à son statut sentimental, etc), c'est quand même difficile parfois d'être la seule célibataire dans une assemblée de dix, quinze personnes. On peut pas s'empêcher de se demander "ce qu'on a raté" pour qu'une chose qui semble si évidente pour la majorité des gens ne le soit pas pour soi. Je me sens vraiment Bridget Jones parfois Comme toi, je vais bientôt avoir trente ans et je sens bien qu'aux yeux de la société je suis entrée dans l'âge où "c'est le moment". Du coup ça a un côté bien angoissant de sentir qu'on est pas dans les rails, dans la norme. Et ceci encore une fois sachant que je veux bel et bien des enfants. J'imagine pas comme ça doit être encore plus pénible quand on est encore indécis ou qu'on sait qu'on ne veut pas devenir parent.
edit : faute de grammaire
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