J'avoue aussi que tout mettre sur une possible "dys-" c'est un peu une excuse parfois.
Je reconnais que j'ai facilement tendance à juger les gens sur leur orthographe
Ma réaction de dys* quand je vous lis
Ne le prenez pas mal ni rien, ça n'est pas contre vous mais j’entends si souvent ce genre de réflexion que ca a briser une bonne partie de mon envie de communiquer avec le monde durant quelques années.
Sur les trouble dys qui seraient une bonne excuse pour les gens qui ne veulent pas faire d'effort, je veux bien que ça existe, mais quand on me dit ça j'ai juste envie de hurler parce que c'est ce qu'on m'a répéter durant des années, que c'était ma faute, que je ne voulais juste pas faire d'effort. Non ça n'est pas ma faute, J'écris un maximum en me relisant, je fais attention, mais quand tu est dysorthographique, tu peux écrire mille fois un mot et ne jamais savoir si la façon dont tu l'as écris ou conjugué est la bonne : ça n'est pas de la mauvaise volonté, mais des mots comme "faisait", je peux passer 10min a me demander comment il s'écrit, a essayer dix façons différents de l'écrire et ne jamais être sure, et a chaque fois ça ne rate pas, je dois faire une mini recherche pour être sure et certaine. Pareil pour les pluriels que je mets alors qu'il ne faut pas ou les adjectifs que je conjugue au lieu d'accorder, ou du fait que je met souvent "t" a la place d'un "s" a la première personne d'un verbe.
Quand j'entends l'argument "c'est juste une excuse", que ça soit la réflexion "ralala maintenant on dit "hyperactif", mais c'est juste une excuse pour être un sale gosse" ou des réflexion sur les personnes dys qui ont juste trouver une bonne planque pour ne pas avoir a bosser leur français, j'ai envie de taper dans les murs. D’ailleurs, je propose qu'on oblige les enfants qui ont un plâtre a faire gym quand même, après tout, tout le monde sait que les médecins mettent plus de plâtres et couvent plus les enfant qu'avant, avant on mettait juste une attelle au gosse et il retournait aider ses parent a la ferme, et ils ne s'en plaignaient pas.
Quand j'écris, c'est comme essayer de faire tourner un émulateur sur un pc : le pc rame, surchauffe, est plus lent, il y a moins de fps, sans compter qu'en plus de gérer l'émulateur, le pc confine a charger plein de choses. Écrire est une chose tellement dure pour les gens qui ont un trouble dys, il y a quelques jours, j'ai du recopier une recette a la main, j'ai fini avec une migraine, ça m'a pris une heure pour écrire cinq lignes, et ça m'avait déjà pris deux heures pour écrire le texte a l'ordi en étant sure qu'il n'y ai pas de faute, donc en tout trois heures de boulot pour un mini texte qui ne demanderais pas plus de 20 min a quelqu'un qui n'as pas de trouble dys ou de troubles de l'attention. Écrire bien, ca pompe du temps, de l'énergie, même pour quelqu'un de totalement valide, alors imaginez dans ces circonstances. Souvent je renonce a intervenir sur le forum a cause de ce simple dilemme : soit je ne prend pas trop de temps pour écrire, je me relis grossièrement et je peux participer au débat (comme ici), soit je prend le temps d'écrire un bon texte, de passer pa trois correcteur, de faire une cherche tous les trois mots, de me concentrer comme une dingue pour ne pas oublier de "ça" et de "à", et une demi journée plus tard, je peux répondre au débat qui en est déjà quinze pages plus loin et ou mon post est donc hors sujet a cause du temps que j'ai mis a l'écrire. Alors oui, parfois, dans ma petite âme égoïste, je me dis que si je veux pouvoir participer au forum, et ben chacun doit y mettre du siens : je me relis grossièrement, je corrige les fautes surlignées, je fait en sort d'utiliser le moins d’abréviations possibles, mais oui, les gens qui font une crise d'angoisse chaque faute de "é" "er" "ez" doivent aussi un peu subir mon écriture.
Et si il y a bien une chose que je ne supporte pas c'est la culpabilisation, parce que ça ne sert a rien, sinon a complexer tellement la personne qui écrit qu'elle évitera d'écrire a tout prix. J'ai mis près de 6 mois a participer vraiment au forum tant j'étais complexée, et écrire le moindre mail officiel me fait e sentir comme la dernière des merdes. La culpabilisation, pour corriger n'importe quel "défaut" que ça soit, ne sert a rien d'autre qu'a renforcer ce trouble, a faire sentir coupable la personne victime d'un trouble au quel il ne peux rien, et a éventuellement déclencher d'autres troubles. Si on prend l'exemple de la grossophobie, c'est plus parlant : une personne vois une autre personne "grosse" dans la rue manger une glace, cette personne "bien pensante " va aller trouver la personne qui mange une glace pour lui dire "ça n'est vraiment pas raisonnable, après tu t'étonne d’être grosse et que les gens n'aient pas envie de te parler : tu pourrais faire une effort et maigrir" (<< ceci est une true story qui m'est arriver un jour d'été). Quand on viens me trouver pour me dire "écoute, je sais que ça va pas te plaire, mais tu écris vraiment très mal, et je trouve que tu devrais faire des efforts : pense a la pauvre personne qui va devoir te lire, ça donne vraiment pas envie de correspondre avec toi/ lire ce texte que tu a écris/ prendre tes arguments au sérieux", moi j’entends " bon, la c'est vraiment de la merde, je vois bien que tu es une feignasse qui et tellement handicapée de l'orthographe qu'on a pas envie de lui parler, mais si tu veux éventuellement qu'on daigne te traiter en être réfléchis, franchement tu devrais faire en sorte de ne plus avoir ce trouble au quel tu ne peux rien, parce que tout le monde sais que c'est de TA faute si tu écris mal".
Je sais que souvent c'est dit par des personnes qui veulent sincèrement êtres gentilles et aider la personne en face d'elle, mais ca n'est vraiment pas la bonne méthode (même si ça marche sur certaines personnes). Pour moi la bonne démarche c'est d’éventuellement proposer son aide pour relire la personne ( comme le fait
@Sif avec son collègue
) ou si on est doué dans ce domaine, lui proposer des mini fiche ou explication ponctuelles sur une faute qu'iel fait souvent.
Pour finir, je vous écrit ce petit paragrphe sans me relire, pour vous montrer a quel point je fait des efforts quand je veins sur le forum. je ne voudrais pas que vous prenniez mon message de facon aggresive, ni que vous pensiez que je réagis uniquement a vos deux post, c'est juste que certains elemens de vos deux post m'ont fit tiquer, c'est plus un ras le bol général contre ces clichés psychophobes que j'entends un epu partout et qu'i m'ont pouris la vie durant des année, au point ou une de mes plus grandes passiosn (l'écriture) est devenue pour moi une sorte de toruture que je m'inflige. Je me doute que ca n'est pas agreable de lire une message orthographié comme ce paragraphe, ou de prendre au serieux un ecrit bien argumenté mais aussi mal écrit, mais parfois, on a pas le temps-la force-l'envie de passer une apres midi entiere pour pondre un argument + corriger entierement pour qu'on nous prenne au serieus (ce qui est un peu psychophobe tout de meme comme reflexion). Parfois, emme faire des efforts et se relire ne suffis pas, la repetition n'aide pas, et les personens soufrant de troubles dys font meme des fautes qu'iels n'ont pas fait sur le meme mots pus haut dans le texte, mais ne le prennez pas comme un manque de travail ou de la mauvaise volonté : c'est juste qu'on n'as pas la capacité pour le voir, le comprendre, le detecter, le corriger.
Voila désolée pour le pavé, que j'ai mis 55min a écrire sans beaucoup me corriger, ne le prennez surtout pas mal, ca n'est pas vraiment contre vous, prennez le plutot comme un JNSP général que comme une réaction a vos messages
.
). 
), c'est que c'est souvent le premier échange qu'on a avec les gens. Et quand on me reprends sur ma manière d'écrire ou de m'exprimer, je vois ça comme une autre chance de m'améliorer. (Un des top dressage de cheveux sur la tête en manières d'expression c'est "Si j'aurais" 
)
